Toute personne est consciente que la confiance est l'un des plus grand élément à acquérir dans le monde du sport, mais Anna ne peut se le permettre, pas après ce qu'elle a pu vivre.
Alors sous les efforts acharnés du jeune Vincent est-ce-que cela en...
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Sous la sueur se retrouve un traumatisme non résolu et ils savaient tout deux qu'il était inutile de sans cesse et sans cesse s'entraîner jusqu'à ce que le souffle s'en coupe commençant à suffoquer.
Ils savaient que même si la jeune femme aux cheveux bruns ne cessait de ressortir des gémissements de douleur sous l'entraînement intensif qu'elle s'obligeait à avoir, rien d'autre que la confiance ne pouvait résoudre le problème dont la jeune femme était confronté.
-Anna on y était presque ! Criait presque le garçon aux blonds cheveux d'un souffle après avoir subitement relâché sa partenaire ayant paniqué sous la peur qu'elle éprouvait.
-Oui, je sais. Soufflait alors Anna épuisée par les heures qui s'étaient déjà écoulées.
Regardant le sol ses yeux noisette scrutaient la glace égratigné sous ses patins bien trop usés repensant à les changer.
-Tu comprends au moins que la compétition est dans une semaine et que ça doit faire depuis un mois que l'on essaye le porté, on a toutes les chorégraphies il nous manque cette figure ! Dit alors le garçon prénommé Vincent une légère colère dans ses paroles.
-Tu veux que j'y fasse quoi ? C'est pas de ma faute ok ?! Je dois juste retravailler ça et on y arrivera. Répondait alors la jeune femme du même ton de voix : contrarié et dur.
Baissant son visage vers le sol, plusieurs émotions se mélangeaient en elle mais la déception de sois était celle qui dominait tout autre type de bonheur.
-Mais t'es complètement à l'ouest ! On y arrivera pas si tu ne me fais pas confiance et tu le sais ! Cette fois ci le garçon criait vraiment dans la grande salle vide de personnes à cette heure tardive du soir.
Leur épuisement était mutuel, ils étaient tout deux exténués sous les heures irréelles à avoir travaillé cette compétition avec tant d'ambition et de rêves dans les yeux. Ils visaient haut et ne le cachaient pas mais avec le manque de confiance que Anna éprouvait envers Vincent ils ne risquaient pas de passer cette compétions, créant cette sorte de tension entre les deux se trouvant face à face.
Ils se scrutaient mutuellement le silence régnant après les gémissements de douleur, les légers cris de colère, les bruits du corps de la jeune femme tombant parfois au sol et d'autres retenu par les grands bras de son coéquipier depuis quelques mois.
Un long silence s'était interposé entre les deux jeunes figures se tenant face à l'autre, seul le bruit des patins voisins se faisaient entendre sur la glace du reste, ils restaient tout deux muets.
-De quoi as-tu peur ? Dit alors soudainement la voix du seul garçon se trouvant face à la brune.
-Je m'en vais, il se fait tard. Répondit Anna ignorant la précédente demande du blond.
-De quoi as-tu peur ? Répétait alors Vincent déterminé à connaître la raison de l'angoisse de la jeune fille dont son cœur battait à chaque fois que son regard croisait intensément le siens.
-À demain. Finit par dire Anna ignorant une fois de plus la même question que le garçon aux cheveux blonds et ondulés couverts de sueur lui avait posé n'ayant aucunement l'envie ni la confiance pour se délivrer face au jeune garçon qu'elle côtoyait seulement pour les entraînements de cette compétition.
Avant que Vincent ne puisse dire quoique ce soit la jeune femme sortit de la glace pour atteindre ses affaires et se diriger vers les vestiaires réservés aux filles.
Marchant d'un pas rapide, Anna respirait de façon inégale face aux souvenirs traumatisants de son corps tombant au sol sous le porté penché que son précédent coéquipier lui avait en quelque sorte offert.
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Les présentateurs criaient des choses incompréhensibles dans leurs micros tandis que la salle s'était agité.
- Anna !! Anna s'il te plaît réponds moi ! Anna laisse tes yeux ouverts s'il te plaît, s'il te plaît !!
Cette voix lointaine semblait être celle de son coéquipier, mais ne l'était pas.
Se relevant rapidement le garçon courait vers les urgences qui étaient venus en toute rapidité face au drame qui s'y était produit, une large flaque de sang s'était étendue sous le crâne de la jeune femme, inconsciente au sol l'air paisible tandis que sa vie était déjà en danger.
Son corps s'étendant dans le blanc sol, emplie d'une couleur rougeâtre dû à l'immense quantité de sang que la jeune femme ne cessait de perdre, les yeux de Anna se fermant tout autant que sa conscience ainsi que les cris désespérés des spectateurs.
-Mademoiselle pouvez vous m'entendre ? Dit alors dernièrement une seule et unique voix tandis que la conscience de la jeune femme partait petit à petit les cris s'éteignent tout comme son corps à ce moment.
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Secouant sa tête rapidement Anna tentait tant bien que mal oublier ces derniers souvenirs après s'être réveillée dans une chambre blanche d'un hôpital qui était bien plus que fade en ses couleurs ainsi qu'en son ambiance.
Ses pieds étaient la seule source de bruit dans le large couloir de la patinoire, se dirigeant vers les vestiaires la brune pouvait entendre les pas de son coéquipier la suivre et sentait le regard pesant de Vincent sur son dos mais décidait de l'ignorer.
En tout cas elle tentait car, d'autres souvenirs faisaient que sa confiance envers lui était presque inexistante, s'il ne s'agissait pas de cette compétition Anna n'aurait jamais, ô grand jamais fait équipe avec le garçon à la chevelure représentant la couleur des nombreux rayons du soleil frappant à longuer de journée les peau de personnes différentes.
Souriant à la comparaison qu'elle venait de faire, Anna s'amusait à narguer Vincent dans son esprit.
Elle ne pouvait nier ce qu'il en était, le blond était loin d'être un saint et cela, tout le monde en étant conscient.
Prenant sa bouteille d'eau elle l'ouvrit avec facilité vidant son contenu dans sa gorge tout en fermant les yeux se rechargeant d'une quelconque source.
Sachant qu'il venait à elle comme à son habitude, et qu'elle ne pouvait le supporter tentant désespérément de le repousser, sachant que profondément il se passait tout autre chose.
