Histoire biblique

Le roi Salomon

Le Roi David était un grand homme de Dieu. Durant son règne Israël grandit dix fois plus que le royaume du Roi Saül. Mais il ne pouvait régner plus longtemps. David était vieux. Et fatigué ! Et malade ! Sa vie sur terre
touchait à sa fin.

L'un des nombreux fils de David, Adonija, dit au peuple d'Israël qu'il allait devenir roi. Bien que son nom
signifie "Mon Seigneur est Dieu", Adonija n'était pas un homme bon. Il essayait d'investir le trône, sachant que David était trop faible pour
résister. Mais Dieu avait d'autres plans !

L'épouse de David, Bath-Schéba savait que son fils Salomon serait roi. Elle dévoila à David les plans d'Adonija. Malade comme il l'était, David
rassembla ses princes et fit publiquement Salomon roi d'Israël.

Salomon n'eut pas d'ennuis avec Adonija car le peuple d'Israël fit confiance à David. Celui-ci leur dit que Salomon avait été choisi par Dieu pour être leur roi. Peu de temps après, David mourut.

Avant que David ne meure, il enseigna à Salomon l'obéissance à Dieu, et comment être un bon roi. "Marche dans les voies de Dieu, afin que tu réussisses dans tout ce que tu feras," dit David à son fils. C'était un très bon conseil ! Alors Salomon s'assit sur le trône de son père, David, et son royaume fut fermement établi.

Une nuit, à Gabaon, l'Eternel apparut en songe à Salomon, et Dieu lui dit,
"Demande ce que tu veux que je te donne."

Salomon demanda la sagesse pour être un bon roi. La demande du jeune roi fut agréable à Dieu. Salomon
eut ce qu'il demandait –mais Dieu lui fit aussi la promesse de grandes richesses.

Le peuple ne mit pas longtemps pour découvrir la sagesse de Salomon. Un jour, deux mères vinrent devant lui avec un bébé. "Le fils de cette femme
est mort dans la nuit, et elle l'a remplacé par le mien," dit l'une. "Non ! Celui qui est vivant est le mien, et le mort est le sien," dit l'autre dame. Comment le roi pouvait-il décider laquelle disait la vérité ?

Alors le roi dit, "Apportez-moi une épée." On apporta une épée devant le roi. Que pouvait être le projet du roi avec une épée ?

Le roi dit, "Coupez en deux l'enfant qui vit, et donnez-en la moitié à l'une, et la moitié à l'autre." Alors la femme dont le bébé était vivant dit, "Ah !
Mon seigneur, donnez-lui l'enfant qui vit, et ne le faites pas mourir."

Mais l'autre dit, "Il ne sera ni à moi ni à toi; coupez-le !"

Alors le roi dit, "Donnez à la première l'enfant qui vit. C'est elle qui est sa
mère." Tout Israël apprit le jugement, et l'on craignit le roi, car on vit que la sagesse de Dieu était en lui.

Le peuple d'Israël n'avait pas de temple pour adorer Dieu. Lorsque David fit le projet d'en construire un, Dieu avait dit, "Ton fils bâtira une
maison à mon nom."Alors Salomon commença à construire un temple
magnifique à Jérusalem.

Cela prit sept longues années pour construire le temple. Mais le grand jour arriva où chacun put venir écouter Salomon dédicacer le temple à l'Eternel.

Après une magnifique prière, le roi et le peuple offrirent avec joie des milliers de sacrifices et firent une grande fête pendant deux semaines !

Après cela, Dieu apparut de nouveau à Salomon et fit la promesse de le bénir, ainsi qu'Israël, aussi longtemps qu'il obéirait à l'Eternel.

Malheureusement, ni Salomon ni le peuple d'Israël n'obéirent toujours à Dieu. Le roi épousa de nombreuses femmes que Dieu ne voulait pas qu'il épouse. Ses femmes païennes tournèrent son cœur vers des idoles, et il ne fut pas loyal envers l'Eternel
son Dieu, comme le fut David son père.

Tandis que Salomon gaspillait sa chance d'obéir à Dieu, un de ses officiers, Jéroboam, fit une étrange
expérience. Un prophète lui dit que Dieu allait diviser le royaume de Salomon, et que Jéroboam régnerait sur dix des douze tribus. Jéroboam s'enfuit en Egypte. Il savait que Salomon le tuerait s'il restait.

Puis Salomon mourut. Son fils Roboam taxa encore plus le peuple que Salomon ne l'avait fait. Dix tribus se rebellèrent - et choisirent Jéroboam comme chef. Le royaume de Salomon fut divisé en deux, exactement comme l'avait dit le prophète. Dieu
ne peut pas bénir la désobéissance.