Dabi x Reader [Genre Féminin]

Chapitre 2 : interrogatoire

PDV T/P :

Je suis dans la meeeerde.

Ce type a une force monstre et un Alter dangereux, je peux mourir en trois secondes s'il le décide...

- Si tu cries je te crame direct ok ?

Je hoche la tête positivement. Je veux pas brûler merci. Il retire doucement sa main.

- Alors ? Pourquoi tu me suis ? Et tu es qui au juste ?

Adieu monde cruel, ma vie aura été bien courte.

- Hey, tu réponds à ma question ? T'es qui et pourquoi tu me suis.

- Je suis informatrice, je... récolte des informations.

- Tu me prends pour un teubé ?

Il pose sa main sur ma tête. Je la sens qui chauffe, doucement, puis de plus en plus.

- Attends attends attends ! Je m'appelle T/P, mon nom d'informatrice c'est "l'Introuvable", c'est la police qui m'a demandé de récolter le plus de données possible sur toi.

Ça y est je suis foutue. Snif.

- La police ? Ils ont rien sur moi ? Et ils ont engagé une gamine pour ça ?

- Eum... Je suppose oui.

Bon je suis pas une gamine mais au vu la situation je passe.

PDV Dabi :

Sérieusement ? La police ne sait plus faire son boulot au point de demander à une gamine ? Vraiment ? Ils sont tombés bien bas... Ces imposteurs. Puis d'abord, là, cet T/P, elle sait qui je suis au moins pour me suivre comme ça ? Ça doit avoir un rapport avec son Alter, parce que j'ai mis beaucoup de temps à la repérée.

PDV T/P :

Bah ? Il ne dit plus rien ?

- Toi, reprend Tête de cramé, tu viens avec moi. Tu tentes de t'échapper...

Il s'arrête là, mais sa menace est évidente. Il me prend la main et me tire hors de la ruelle. Il sert fort. Puis de toute façon, comment on s'échappe d'un type qui peut attaquer à distance ? Non merci.

Dabi m'emmène dans un bar. Un bar tout à fait légal, où les choses illégales sont courantes. Mais la police et les héros ne s'y intéressent pas. En plus, tout ceux qui y vont le savent très bien, c'est le pire lieu de débauche et de crime de toute la ville.

Il réserve un salon grâce à un bon pot-de-vin au barman, et ferme à clé derrière nous. Il ne me lâche pas la main pour autant.

Il y a un canapé, une table basse, les murs rouges sont oppressants, ils servent surtout à cacher les tâches de sang lors des meurtres...

Dabi nous assoit sur le canapé cramoisi et pose sa main sur ma nuque. La menace marche bien, je ne bouge pas.

- Bon, déjà c'est quoi ton Alter ?

Question simple. Il veut clairement savoir s'il doit me tuer tout de suite ou après les questions.

- Saisie d'information et Dissimulation. Le premier consiste à enregistrer des infos et à les ranger, et le second, bah le nom parle de lui-même.

- Ok... Et tu bosses pour la police ?

Il m'a pas buter, c'est que mon Alter l'intéresse.

- Non, je prends du boulot par-ci par-là tant que c'est bien payer. Et là, c'était plus que bien payer.

Là il doit penser qu'il n'y a que l'argent qui m'intéresse MAIS PAS DU TOUT en fait. J'ai mes raisons.

- Et tu comptais leur donner toutes les infos sur moi comme ça ?

- Je sais pas ça dépend du contexte.

Je parle bien sûr du contexte actuel. Puis à la base, ça aurait été comme ça aussi, en fonction de mes trouvailles.

PDV extérieur :

Il te mets sur le dos et se place au dessus de toi, sa main sur ta gorge cette fois, et son autre main tenant ton bras droit.

⚠️Spoil⚠️

- Et qu'est ce que tu sais sur moi ?

Le ton menaçant de la question te fais trassaillir. Tu actives ton Alter et parle avec une voix robotique.

- Début de la saisie d'information. Crématorium alias Dabi, première apparition connue au camp d'été de Yuei, Alter : flammes bleues, taille : 1m76, identité inconnue des autorités. Hypothèse : Toya Todoroki, officiellement décédé à l'âge de treize ans, ne serait pas mort et se serait caché pour devenir un vilain. Les Alters correspondent. Vérification de l'hypothèse en cours. Fin de la saisie d'informations.

⚠️ Fin du spoil ⚠️

Dabi ressert son étreinte autour de ta gorge. Le peur et la rage brûlent dans son regard. Il t'empêche de respirer, tu n'arrives plus à prendre le moindre souffle d'air. Les secondes passent, et il ne relâche pas son étreinte.

Alors que tu allais perdre connaissance, une sonnerie de téléphone retentit dans la pièce.

Il arrête de t'étrangler et sors son téléphone de sa poche tandis que tu tousses et reprend ta respiration peu à peu. Il décroche.

- Quoi ? Je suis occupé là.

- ...

- Mouais... Ok.

Il raccroche et se rapproche de toi, pour te poser cette dernière question.

- Tu penses quoi des super-héros ?