Poème 14

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Ce samedi soir, tu m'as laissé choir à terre, pauvre de mon être. Tes mains se rappelle à moi dans de douloureuses projections. Dans les nuages j'étais lorsque tu m'as prise, à jamais je resterais incomprise.

Tu m'as dit que quelqu'un d'autre aurait fait l'affaire et que j'étais juste sur ton chemin. Tu m'as vu tu savais que mes yeux acquièceraient de tes belles paroles qu'ils ne feraient qu'observer. La douceur de ces mains, ces paroles, elles me hanteront.

Demain, quand les oiseaux chanteront, je serais de celles qui se fouteront de ces actes insignifiants, mais en ce soir morose, je souhaiterais apprivoiser ta rose. Qui ne cesse de piquer et d'effleurer de ses doux pétales ma peau déjà bien amochée par les ravages du passé.

J'ai dansé sur un rythme enflammé avec ton corps. Ton enveloppe charnel régalée, tu t'en es bien vite allée. Depuis martelant dans ma tête ce rythme en trois temps, transformant ma valse en un bien triste demi-temps. Oublions.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 30, 2021 ⏰

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