Chapitre 5 : Mon destin est entre ses mains

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Je vois cet homme : mon père ! Je suis choquée et enervée contre lui que j'en reste figée sur place en le fixant d'un regard noir et glacial. Il me regarde et un sourire se dessine sur son visage en marchant dans ma direction, suivit de Dom. Cet individu engage la conversation, en caressant ma joue :

"- Coucou, ma fille.

- Ne m'appelle pas comme ça ! ( Dis-je d'un ton méprisant en retirant sa main) Je ne suis pu ta fille !

- Tu le veux pas. Certes, regarde la réalité en face : Tu es ma fille de sang, que tu l'acceptes ou pas, ça changera rien. Mais regarde autour de toi, idiote. Tu es là, dans un lieu où des courses y sont réalisées illégallement, comme ton père. En plus, tu es dans le gang d'un des criminels les plus recherchés. Tu es bien ma fille, il n'y a aucun doute. "

C'est vrai ça. Je suis en train de prendre la même voie que lui, que ce salop. Je prends le chemin d'une criminelle et du danger. Je baisse la tête, ne sachant pas quoi répondre. Soudain, quelqu'un dépose ses mains sur mes hanches en prenant contre lui, c'est Dom. Sa voix grave retentit :

" - Mais elle, elle n'a tué personne !

- Oui. ( Mon père rit. De quoi parles-t-il ?! )

- De quoi parlez-vous ? ( demandais-je, inquiète et curieuse)

-Ton père est celui qui a tué ta mère.

- Heiin ?! Pourquoi as-tu fais ça ? Pourquoi m'as-tu mentis pendant toutes ces années ?!?

- Elle savait que je faisais du trafic de drogue, elle l'avait découvert. Ta mère a essayé de me trahir et d'aller le dire aux flics. J'ai tenté de la raisonner, de l'interdire, de la prévenir mais en vain. Sa détermination était si grande que je devais la tenir. Mais elle s'est débattue. Et je l'ai tué, voulant l'assomer, mais au lieu de ça elle a quitté ce monde à cause de moi. Je t'ai mentis pour pas que toi aussi tu veules faire la même chose qu'elle. On ne sait jamais, une gamine veut peut-être faire comme sa maman.

- Tu...Tu es qu'un monstre ! ( Je tente d'aller lui arracher la tête, mais Dom me retient)

- Je sais, et je l'assume entièrement. ( Il ricane). J'te propose un marché. On fait une course : Si je gagne, tu rentres dans mon gang et je prends ta caisse. Si je perds, tu prends ma caisse et tu restes avec Toretto. "

Je l'écoute. Mais si je fais la course, je ne serais pas assez concentrée, avec ce que je viens de découvrir.... Je perdrais à coup sûr, sachant que je ne sais pas drifter. Dom dit :

" - Toi et moi : au volant.

- Tu cours pour elle, donc. Ainsi, nous verrons qui est le meilleur entre nous.

- Ouai."

Je n'ai pas trop écouter, blottis contre Toretto. J'ai toujours eu de la haine pour mon père, il traîtait ma mère et moi comme ci que nous étions des bonnes a rien. Mais là, cette haine, cette colère... s'est multipliée par un nombre si grand que je ne serais dire lequel.

Mon père m'a élevé après la mort de ma mère, avant qu'il se fasse arrêté pour son meurtre. Il m'a toujours fait croire que ce n'était qu'un accident. Pour essayer de s'en tirer, il m'a fait témoigner, devant les flics, de son innocence. Il a profité de la naïveté d'une gamine pour sauver sa peau. Quelle cruauté... Pendant des jours, les " poulets " m'ont interrogé. J'ai pleuré. J'ai craqué. J'ai faillis devenir folle ! La police disait que elle ne pouvait pas être morte d'un accident de voitures ou autres. Elle avait bien été poignardé. Ils accusaient mon père d'être le coupable. Vous imaginez ? Croire que son père est le tueur de sa mère... Je ne voulais pas y croire ! Je ne voulais pas accepter ça ! Comment accepter ça quand on est une gamine ?!

Je tilte ce qu'ils ont dit et rejoins vite Dom, à la fenêtre de sa voiture, je dis :

"- Dom ! Tu es sûr de vouloir courir pour moi ?

- Oui. Pour toi. Pour moi.

- Pour toi ?

- Je veux pas que tu ailles avec ce connard...

- Merci.

- C'est normal, tu fais partis de la famille. "

Je souris et va dans la foule, à côté de la ligne de départ.

Exclusivement : Point De Vue ( PDV ) de Dom

Je suis a côté du con, dans ma voiture et lui la sienne. Nos fenêtres sont ouvertes mais vu le bruit, personne peut entendre, il dit :

"- Je l'aurais.

- J'crois pas, non. ( Je souris)

- Faudra lui dire, la vérité, hein.

- La ferme ( je perds mon sourire).

- Que le meilleur gagne !

- Ouais. "

Je fais vrombrir mon moteur comme lui. Une fois le départ donné, nous fonçons comme des malades. Une seule idée en tête : Gagner !

( Suspense qui va gagné x) )

" Ride or Die "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant