CHAPITRE QUATRE
j'avais réussi à convaincre mes parents, pour venir à ta soirée, j'avais toqué mes débardeurs d'été pour un t-shirt radiohead, j'avais intérieurement remercié ma mère d'avoir vérifié ma valise et d'y avoir fouré des t-shirts potables parmis mon tas de vêtements.
j'avais mis du parfum, enfilé mes vans pris mon fameux skate et j'avais déroulé la rue à vive allure, dans mes écouteurs, y'avait blue jeans de lana del rey qui se diffusait, et j'me suis demandé à quoi toi, tu écoutais en ce moment.
j'étais arrivé rapidement, l'adresse que tu m'as refilée donnait sur une maison assez grande, les gens étaient dehors, de la musique s'entendait d'ici, c'était une chanson ambiante, rythmée, j'avais ouvert la porte sans permission, je doutais que t'allais entendre la sonnerie parmis ce chaos de bruits.
j'avais trouvé refuge dans la cuisine, pris entre un frigo bas de gamme et le plan de travail, j'avais piqué une bière sur la table et un paquet de cacahuètes sur l'autre, j'avais posé ma tête, appréciant les musiques qui défilaient l'une après l'autre.
c'est là que t'es apparu. et putain, ce que t'étais beau hyung.
tes cheveux étaient séparés en deux, t'avais des bagues aux doigts, un slim déchiré et t'étais probablement déjà bourré, tu t'étais abaissé à ma hauteur et tu m'avais dit ;
– t'es partant pour faire des trucs super cool toute la nuit jusqu'à ce qu'on se déteste?
et moi je t'avais répondu ;
– j'espère que ça ne durera pas qu'une nuit dans ce cas.
alors t'avais souris, ressortant tes dents, tu m'avais pris la main et nous étions sortis de la maison, en bousculant les gens et en riant à tout vas.
et peut être que si j'étais pas un peu soul, j'aurai remarqué que sur tes lèvres, un glosse brillant y était collé.
—
j'ai rien à dire, c'est bientôt l'aïd
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ephemeral » jikook
Fanfiction« - Tu aimais les hommes, mais je n'étais qu'un garçon hyung. » - Ça avait un goût d'interdit, un sentiment de liberté insolite, la satisfaction de sortir les soirs à minuit courir le long du bitume, celle de nager les nuits jusqu'à pas d'heure et d...