Voilà les trois mots proposés par iristadokoro
Lieu : Avion
Objet : Couteau
Prénom : Claire
Derek regardait le tarmac par la grande baie vitrée de l'aéroport, ça faisait déjà presque un mois qu'il n'avait pas vu son petit ami et même s'il essayait de le cacher, intérieurement il avait envie de sauter de joie. Les passagers commencèrent à descendre et le loup cherchait parmi eux le visage qu'il espérait tant voir, seulement alors que les derniers étaient déjà en bas de l'escalier, il ne l'avait toujours pas vu.
Ce n'est qu'une minute plus tard que Stiles apparut à la porte de l'avion, entouré par deux hommes plutôt musclés qui le tenaient chacun par une épaule. Derek ne put s'empêcher de souffler en passant sa main sur son visage. Comment Stiles avait-il pu se retrouver dans cette situation ?
Il se dépêcha de rejoindre le hall pour trouver quelqu'un auprès de qui se renseigner. Il trouva un guichet qui par miracle n'avait pas la queue jusqu'à la sortie et après avoir attendu plus de vingt minutes en trépignant que l'homme avant lui ait fini, il put enfin se retrouver devant une jeune femme.
- Excusez-moi, l'avion de mon ami vient d'atterrir et j'ai l'impression qu'il y a un problème puisque je viens de le voir en sortir entouré par deux hommes qui ont l'air chargés de la sécurité.
- Je ne peux pas vous aider monsieur, si votre ami à un problème, vous allez devoir attendre qu'il soit autorisé à vous prévenir.
Derek n'était pas du genre patient, mais dans cette situation s'énerver n'arrangeait surement pas les choses. Il hésita un instant et après avoir regardé le badge de la jeune femme, décida de se montrer le plus aimable possible.
- Écoutez Claire, vous avez l'air de quelqu'un de sympathique alors je suis sûr que vous pouvez comprendre. Je n'ai pas vu mon petit-ami depuis plusieurs semaines et là je suis très inquiet de ce que je viens de voir... Est-ce qu'il n'y aurait pas un moyen pour que je puisse au moins savoir ce qu'il se passe ?
La jeune femme le regarda avec un petit sourire, et même si son air ennuyé donnait l'impression qu'elle ne pouvait rien faire pour lui, il comprit qu'il avait gagné quand elle laissa échapper un soupir.
- Très bien monsieur, je vais voir si je peux en apprendre plus. Dites-moi sur quel vol se trouvait votre ami et allez vous asseoir.
Derek lui donna les informations qu'il avait et alla s'installer dans le coin que la jeune femme lui indiqua. Il la vit passer un coup de téléphone et voulut écouter pour en savoir plus, mais le bruit constant dans l'aéroport l'empêchait de suivre correctement la conversation. Ce n'est qu'après ce qui lui sembla durer des heures que Claire raccrocha et l'appela pour qu'il la rejoigne.
- Je ne sais pas ce que votre ami a fait, mais j'ai l'impression qu'il rend fous mes collègues de la sécurité.
- Oui, ça n'est pas très étonnant. Sourit Derek.
- En tout cas, quelqu'un arrive pour venir vous accompagner jusqu'à lui.
- Merci beaucoup.
C'est comme ça qu'il se retrouva quelques instants plus tard à suivre un homme dans les couloirs normalement interdits au public de l'aéroport.
- Est-ce que je peux savoir ce qu'il a fait ?
- Et bien, ce n'est pas si grave. Le passager à côté de lui s'est senti menacé parce qu'il lui parlait en agitant le couteau en plastique de son plateau-repas. Vous savez dès qu'on parle de quelqu'un brandissant un couteau ou une autre arme dans un avion, on est obligé d'appliquer certaines procédures, mais il nous a suffi de quelques minutes avec votre conjoint pour comprendre qu'il était plus exubérant que menaçant.
