🌲La forêt se dressait face à eux et Marc nierait s'il disait ne pas être effrayé par l'environnement qui se dressait devant lui. Il avait beau être accompagné du directeur Yang, il n'était pas rassuré.
D'ailleurs il ne croyait toujours pas au fait qu'il partageait un instant hors du plateau avec le réalisateur. Tout comme il n'arrivait pas à réaliser ce qu'il s'était passé dans la voiture du plus grand hier soir, rien que d'y repenser il sentit ses joues chauffer.Une envolée d'oiseaux sortant du bosquet ramena le garçon au moment présent, instinctivement il se rapprocha légèrement du directeur, il n'était pas à l'aise avec les volatiles et il se fichait bien de paraître ridicule lorsqu'il s'agissait de ses peurs. Jeongin ne put empêcher un petit rire quand son louveteau se plaça légèrement derrière lui, l'utilisant comme bouclier.
- Vous êtes sûr de survivre à la forêt Marc ?
Le susnommé se racla la gorge pour reprendre contenance, il resta cependant un peu en retrait.
- Je- oui, je crois... Pardon.
Un sourire attendri se dessina sur les lèvres du noiraud. Plus le temps avançait et plus il souhaitait protéger Marc du monde. Il désirait l'emporter avec lui dans un environnement où il n'aurait plus peur, lui prodiguer une confiance sans limite. Il voulait voir son louveteau grandir, prendre place au sein de la meute et par-dessus tout il voulait voir l'assurance animer son regard.
Jeongin se tourna pour faire face à son acolyte de la journée et initier le premier échange visuel avec celui-ci mais Marc, trop intimidé pour le moment, n'osait aller rencontrer ces orbes qu'il aimait tant. La tête basse il se contentait de suivre le plus grand jetant de temps à autre un regard sur celui-ci mais rien de plus appuyé.
Ils n'étaient pas dans l'environnement habituel, ils étaient dehors. Ils n'étaient plus l'employeur et le stagiaire mais Yang Jeongin et Marc, cette constatation l'empêchait de se comporter comme à son habitude avec le réalisateur. Bien que son comportement en présence du plus âgé ces derniers temps n'apparaissait pas vraiment usuel entre deux personnes travaillant ensemble.- Pourquoi vous vous excusez Marc ?
- Euh, je- non... p-pour rien ?
Bon sang ! N'allait-il pas réussir à aligner trois mots correctement face à cet homme ?
- C'est une question ?
- Non, je-... je vous suis.
Jeongin laissa un rire lui échapper, l'embarras de Marc le rendait adorable. Cependant même s'il le trouvait à croquer dans cet état il ne voulait pas le mettre dans l'inconfort, sinon il ne tiendrait pas lorsqu'ils s'enfonceraient un peu plus au milieu des cèdres. Le plus jeune ne lâchait pas ses pieds des yeux, il était quelque peu stressé, la façon dont il mordillait sa lèvre inférieure le montrait. Il avait l'impression de perdre ses moyens à une vitesse hallucinante, il faut dire que le Yang Jeongin qui se présentait à lui n'aidait pas.
Ce dernier avait troqué son habituel costume pour une tenue plus décontractée. Il portait un simple t-shirt noir rentré dans un slim, une ceinture de cuir noire, dont la boucle était semblable à une machoire. Le jeune homme pouvait apercevoir les clavicules du noiraud de part le col assez large de son haut, sa taille marquée mettait en avant son haut de corps qui, Marc n'en doutait pas, devait être bien formé, et son pantalon épousait les muscles de ses cuisses à la perfection témoignant de l'entretien que l'homme infligeait à son corps. Le plus jeune stoppa son observation, n'osant pas laisser son regard se perdre trop longtemps sur le noiraud, il se mettait à vouloir en savoir plus sur ce dernier, à vouloir le découvrir lui, son esprit mais aussi, les secrets qui se cachaient sous ces couches de tissu. Et ce n'était pas bon, bien loin du professionnalisme, même si son stage prendra fin une fois le tournage terminé et qu'il ne croisera plus jamais le réalisateur. Il ne devait pas avoir envie de mieux connaître son supérieur. Parce que même si celui-ci l'emmenait en balade en forêt sur leur jour de repos, il restait son patron.
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L'unique fois - yang jeongin
Fanfiction« - Pourquoi une unique fois ? - Pour que les étoiles du jour puissent briller. » Les choses ont leur vraie saveur seulement la première fois qu'on y goutte. Par la suite nous ne sommes que des automates cherchant à sentir à nouveau la même sensat...