« Je te frappe parce que je t'aime. »
Les premières années d'une vie sont déterminantes pour un être humain. Ici, on apprend comment elles pourrissent la vie d'un homme.
« Est-ce qu'on mérite le bonheur quand on a gâché la vie d'autrui ? »
Découvre...
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Il venait de rompre sa promesse, il avait recommencé...
Il m'a lâché, je suis tombée à terre. J'ai touché mon front, j'ai regardé ma main, j'avais du sang sur les doigts.
J'ai pleuré de plus belle.
Zakaria -TU M'AS MENTI NAYA ? À MOI ?
Alors que j'étais toujours à terre il a pris mon cou et a serré sa main autour. J'étouffais, je n'arrivais plus à respirer. Je tapais sur sa main pour qu'il la retire mais rien à faire.
Il m'a relevé et m'a plaqué contre le mur. Comme à chaque fois j'entendais les os de ma colonne vertébrale craquer.
Zakaria -TU M'AVAIS PROMIS QUE T'ARRÊTERAIS DE VOIR CE TOCARD, ET T'AS CONTINUÉ ? T'AS CONTINUÉ !
Zakaria a lâché mon cou, je pouvais recommencer à respirer. Au moment où je me suis mise à tousser il m'a donné un coup de genoux dans le ventre. Je suis retombée par terre.
Zakaria -LE FILS DE PUTE IL TE TOUCHE NAYA ! IL TE TOUCHE, ET TU LE REPOUSSES PAS ?
Moi -Il.. il a rien fait...
Zakaria -Il a rien fais ? Ah bon ??
Je me suis remise à tousser.
Zakaria -T'es sûre de toi ?
Je me suis redressée ; ma tête tournait, j'avais l'impression de voir des étoiles, j'avais envie de vomir alors que je n'avais pratiquement rien mangé.
Je n'avais tellement plus de force, je me demandais comment j'allais me relever.
Zakaria s'approchait, j'ai eu le réflexe de reculer. Je me suis retrouvée dos au mur.
Moi -S'il te plaît pardonne moi. Je suis.. je suis désolée Zakaria, je suis désolée... je m'excuse.
Je tremblais, ma voix aussi. Mon sang se mêlait à mes larmes.
Moi -Accepte mes excuses, s'il te plaît. Ça se reproduira plus, tu nous verras plus jamais ensemble.
