10. Voyage temporel

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Drago dut se tenir à la vitrine d'un magasin pour ne pas tomber. Les relents du vomi revenaient à la charge, et pas mal d'effets secondaires d'un voyage temporel de 10 ans se faisaient sentir après ces 10 minutes. Des courbatures intenses, au point qu'il n'en puisse plus de déplacer, des crampes en bref, son corps et son esprit se détruisaient à petit feu.

Il vomi donc à nouveau, s'assît a même le sol avec dégoût et un vendeur du chemin de traverse le sauva en lui apportant un verre d'eau et son aide. Il le remercia, en remarquant ensuite qu'il s'agissait d'Ollivander. Il eut la première idée du fait qu'il était dans le passé et c'était de voler sa baguette ou encore d'en racheter une neuve, même s'il en avait une aujourd'hui qui lui convenait, son ancienne baguette lui manquait. Il finit par écouter sa raison, la première à revenir à la normale après vingt minutes d'inactivité. Un garçon entra dans la boutique, un petit brun et Drago remercia Ollivander et se glissa à l'étage afin d'éviter tout contact avec le survivant.

Il dut subir les essais de Potter qu'Ollivander faisait certainement pour s'amuser au bout d'un moment car il savait parfaitement ce qu'il fallait au jeune homme. Mais Harry trouva sa baguette et Drago, un peu nostalgique, lui fit coucou de la main alors que le petit garçon était déjà de dos, sortant de l'échoppe. Il trouvait ça rigolo de le rencontrer à cet âge, car cela faisait tellement longtemps, et ils étaient si à cran l'un avec l'autre à cette époque, qu'il en a peu de souvenirs. Il quitta le magasin à son tour en remerciant à nouveau Ollivander. Lui aussi avait à faire.

Il fit face à la rencontre entre Hermione Granger et Harry Potter sur son chemin, voulant prendre dans ses bras cette version mini de la fille pour qui il commençait à en pincer.

Pdv Drago:

Mince, ce que ça faisait bizarre! Tout était si similaire et pourtant si différent de l'époque à laquelle j'étais désormais. Mes anciens camarades étaient tous alors de nouveaux camarades, si jeunes, les professeurs l'étaient également et je me sentais comme une tache sur un beau tableau. Après tout, ce n'était pas mon monde et les gargouillement de douleur de mon estomac me le faisaient bien comprendre. Je n'appartenais pas à cet endroit et c'était la raison pour laquelle je devais me dépêcher de retrouver le moi du passé. Je regardais l'horloge de la banque. 10h30. Le train pour Poudlard partait à 11h.

Je me faufilais entre les passant en essayant de garder ma capuche sur la tête. Après tout, j'étais parti dans la précipitation et n'avait pas eu le temps de métamorphoser mon visage ou ma couleur de cheveux, et si cette dernière venait à être révélée, je ne donnerais pas cher de ma peau. Brun comme Potter, je serais passe-partout, mais avec ce blond éclatant, chaque passant de l'allée me reconnaîtrait et je serais fichu et jeté en prison.

Comme il était hors de question de mettre le pied à Azkaban, surtout vu le nombre de mangemorts pas encore libérés par le maître qui y pourrissent à cette époque, je ne ferais pas long feu. Fort heureusement je retrouvais le chaudron baveur sans accro et m'y glissais afin d'emprunter la sortie qui menait sur une rue de Londres. Une fois dehors, je devais encore courir jusqu'à en perdre haleine afin de ne pas louper le train. Il était 10h52 à la grande horloge lorsque j'entrais dans la gare et je n'eus d'autre choix que de traverser le mur et, ne voyant ni ma version jeune, ni Lucius mon père, je du monter clandestinement à bord du Poudlard express.

Monter à bord n'étant pas la tâche la plus dure, je le faufilais à l'arrière du train ou je savais que les serpentard se plaisaient à s'asseoir. En effet, il n'y avait pas de cabines comme à l'avant et le brouhaha régnait donc au grand plaisir de ces élèves chaotiques.
Je me plaçais en retrait, histoire de ne pas être trop vu mais également pour pouvoir avoir une vue d'ensemble sur le compartiment. Mon mini moi ne devrait pas tarder à arriver, après être allé embêter Harry Potter et ses amis dans leur compartiment. Il fallait vite que je lui fasse changer de mentalité afin qu'il redore mon image (mais aussi la sienne) et qu'il évite des tas d'embarras. Je rédigeais donc une lettre et y glissais une copie d'un de mes souvenir, un de mes préférés, celui dans lequel je joue au Quiddich avec Harry et Hermione vient nous rejoindre en levant les yeux au ciel de nos petites bêtises. Je plie le parchemin de sorte à ce que le souvenir s'infiltre dans l'esprit de Drago une fois qu'il l'aurait ouvert et m'excuse intérieurement auprès du ministre de la magie pour toutes les fraudes que je commet actuellement.

À travers les époques, je serais digne de toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant