Tout pour sa gloire

chapitre 30

Marithza
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**Moi :** Où est-il ? dis-je, le souffle court, le cœur battant à tout rompre.

Il est là, assis sur le canapé, arborant cet air grave qui m'effraie. Mon cœur manque un battement. Suis-je réellement capable de faire face à ce moment ? Je prends une longue inspiration, suppliant intérieurement : Seigneur, viens à mon aide.

**Moi :** Bonjour, articulé-je d'une voix tremblante, fuyant son regard.

Que pouvais-je faire d'autre ? Mon esprit est submergé par le stress, et mes mains tremblent si fort que je peine à les maîtriser. Je me sens totalement démunie face à lui.

**Lisbonne :** *Me tapotant le dos, un sourire rassurant aux lèvres* Je vous laisse, faites comme chez vous.

Il fallait qu'elle s'en aille, laissant le poids du silence s'abattre sur nous.

**Lui :** Ton amie m'a dit que tu voulais me parler, dit-il, toujours aussi impassible.

**Moi :** *M'asseyant à ses côtés, les mains tremblantes* Pardon, pardonne-moi, murmuré-je, les larmes perlant au coin de mes yeux, un aveu que je redoutais tant.

Il semble surpris, ne comprenant visiblement pas la cause de mes larmes.

**Lui :** Mais tu ne m'as rien fait, c'est plutôt moi qui te dois des excuses.

**Moi :** Non, tu ne comprends pas. Au fond de moi, je te haïssais, je te tenais pour responsable de tant de souffrances, et j'ai même souhaité ta mort. J'ai péché contre Dieu, et contre toi. Alors, je te demande humblement pardon.

**Lui :** Ce n'est rien. Tu avais toutes les raisons de m'en vouloir, de me haïr même, je t'ai causé tant de tort.

**Moi :** La haine ne vient pas de Dieu, Nilahuan. Est-ce que tu me pardonnes ?

**Lui :** Oui, bien sûr, et toi, me pardonnes-tu ?

**Moi :** Je t'ai pardonné dès l'instant où j'ai compris que la rancune et la haine n'étaient que des forteresses que les esprits démoniaques utilisaient pour manipuler mes pensées, m'éloignant de la lumière divine. Lisbonne m'a ouvert les yeux, et j'ai réalisé que ces forteresses s'effondrent sous le poids de la parole de Dieu. Dans 2 Corinthiens 10:4-5, il est écrit : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes par la vertu de Dieu pour renverser des forteresses. » Je t'ai pardonné, grand frère, pour la gloire de Dieu. *Je le prends dans mes bras, sentant le poids de ma colère se dissiper.*

Il reste un moment figé, déconcerté par mes mots et mon geste, puis, lentement, il comprend la réalité de cet instant.

**Lui :** Je te remercie, petite sœur.

À cet instant, je me sens libérée, légère comme l'air. C'est ce que l'on ressent lorsque l'on pardonne véritablement. Merci, Seigneur.

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**Wilbert**

Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, notre Seigneur. (Romains 8 : 38-39)

L'amour de Dieu est si grand, révélé en son fils Jésus-Christ, qui s'est fait homme pour nous montrer le chemin de la vie, qui est mort sur la croix pour nous offrir cette vie et qui est ressuscité afin que nous puissions vivre en lui.

Le sacrifice à la croix :
* Nous permet d'obtenir le pardon par le châtiment de Jésus. (Esaïe 53 : 5)
* Nous permet d'être guéris par ses meurtrissures. (Esaïe 53 : 4-5, 1 Pierre 2 : 24)
* Par notre nature pécheresse, Jésus a été fait péché pour que nous devenions justes par sa justice. (Hébreux 2:9)
* Nous permet d'obtenir la bénédiction par la malédiction que Jésus a endurée. Il est écrit : « Maudit soit celui qui est pendu au bois. »
* Jésus a porté notre honte afin que nous soyons participants de sa gloire. (Hébreux 12:2)
* Nous sommes acceptés comme des enfants de Dieu par sa souffrance et notre rejet. (Matthieu 27:46-51)