Así es la vida

Chapitre 7 : Négociation

Il me voit et commence à stresser.
Ah, mais je le connais...
Si savais que c'était lui , je n'aurais pas fait appel à Bastien, mais dans tout le cas, je ne veux pas me faire remarquer donc j'ai bien fait .
J'ai même fait un très bon choix.

-Je... Je... Je suis désolé pour tous je... Je... Pardon... Je vais vous libérer de suite !!
Dit le chef de police.

-Tu ne dis pas un mot sur le fait que je suis venu ou même que tu m'es vu compris !!

-euh... Oui... Mademoiselle Jasmine !!
Bafouille-t-il ? pffff vas-y qu'il pleure aussi.

Je sors et je porte Layla pendant que lui porte Bianca.

-D'abord, on les ramène f'dari (ma maison) et après, on va faire ce qu'on doit faire roule vite, mais normalement et tous ira bien.

Pendant une second, on se regarde et... Vous vous en doutez à force, on pouffe de rire.

-Ok cheffe.

Je le regarde tristement, Layla et Bianca m'ont dit la même chose ça fais longtemps que l'on ne m'a pas appelé comme ça.

Une fois après les avoir déposées.
Même s'il ne m'a pas servie à grand chose, je tiens quand même à l'aider.
Je me change à une vitesse folle.

Je mets une robe tropppppp belllleeee, je sais y faire et je connais les hommes tous les mêmes, je vais juste les persuader de travailler et de faire affaire avec eux.

On monte dans la voiture et j'engage la discutions, sinon il ne va rien dire cette imbécile.

-Explique tous de A à Z pour que je puisse comprendre la situation et ne pas faire de fautes inutiles.

-Tu le connais et il te connaît, il sait parfaitement qui tu étais et c'est pour ça que j'ai besoin de toi, je sais que s'il te voit, il va vouloir travailler avec moi puisque tu étais la reine dans ce domaine, tu l'es toujours d'ailleurs.

-Tu es la personne qui sait le mieux négocier.
Tu as ça dans le sang.

Il me jette un coup d'œil et se rend compte de ce qu'il vient de dire, je le vois paniquer.

-Tu as compris ce que je voulais dire... Je ne pas de sa heinnn...

-OUAIS, OUAIS, je sais calme toi, j'avais compris.

Je n'ai pas pu m'empêcher de rire de cette situation, il était si embarrassé.

-Bon OK, mais je le répète, j'ai arrêté tout ça.

Sauf quand il faut que je me défende, je n'use plus de ma force donc c'est la dernière fois que j'interviens dans ta vie professionnelle si je peux appeler ça comme ça.
Les filles et moi savons parfaitement ce que tu fais ou plutôt que tu continues le trafique.
Je sais que par respect pour moi, tu t'en as créé un.
Tu sais qu'on se dit tous.

-OUI, OUI, je sais ne t'en fais pas pour moi.

-En plus, je ne l'ai pas encore dit aux filles, mais... J'ai de plus en plus envie de recommencer...
J'ai le regard rivé sur la route.

-... Écoutes fait ce que tu veux, je serais toujours là pour toi.

-C'est ce que tu disais jusqu'à ce qu'elle ne soit plus avec nous...

-C'était une erreur, que je regrette beaucoup alors arrêtes de dire ça, tu sais très bien que je déteste ça et encore plus quand ça sort de ta bouche.
Je n'étais pas bien.

-On était tous pas bien Bastien... Je suis la principale concernée.

Je me tourne et le regarde droit dans les yeux puis me re-concentrer sur la route et le paysage.