Night Hawks : au coeur de la nuit

Chapitre 4 - 🎵 Had some drinks - Two feets 🎵

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Je ne suis pas un ange. Je le sais. Mais putain je déteste que l'on traite une femme comme ça.
Surtout elle. Bien que je ne la connaisse pas. Cela fait trois fois qu'elle se retrouve sur mon chemin.

Au début, j'ai cru qu'elle et sa bande de copine nous suivait. Quand on fait ce que je fais on devient rapidement paranoïaque. Mais à force de l'observer, j'ai réalisé que c'était seulement fortuit.

Putain, quand je l'ai vu entrer dans le bar tout à l'heure, dans sa petite robe blanche. Je me suis immédiatement senti à l'étroit dans mon costume. Mais merde, quand son regard a accroché le mien, j'ai vraiment cru qu'elle me cherchait, qu'elle me suivait. J'ai songé que nous allions devoir changer tout nos plans.

La paranoïa, c'est réellement mon quotidien.
Cela frise la folie quand tu en viens à penser qu'un groupe d'étudiante te traque.

Cette mission en Europe n'est déjà pas simple, et je viens de me compliquer la tâche en démolissant la face de ce type. Évidement, le videur m'a fait sortir du bar, mais je loge dans l'hôtel, alors je m'en fou. Je retrouverai mes collègues d'ici quelques heures dans notre suite.

Nous avons choisi cet hôtel délabré en sachant que personne ne viendrait nous cherchez ici. Quelle ne fut pas ma surprise en les voyant débarquer au milieu de la soirée. Putain, ça m'a fait perdre les pédales.

Je n'arrive pas à me sortir de la tête ses petits déhanchés. Je la revois lever ses bras en dansant et remuer sa tête sur la musique.
J'ai entendu une de ses amies l'appeler Léna pendant que le videur me traînait dehors.

- Léna ... je fais rouler son nom sur ma langue. Il sonne bien.

Je l'ai observée toute la soirée et je l'ai trouvé changée. Elle avait l'air plus heureuse qu'à San Sebastián. Plus naïve aussi. La plus part des types contre qui elle s'est trémoussée toute la soirée ne pensait qu'à une seule chose.

Toi aussi, connard, me rappelle sournoisement mon esprit

J'entends la porte de ma suite s'ouvrir, et les pas feutrés de mes collègues. Même à moitié saoul, ils restent si discret. Déformation professionnelle sûrement.

- Alors Hunter, tu casses des bouches pour une jolie étudiante ? Raille Sam
- La ferme, ce type le méritait
- Monsieur Hunter Spaggiari joue au grand prince avec les nanas chelous qui nous suivent : très pro me balance Will
- Ca va du calme les gars, ces nanas sont juste des étudiantes en voyage. J'ai fait des recherches : Mona Reuter, Éden Moretti et Helena Belar sont en 3ème année de licence sur Paris. Rien de louche chez elles, nous apprend Sam
- Attends, elles ne sont pas 4 ? Demande Will
Sam pianote quelques minutes sur son téléphone.

Sam, c'est un putain de geek. Mais pas comme vous l'imaginez. Il trouve toujours absolument tout, il brise chaque pare-feu en deux claquements de doigt. Avant de nous rejoindre, il faisait parti des anonymous. Cet imbécile nous l'a avoué lors de son intégration.
Il est aussi ce qui se rapproche le plus d'un frère pour moi. Avec son humour de merde et son sourire constant, il me rappelle qu'en dehors des missions, on s'éclate bien.

En me tirant de ma rêverie, Il fini par répondre :
- Si, la dernière s'appelle Nora Klimt, et je ne trouve absolument rien sur elle qui remonte à plus de trois ans. Son nom a carrément l'air faux.
- Alors, elle s'appelle Helena..
- Gros, on s'en fou de ta meuf. La 4ème, il faut s'en méfier, m'interromps Will
- Je continue mes recherches, on verra marmonne Sam