941 mots
[pas de risque de spoil]
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Aujourd'hui j'ai dix-neuf ans, j'ai l'impression d'en avoir vingt-sept tellement je me sens vieillis par toute cette fatigue qui s'accumule, par toute cette violence qui tiraille mes traits, par tout ce temps passé au combat, par tout ce temps passé loin de toi.Des fois je me sens seul, c'est souvent quand je me rappelle de nous deux. De ces beaux moments, quand le calme était de mis sur ces terres entourées de murs. Lorsque je n'étais encore qu'un enfant innocent qui partagé son bonheur avec toi. Si j'avais su ce qu'il adviendrait de nous, je ne serais jamais partis aussi fier et orgueil. M'en veut tu de t'avoir laisser seule ? Je te promet qu'un jour je reviendrais. Peut importe comment, je souhaite de tout coeur te revoir. Tu me manques tellement...
Je ne regrette pas mes choix, bien que quelques fois je cogite un peu trop dessus au point de m'en vouloir à moi même et à me trouver détestable. Mais je ne veux surtout pas regretter mon départ pour rejoindre le bataillon d'exploration, parce que cela signifierait aussi regretter ce qu'est devenue ma vie, et je ne veux pas ressentir cela. Cela voudrait aussi dire que je regretter d'être partir loin de toi et ça non plus je veux pas le ressentir au quotidien, même si des fois je t'avoue que ça me pèse. Mais j'ai beau me dire tout cela, jamais je ne parvient à oublier mon chagrin. Cette angoisse, cette peur profonde, de ne plus te revoir avant la mort d'un de nous deux.
À choisir, je préfèrerais mourir avant toi, tu dois continuer de vivre, car tu le mérite plus que moi. Tu n'as fais souffrir personne, tu n'as conduit personne à l'abattoir, tu n'as jamais abandonner, tu n'est pas aussi faible et lâche que celui que je suis. Et puis j'ai plus de risque de mourir avant toi finalement, avec ce que je fais tout les jours c'est certain. Je me doute que ce n'est pas ce que tu voudrais lire, mais je n'y peut rien, c'est la triste réalité. Ce monde est cruel maman, tu le sais aussi bien que moi.
Malgré toute ma lâcheté j'ai su acquérir de l'expérience et aujourd'hui je me sens plus serein qu'auparavant. Mais j'ai toujours cette boule au ventre de ne pas rentrer au quartier générale lorsque nous partons en exploration.
Si je pouvais te voir, je te prendrais dans mes bras et je te lacherais plus, si tu savais à quel point ton souvenir m'ai précieux.
J'aimerais te voir sortir de la maison en entendant les nouvelles arrivées comme quoi les membres du bataillon d'exploration reviennent dans leur ville d'origine. J'aimerais te voir souriante les larmes aux yeux en attendant mon retour. J'aimerais courir vers toi, le sourire aux lèvres, en pleure sûrement. J'aimerais te serrais dans mes bras, sentir ton odeur ; ce parfum que papa t'avais acheter pour votre anniversaire de mariage et que tu mettais tout les jours. J'aimerais aussi sentir cette bonne odeur de nourriture qui vient de sortir du four. Rentrer à la maison et manger cette omelette que tu me faisait quand j'étais enfant et que j'adorais plus que tout. J'en rêve quand les désillusions de la réalité me rattrape.
Je te promet qu'un jour, tout cela arrivera. Je reviendrais te voir, en chair et en os, bien vivant. En attendant que ce jour arrive, je te souhaite le meilleur. Et ne t'inquiète pas trop pour moi, j'ai des amis sur qui je peux compter. Bien au delà de simple camarades d'escouade, ce sont aussi des personnes à qui je tiens énormément, plus que ma propre vie pour certains.
Veille bien sur toi, je t'aime, désolé de ne pas te l'avoir dis plus tôt. Ma fierté était trop présente pour que ces mots puissent sortit de ma bouche, je m'en excuse. C'est une des rares choses que je regrette ; de ne pas t'avoir dis ce que je ressentais plus tôt, lorsque tu étais encore en face de moi.
Mais maintenant je te le dis sincèrement. Merci de tout ce que tu as fais pour moi. C'est n'est pas un adieu mais seulement un au revoir. Demain on doit partir en expédition, et cette dernière est l'une des plus périlleuse qu'on est encore jamais faite ; la reconquête du mur Maria. Je ne suis pas sûr de revenir, mais je ferais tout mon possible, car je te l'est promis et tu sais que je tiens toujours mes promesses.
Je veux juste que tu sois heureuse, avec ou sans moi. Et aussi que tu sois fière de moi, de l'homme que je suis devenu. T'ai je réellement rendu fière ?
Je t'aime maman.
Signé Jean.— Idiot, je ne pourrais jamais être heureuse sans toi Jean. Tu es la seule famille qui me reste, sans toi que suis je finalement ? Et tu me rends tellement fière, tu es devenu un homme maintenant. Tu as beaucoup mûri et tu semble avoir beaucoup grandi. À quoi ressemble tu maintenant ? J'aimerais bien le savoir. Finalement, tu es un peu comme ton père, têtu mais courageux. Si tu savais à quel point je suis heureuse que tu sois toujours en vie. Je t'aime mon Jean-boy, revient moi vivant.
Des larmes tombèrent sur le papier bruni. Elle pleurer à chaudes larmes, mais un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Elle l'aimait plus que tout et elle attendrait le temps qu'il faudra pour pouvoir le serrer une fois de plus dans ses bras. Elle se fit une promesse à elle même en attendant son retour : ne pas mourir avant de l'avoir revu.
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- 𝐄̂𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐫𝐝𝐚𝐝𝐢𝐬 [recueil os snk]
General FictionRecueil OS sur snk - quelques petits os sur les personnages de snk - risque de spoil, ils seront indiquer ne vous inquiétez pas /!\ - présence de ship : ● eremika (eren x mikasa) ● eruri (erwin x livaï) ● yumihisu (ymir x historia) ...