{Tom 2} Les ailes de la liberté: Levi x reader

Chapitre 2: l'enterrement

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« Moi aussi je voulais les protéger »

Quoi? De qui parle-t-il? Peut-être de son escouade qui avait été décimée par Annie?

Je lève mes yeux vers lui. Je perçois une grande tristesse. Quelque chose d'enfoui depuis bien longtemps, peut-être que lui aussi ressens la même chose que moi.

Moi: De qui parles-tu? Dis-je avec le plus de douceur que je puisse avoir..

Levi détourna le regard quelques instants.

Levi: En arrivant dans le bataillon j'avais deux amis avec moi.

Je le laissais continuer, mes larmes avaient arrêté de couler, j'étais focalisée sur ce qu'il allait me raconter. C'était la première fois qu'il se livrait comme ça.

Levi: Ils s'appelaient...

Il marqua un temps de pose et ramena ses pupilles vers moi. Sa douleur avait l'air si grande.

Levi: Farlan et Isabel. On avait été recruté pour tuer Erwin...

Moi: Erwin?

Levi: Erwin détenait des informations sur le riche bourgeois qui nous avait fait cette demande. Si on remplissait cette mission il nous garantissait de nous faire sortir des bas-fond définitivement.

Je commence à comprendre...

Levi: Ils tenaient à m'accompagner pendant l'expédition...

Il souffle et baisse la tête.

Levi: Il pleuvait beaucoup ce jour-là, le jour de l'expédition, et on s'est dit que c'était l'occasion idéale de le tuer. J'y suis allé et les ai laissé...il m'avait dit de leur faire confiance.

Sa voix était un peu plus grave. J'avais deviné ce qui leur était arrivé...Sans réfléchir je le pris dans mes bras et le serra fort contre moi... C'était à mon tour de le consoler.  Son visage était posé sur mon épaule et je caressais doucement ses cheveux fins.
Je sentais ses larmes mouiller mon haut, puis comme le toner après l'éclair j'entendis quelques sanglots s'échapper. 

Levi: Je n'est pas trouvé Erwin dans tout ce brouillard, et quand je suis revenu sur mes pas...Ils s'étaient fait bouffer.

Sa voix s'était déchirée et se cassait un peu plus à chaque mot. Je comprenais tout ce qu'il ressentait mieux que personne, et c'est pour cette raison que j'aurais donné n'importe quoi pour le libérer d'elle. Mais je ne pouvais pas, comme il ne pouvait pas m'enlever ma peine. Nous ne pouvions que la partager. Je le serrai alors de toutes mes forces et lui fit de même.
Nous étions entrelacés sur le sofa et nos pleurs avaient cessés

Il se redressa et nous nous embrassâmes. Absolument tout m'avait manqué chez lui.
Ses mains glissaient jusqu'à ma taille et les miennes se perdaient le long de sa colonne vertébrale. Nous nous agrippions l'un à l'autre avec tellement de force et d'ardeur qu'il était possible que cela nous en laisse des marques.
Nos langues s'étaient séparées et ses baisers se dispersaient dans mon cou .Tout s'était enflammé en quelques secondes, nos feu étaient ardent, et nos gestes étaient fougueux. Je ne voyais pas d'autre moyen de lui transmettre la puissance de mes sentiments à son égard.

Lui, ne me laissait pas une seule seconde, chaque caresse, chaques suçons me donnait un peu plus la chair de poule.

Levi m'ôte mon débardeur et je fais de même pour son t-shirt.

Nos bouches finissent par se retrouver pendant que nous enlevons les derniers tissus qui nous couvrent. Nous nous collons encore et encore et je maltraite mon coeur qui s'emballe de plus en plus.
Ses mains longeaient mes courbes lentement, il descendait ses doigts de plus en plus bas mais avant de continuer il s'arrêta quelques instants sur une de mes cicatrices et leva ses yeux vif vers moi.