Chapitre 4

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Désolée de ne pas être régulière dans mes publications.

Bonne lecture...

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J'inspirais profondément et m'avançais vers le bar où m'attendaient mes collègues. Je me mis à sourire, fière de lui avoir tenue tête. J'appréhendais tout de même le retour de bâton.

Je bus gaiement quelques verres avec mes collègues et rentrais chez moi. Je trouvais une petite boite devant ma porte. Je l'ouvris à peine la porte fermée. Dedans s'y trouvait mon portable ainsi qu'un petit mot manuscrit.

Il n'y aura pas de seconde fois. D.H

Je souris sur ces mots. Je l'exaspérais et j'adorais ça.

Mon téléphone vibra à l'arrivée d'un message : ne pensez pas vous en sortir comme ça.

Je n'avais pas besoin de connaitre le numéro pour savoir de qui cela venait. Je souris de plus belle.

Je repensais à cette colère qui émanait de lui dans le garage et aux frissons que cela m'avait procuré. Son regard perçant qui me traversait.

Je réfléchis plusieurs minutes à la réponse que je devais lui envoyer. Un smiley faisant un clin d'œil me paraissait être la meilleure. J'imaginais sans peine son regard lançant des éclairs à son pauvre téléphone à la lecture de ma réponse.

Un quart d'heure plus tard on sonna à la porte. Charles, le chauffeur de mon très estimé patron, venait me chercher. Je n'hésitais pas longtemps à le suivre, décision peut être un peu biaisée par l'alcool qui me désinhibait. Le chauffeur m'emmena un peu en dehors de la ville. Dans un quartier huppé de la ville. On s'arrêta devant une grande maison de bord de mer. L'air frais de l'océan me fit frissonner tandis que Charles me demandait de le suivre. Il m'emmena dans un salon luxueux dans lequel se trouvait déjà Hale, assit dans un grand fauteuil tel un roi sur son trône.

« - ça ira Charles, vous pouvez rentrer chez vous. » le remercia l'homme d'affaires en se relevant.

Il posa un regard froid comme l'acier sur moi et s'approcha.

« - je ne pensais pas que vous viendriez ! » finit-il par dire alors qu'il ne se trouvait plus qu'à quelques centimètres de moi.

J'étais figée devant le spectacle qui s'offrait à moi. Il était en bras de chemise. Cette dernière avait les deux premiers boutons ouverts et il avait dû passer ses mains dans ses cheveux à plusieurs reprises, de colère surement, car ils n'étaient pas aussi bien coiffés qu'au travail. Il était encore plus beau. Etait-ce vraiment possible.

« - Mlle Harnold, vous avez le don de me mettre dans tous mes états. » souffla-t-il contre mon oreille.

Un frisson me parcouru et mes joues s'enflammèrent. Je ne croyais pas vraiment en ces mots.

Il s'écarta sans oser plus.

« - vous voulez boire quelque chose ? » me demanda-t-il en se dirigeant vers un petit buffet.

« - je veux bien, merci ! » m'exclamais-je, sure que l'alcool aiderait à me détendre un peu.

J'en profitais pour laisser mon regard s'attarder sur son dos puissant.

Je détournais le regard et observais le grand salon et m'arrêtais sur le grand canapé qui avait dû voir passer un certain nombre de femme. Un sentiment de tristesse me serrait le cœur.

« - asseyez-vous ! » me fit sursauter mon hôte en me tendant un verre d'alcool brun.

« - merci ! » fis-je en attrapant le verre sans pour autant me diriger vers le canapé.

Tout est possibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant