« Je te frappe parce que je t'aime. »
Les premières années d'une vie sont déterminantes pour un être humain. Ici, on apprend comment elles pourrissent la vie d'un homme.
« Est-ce qu'on mérite le bonheur quand on a gâché la vie d'autrui ? »
Découvre...
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« Garde tout dedans, plus de larmes que de pleurs. »
J'avais surtout hâte que toutes ces plaies cicatrisent, pour tout oublier.
⏳
|DANS LA PEAU DE EMINA|
20:20 : chez Esteban📍 J'ai sorti mes clés, j'étais toute tremblante. Je n'arrivais même pas à ouvrir la porte tellement j'étais paniquée. J'étais là, avec ma petite robe rose poudrée, que j'avais mise pour faire plaisir à mes frères. Mais visiblement cette soirée prenait une étrange tournure.
Après plusieurs secondes j'ai abandonné ; j'ai commencé à taper sur la porte.
Moi -Ouvre ta mère la pute ! Tu vois pas je galère ?! FERIEL OUVRE !
La porte s'est directement ouverte.
Feriel -Même ouvrir une porte tu sais pas faire ?
Je l'ai poussé, elle a failli tomber. Je suis entrée.
Moi -Il est où ?
Feriel -Il est parti bouffonne.
Moi -Il a pris ses lames ??
Feriel -Ses quoi ?!
Je suis montée à l'étage en courant.
Je suis entrée dans la chambre d'Esteban, j'ai fouillé dans le tiroir habituel ; toutes nos lames encore ensanglantées y étaient. J'ai entendu les pas de Feriel dans l'escalier. Je suis ressortie de la chambre.
Moi -Il a dit qu'il allait où ??
Feriel -Là où il peut se ravitailler.
J'ai beugué, le temps que ça monte au cerveau ; mais juste après j'ai compris.
J'allais descendre les escaliers mais elle m'a arrêté.
Feriel -Toi tu me pousses, t'as cru que j'étais ta copine ? Oh ! Regarde moi quand je te parle !
