chapitre 27

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**Scalet (La mère de Rose)**

**Nadjy :** "S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes." Romains 12:18. Qu'en penses-tu ?

**Moi :** Tout d'abord, je tiens à te remercier. Tu n’imagines pas combien cela m’aide et me fait du bien. Chaque moment passé avec toi est un apprentissage précieux. La parole de Dieu fait vraiment vivre. Merci encore.

**Lui :** Je t'en prie, je suis ravi que cela te plaise. Discutons de ce verset.

**Moi :** Cette exhortation de Paul à rechercher la paix contribue à notre communion fraternelle : l’amour pour notre prochain. Si nous voulons demeurer dans cet amour, la recherche de la paix doit être primordiale pour nous. Cette paix se trouve en Jésus-Christ, car c’est lui que nous suivons.

**Lui :** Amen. Permets-moi de te poser une question : comment te sens-tu ?

**Moi :** Je me sens heureuse, malgré ma souffrance physique. Si Dieu ne se révélait pas à moi en ce moment, je souhaiterais ma mort. Mais dans son amour, il m’a pardonné toutes mes erreurs, il m’a choisie, et je sais qui je suis en lui. C’est lui qui maintient mon âme éveillée pour ne pas succomber. Je suis lumière en Jésus-Christ. Alors oui, je veux crier que je suis heureuse. Et nous sommes réunis tous les trois, c’est un privilège pour tout recommencer.

**Rose (entrant dans la chambre) :** Tous les trois, tu dis ?

**Moi :** Oui, ma chérie, nous trois.

**Rose :** Alors, tu as déjà oublié Steeve en ce qui le concerne ?

**Moi :** Je n’ai jamais divorcé de ton père et...

**Rose (me criant dessus) :** Ne l’appelle jamais ainsi ! Jamais, je te dis ! *répète-t-elle sans cesse, la colère déformant son visage.*

**Moi :** Mais...

**Rose :** Je te dis jamais ! *me crie-t-elle de plus belle.* Cet homme n’est qu’un inconnu pour moi, je le déteste.

**Moi (les larmes aux yeux) :** Je suis désolée... *murmurai-je avant de demander d'une voix tremblante* : Je veux être seule.

Après leur départ, seule dans la chambre, je me tourne vers Dieu et murmure :

— Est-ce ta volonté que l’on recommence à zéro ?

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**Marithza**

Arrivée à l’hôpital, je me renseigne sur le numéro de la chambre où se trouve Stanley. Lorsque j'entre, je trouve Stanley assis sur le lit, la tête enfouie entre ses genoux, et Betty assise par terre, les yeux rouges de larmes. Je me précipite vers Stanley, me mettant à genoux pour être à sa hauteur. Je lui relève doucement la tête pour qu'il me regarde dans les yeux et je lui demande, inquiète :

— Mais qu’est-ce qui se passe ?

— Cécilia est morte, la grand-mère de Betty... *me répond-il d'une voix brisée, ses larmes rendant sa vision floue.*

Je le serre fort dans mes bras, essayant de lui transmettre un peu de réconfort. Il m’étreint en retour, avec une force désespérée. Je lui murmure à l’oreille que tout ira bien. Puis, je me détache de lui pour aller rejoindre Betty et la serrer elle aussi dans mes bras, lui disant combien je suis désolée pour sa grand-mère.

— Elle était comme une mère pour moi, *me dit-elle en pleurant.*

— Je sais à quel point il est douloureux de perdre un être cher, mais sachez que la mort n’est pas plus forte que la vie. La tristesse est passagère, la prière une lumière. La perte d’un être aimé ne marque pas la victoire de la mort, mais amplifie l’amour que nous lui portons, rendu plus intense par l’absence et le souvenir. Je partage votre douleur. Mais surtout, Betty, sache que ce temps de tristesse ne durera qu'un moment. *dis-je en pleurant moi aussi, mes pensées allant vers ma mère et mon petit frère.*

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