Derek se retint de rire, il n'y avait que Stiles pour faire peur à quelqu'un en agitant dans les airs un couteau en plastique.
- Effectivement, je ne vais pas vous contredire, il est hyperactif et parfois trop sociable avec les gens qu'il ne connaît pas... Mais je ne comprends pas, pourquoi vous le gardez s'il n'a rien fait de mal.
- Et bien, reprit l'homme visiblement gêné, en fait il peut partir depuis un moment, mais on n'arrive pas à lui dire. Il parle sans s'arrêter depuis qu'il est ici en plaidant l'injustice. Alors quand ma collègue a appelé, je me suis dit que vous, il vous écouterait peut-être...
- Où est-il ?
L'homme l'emmena un peu plus loin dans le couloir et lui ouvrit une porte avant de le laisser passer. À ce moment-là il vit Stiles de dos parlant à un autre homme qui avait l'air complètement démuni.
- Stiles ! Appela-t-il.
- Ah Derek ! Enfin quelqu'un de censé, tu te rends compte, ils m'ont arrêté et traité comme un criminel alors que je n'ai rien...
- Stiles, tais-toi ! Grogna Derek.
- Quoi ? Mais...
- Si tu arrêtais un peu de râler, tu saurais que tu as le droit de partir ! Dit Derek en croisant les bras sur son torse.
Stiles resta bouche bée, comprenant qu'une nouvelle fois son flot constant de paroles le desservait. Derek attrapa les documents que l'homme qui l'avait amené jusqu'ici lui tendait et les plaça sur la table devant Stiles pour qu'il les signe et qu'ils puissent enfin quitter cet endroit.
Ils marchèrent ensemble dans l'aéroport et ce n'est qu'une fois arrivé dans le hall que Stiles osa enfin reprendre la parole.
- Désolé Derek, ce n'est pas comme ça que j'imaginais nos retrouvailles...
- Moi non plus... mais ça te ressemble tellement ! Se moqua Derek.
Il passa son bras autour des épaules de Stiles pour le rapprocher de lui et embrassa tendrement sa tempe. Il savait depuis toujours que Stiles se retrouvait toujours dans des situations hallucinantes et même si ça le rendait parfois dingue, ça faisait partie des choses sans lesquelles il ne serait plus celui dont il était tombé amoureux.
Stiles râla plus pour la forme qu'autre chose et ils continuèrent à marcher. Juste avant la sortie du hall, ils croisèrent une jeune femme qui fit un énorme sourire à Derek.
- Et bien, je vois que vous l'avez retrouvé ! Dit-elle.
- Oui, merci pour votre aide Claire !
L'échange ne dura que quelques secondes avant que la jeune femme ne reprenne son chemin. Seulement, Stiles s'était arrêté et lançait un regard noir au loup.
- Comment tu connais cette Claire ?
Derek se mit à sourire en se rendant compte que Stiles était sur le point de lui faire une vraie crise de jalousie. Il se plaça face à lui et attrapa sa nuque pour déposer un baiser rapide, mais tendre sur ses lèvres.
- C'est la femme grâce à qui j'ai pu venir te sortir du pétrin dans lequel tu t'étais mis... J'adore quand tu es jaloux...
- Je suis pas jaloux ! Bouda Stiles.
- Oh que si et c'est adorable.
Le loup initia un nouveau baiser, plus passionné cette fois, avant de se séparer de son petit ami et de prendre sa main pour l'attirer avec lui.
- Allez, on rentre à la maison !
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Merci à iristadokoro d'avoir participé ! J'espère que cette histoire t'a plu ! Une petite scène de retrouvailles un peu étrange grâce à Stiles...
~~ Kyara
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FanfictionRetrouvez dans ce recueil toutes les histoires que j'écris grâce à la participation exceptionnelle de mes abonnés qui ont répondu au défi. Principalement sur le couple Sterek, et peut-être d'autre suivant les demandes. N'hésitez pas à participer !