Así es la vida

Chapitre 2 : Rage intérieur

Bonjour!!
dis-je avec un sourire faux comme je le fais avec tout le monde, ils étaient intimidant mais je n'avais absolument pas peur.

Ils discutaient.

Je vous avouerai que le brun était le plus beau.
Je ne perds pas pour autant la face, je défie du regard le plus persistant...Le beau brun.

-Que désirez-vous ?

Un silence ou presque puisqu'ils continuent à parler, mais entre eux et en italien.
Je comprends tout, ils sont pas blanc alors je dois vite les servir avant qu'une scène qui pourrait me causer du tord débute.

Ils m'ignorent, mais quelqu'un décide enfin de l'ouvrir et de me répondre, s'il n'aurait pas parlé, j'aurais câblé :

-On ne veut rien pour le moment.
Dis Le Roux qui a l'air d'être le plus sympa.

Lui au moins il m'a répondu alors que les autres n'ont pas fait attention à moi et m'ont ignorés.

-D'accord, si vous avez besoin de quoi que ce soit, nous sommes là à votre disposition.
Dis-je en me tournant pour partir.

Je vais prendre les commandes d'une autre table de 5 gars, c'est des gamins comme pas possible arrivé à leur table, je leur offre un sourire tout aussi faux qu'avec les autres et je leurs dis :

-Bonjour!! Que désirez-vous ?

-Je te veux toi.

Inconnu.1 : Je te veux toi.

Je ris jaune, j'ai une envie meurtrie de lui arracher ses dents, mais on va s'abstenir pour le bien de tous :

-AHAH très drôle.

Ils se mettent à rire dans le plus grand des calme.  Inconnu.2 renchérie ou plutôt complique les choses :

-Tu es sourde ou quoi? On te veut toi.

Il se met debout m'attrape par la taille.
Ni une ni deux, je lui fais une clé de bras, sa main se retrouve plaquer sur son dos, son torse est positionné sur la table et il pousse un cri de douleur.

Tout le monde s'est mis à nous regarder.
Mais je m'en fou, il n'avait pas à me toucher.

Avec une voix sérieuse, froide et sèche, je lui annonce :

-Tu me touches une fois de plus, je te jure que tu ne pourras plus manger de la main droite et ni de la main gauche.

Folle de rage, je pars, et je vais vers ma collègue pour qu'elle s'occupe d'eux, parce que je ne supporterais pas une minute de plus de voir leurs visages.

Elle ri et ne pu s'empêcher de dire:

-Tu n'as pas changé si le patron l'apprend, tu vas te faire engueuler et t'inquiètes pas, je vais m'occuper d'eux.

-Merci, sans toi, j'aurais commis un meurtre aujourd'hui.

Elle part en riant vers eux pour prendre leurs commandes, je les ai à l'œil parce que même s'ils vont plus me toucher, je ne veux pas qu'ils s'en prennent à d'autres et que quelqu'un soit en blessé.

Si cela ne tient qu'à moi, je les aurais mis dehors, mais j'en ai assez fait pour le moment.
Alors je ne fais pas plus attention.

Je regarde un peu autour de moi et je vois que les trois hommes me regardent avec un air surpris.

Je pense qu'ils ne s'attendaient pas à ce qu'une fille avec un gabarit comme le mien puisse faire cela je ne fais pas plus attention, je continue à prendre des commandes et à servir.