Chapitre 23

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Point de vue de Ladybug :

J'ai l'impression d'être une bombe à retardement qui n'attend qu'à exploser et pourtant, Chat noir me donne l'occasion idéale pour me libérer de ce poids et je ne sais par où commencer...

— Je crois que j'ai fais une énorme bêtise... En voulant éviter le pire, je me suis retrouvée bien au delà de mes appréhensions.

Il me fit un signe de tête pour m'inciter à poursuivre.

— À l'époque, mon chagrin était si vif que je ne savais trop où aller, c'est alors que j'ai rencontré ce garçon. Passer du temps avec lui m'a été aussi bénéfique comme d'un pansement au cœur. Un pansement qui semblait si doux et apaisant au départ, du moins il me procurait un plaisir suffisant pour me faire oublier rien qu'un instant cette douleur en moi... Mais il s'avère que ce pansement m'ait été dévastateur au fil du temps... Ce bonheur n'était qu'une apparence, j'aurais dû m'en rendre compte plus tôt.








Point de vue de Chat noir :

Elle marque une pause puis inspire profondément avant de reprendre mon récit :

— La douleur ne disparaît jamais complètement comme de par magie, elle est toujours là, cachée au beau milieu de nulle part. Peut importe à quel point tu mens, ton cœur, lui, ne le peut pas. Mon pansement s'est avéré être là punition de mon péché. J'ai agis de façon égoïste en ne pensant qu'à mon pauvre petit cœur meurtri. J'ai reproduis exactement ce que qu'il m'est arrivé à ce garçon et à aucun moment je n'ai penser aux conséquences de mes actes. La réalité est que je me suis mise moi même dans ce pétrin au final... Reprit-elle en fermant les yeux, laissant ainsi s'échapper une petite larme.

Si je comprend bien, les choses n'ont pas l'air de s'être arrangées entre eux depuis la dernière fois où on en avait parler ensemble...

Tu n'as pas à te sentir coupable ma Lady... Je suis sûr que tu n'as jamais voulut que cela arrive, tu n'y ai pour rien.

— On a rompu il y à quelques heures... Je sais que je devrais être soulagée, mais au fond j'ai peur de la suite, de ce qu'il serait capable de faire envers moi, mes amis ou lui même...

Argh, il a plutôt intérêt de rester loin de toi.

Elle se lève soudainement puis se dirige vers la grande fenêtre. Elle pousse les rideaux pour d'observer les grondements de ciel avec beaucoup d'attention puis continu son développement :

— Me voilà prisonnière de mes erreurs, j'en paie les frais et je ne vois que difficilement l'issue de secours...
Je me sens prise en otage par ce monstre que j'ai moi-même créer. J'ai l'impression que partout où j'irais il sera là. Depuis que j'ai appris des choses déplaisantes à son sujet, je me retourne sans cesse en appréhendant sa rencontre et mes nuits hantées par ses paroles, ne fond que de faire perdurer ce cauchemar éveillé... Dit-elle d'une voix morne, les poings serrés.

— Oh... Ma Lady... Dis-je faiblement en me levant.

Je marchais doucement vers celle-ci qui se tenait dos à moi, tout en écoutant ses confessions.

— Mais ce cauchemar me serait supportable dans la mesure où il n'affecte pas ceux que j'aime. Or, ce n'est pas le cas. J'ai l'impression d'emporter avec moi ceux qui me sont cher, tel un ouragan qui ne sait se contrôler lui-même. Moi qui suis pourtant l'héroïne de la création, j'ai comme l'impression de détruire tout ce que je touche. C'est pourquoi... Je me suis jurée de prendre soin de ceux qui me sont le plus cher, à commencer par toi mon chaton. Ta perte me serais insurmontable, alors par pitié, reste auprès de moi Chat noir... Finit-elle en se retournant d'une voix tremblante.

Identité masquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant