Chapitre 50 : Habitudes

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  Cela faisait un bon moment que tout était calme. Chaque matin était fait d'une pression liée au cours et le vendredi soir, quand venait le week-end, une nouvelle dut aux deux jours que je m'apprêtais à passer avec mes parents adoptifs. Depuis un mois cela durait. Le vendredi soir, quand tous les internes concernés retournaient dans leur famille des environs, je quittaient mes amis pour retrouver mes parents à la sortie. Généralement, Odd restait avec Jérémie qui rentrait peu chez lui et Ulrich partait en avance. S'ensuivait constamment un voyage entre maisons et bâtiments jusqu'au petit lotissement qui tenait la petite maison de mes parents. Bien évidemment, je passe sur le fait qu'ils devaient surement être assez aisés pour s'offrir une maison dans ce genre d'endroit mais pas autant qu'on le pourrait le croire. En effet, la façade entière était en pierre rougeâtre, à l'image de toute maison meulière que l'on peut trouver. Étant située au bout d'une impasse, on ne voyait qu'elle sous les rayons de la soirée de ma première visite. Je me souviens encore de la première fois où je l'ai vu. Jamais je n'aurais pensé y vivre et pourtant, il fallait croire que ce couple avait plus d'un tour dans leur sac.

Résultat, un terrain immense pour le jardin et une chambre tout aussi incroyable pour moi à l'étage. Après les travaux organisés qui avaient bien duré plusieurs semaines, l'endroit, qui en avait bien besoin, fut aussi propre qu'ont me l'avais promis. Trop propre même. Enfin... plus j'y passais mes week-ends, plus je m'habituais.

En quelques passages, ma nouvelle chambre ressembla vraiment à une chambre. Elle était composée de deux pièces dont celle du fond ne pouvais être éclairée que par une lumière électrique. Elle servais de dressing ou de dépôt. (Ça dépendait de mes passages) Or, malgré cette poudre aux yeux que j'avais reçue, je n'avais aucune envie de quitter cette habitude de retourner chaque lundi matin dans l'interna du collège pour revoir mes amis ; même si ce retour n'enchantait guère mes parents qui tiraient toujours la même grimace en m'emmenant le matin à l'école.

Céline « Vivement les vacances n'est-ce pas ? »

Avais demandé ma mère dans la voiture un beau matin.

Mila « Oui mais... il y a quand même encore quelques semaines de cours avant »

Céline « Aaaah... si seulement on pouvait accélérer le temps n'est ce pas ? Juste pour arriver à cette date-là »

Mila « Ouais... »

Et chaque lundi j'avais le droit à ce genre de remarque. « Ce serait plus simple si tu étais externe » « Ca va être vide sans toi » « Le temps se gâte on dirait ? »

Même si cette dernière semblait plus normale que les autres, la pointe de sarcasme dans la voix de ma mère ne pouvais que sous entre le lien avec mon retour à l'internat. Mais bon, comme je vous le dis, plus le temps passait et plus je m'habituais. Même lors de ce nouveau départ pendant lequel, malgré l'heure, j'étais plus excitée que jamais à l'idée de retourner au collège.

Debout à 6h pile, je me dirigea comme une puce vers mon armoire pour choisir avec habitude mes vêtements de la journée. Après quelques brossages de cheveux et mouvement de rangement, je continua ma mâtinée dans le chemin de l'escalier pour rejoindre la cuisine et préparer mon petit déjeuné. Comme d'habitude, Manuel regardait les chaines d'info avec son café à la main et Céline, de son côté, arrosais les nombreuses plantes qu'elle avait installé dans le petit escalier relié à la fenêtre coulissante de la salle à mangé ouverte. Ils étaient toujours très silencieux le matin et ne s'échangeaient pas un regard ou même un mot. Peut-être qu'ils avaient du mal avec le matin . En tout cas, mais à part un bonjour bien placé, ils ne faisaient pas beaucoup la conversation. Et encore une fois, cela était devenu normal pour moi. Après un petit déjeuné basique, je retourna dans ma chambre pour terminer de me préparer et descendre ma valise.

Code Lyoko + MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant