Así es la vida

Chapitre 19 : La vérité...Carlos

Je crois qu'il est un petit peu plus énerver, en même temps, il le cherche... Ou c'est moi qui le cherche, j'avoue que par moment, c'est moi. Enfin bon, j'aime bien énerver surtout qu'avec lui, c'est super facile.

-Monseigneur, je m'excuse fortement si mes propos vous ont offusqué. Cela n'était guère mon but.

Il me fixe, droit dans les yeux, je vois en lui une flamme ou une petite voix qui lui susurre de m'exécuter sur-le-champ, mais la flamme s'affaiblit plus son regard me transperce de toute par plus elle faiblie. Drôle de situation, il a le don de me mettre mal alaise cet idiot.

Ahhhhh !!!

-Arrête de me fixer comme ça, avec tes magnifiques yeux !

Oula, je viens vraiment de parler à voix haute.

Je vais me cacher, je vais me cacher, JE VAIS ME CACHER !!!! Mon Dieu qu'est ce que j'ai fait, qu'est ce que j'ai dit ??? Pourquoi ?

Tu as simplement dit ce que tu pensais, mais à voix haute, ce n'est rien.

Tais-toi, ce n'est pas rien ! J'ai envie de me tuer d'avoir dit ça.

Je crois rougir là. Nooonnnn ! Je le vois sourire ce qui n'annonce rien de bon, les regards sont braqués sur moi, que faire ??

Ah !

-Voilà enfin calmer.

Dis-je avec un sang-froid douteux. J'ai douté de moi-même !!

Il me fixe toujours aussi intensément avec un sourire qui ne veux s'effacer, il s'énerve beaucoup, mais il n'est pas bête se Renard.

Je crois que pour la première fois de ma vie je suis toute rouge.

-Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Dis-je sur la défensive.

Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ces derniers temps ? Tout a changé, j'ai re sombré dans ce monde, à cause ou grâce à lui ? Je ne saurais répondre.

-Pour rien, pourquoi une telle question ?

Tu es bien rouge d'ailleurs, tous vas bien très cher ?

Ma mâchoire se contracte, il m'énerve de plus en plus ce qui est rare, j'ai jamais été aussi expressive avec d'autres personnes que mon entourage.

-Non, je vais très bien, mais ça ira mieux quand tu ne seras plus dans mon champ de vision.

Dis-je d'un ton hautin.

J'entends des petits ricanements. Je me tourne et vois les garçons rire de nous, qu'est ce qu'ils me soûlent !!

-Je te répète sans cesse d'arrêter de me manquer de respect.

Dit-il en s'approchant avec des pas de loup qui se font de plus en plus lourds. C'est tellement pesant.

J'ai comme l'impression qu'il fait peur aux jeunes hommes puisqu'ils ont eu un recul.

Folle que je suis, ou mon envie sans cesse de le défier me pousse à m'avancer aussi avec des pas de prédateur, mais ne suis-je pas dans cette position, la proie plutôt ?

Cet homme me rend dingue !

-Et moi, je te répète sans cesse de me laisser parler avec mon frè... Carlos, mais tu interviens tout le temps pour gâcher. Ne veux-tu donc pas me laisser en paix ?

Il me regarde, la haine se lit très clairement sur ses prunelles, incroyablement magnifique franchement, je vais le répéter jusqu'à la fin.

-Tu sais quoi ? Tout le monde dehors sauf Carlos.