Chapitre 3: Rage

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Tartaglia n'avait rien durant tout l'échange entre le père et le fils, mais il s'était bien retenu de lui mordre un mollet et de l'envoyer paître. Le loup se leva, il se sentait mal pour le brun. Donc, pour le réconforter, il s'accroupit face à lui et rapprocha son visage du sien. Et avant même qu'il ne peut réagir, il frotta son nez contre le sien en bisous esquimaux.
Tartaglia se releva avec un sourire.
Tartaglia: C'est ce qu'on fait au louveteau pour leur remonter le moral...
Sentant le loup, venir lui faire ce geste, puis en entendant ces paroles, il sentit du baume au cœur...
Il sourit un peu, riant.
Zhongli: C'est mignon... Merci.
Son calme été revenue, ces ailes et pupilles étant à nouveau normal.
Zhongli regarde le collier, et le balance par la fenêtre après l'avoir brisé d'une poigne de fer.
Zhongli: ... Désolé, que tu es assisté à ça.
Le rouquin lui sourit d'un air compatissant.
Tartaglia: Oh t'en fait pas, je cerne un peu plus le personnage maintenant... {Je voudrais tellement te dire que je connais ce genre de situation...}
Il détourna la tête vers la fenêtre.
Zhongli: Disons que c'est... Compliquer.
Son regard se fait moins stricte en rajoutant.
Zhongli: Mais tu n'as rien et c'est le plus important.
Tartaglia le regarda.
Tartaglia : Eh bien, on dirait que ça va être plus compliqué pour que je m'en aille.
Zhongli: Non sa ira... Mais pour ça, on va devoir prendre un risque. Si nous, on ne peut pas y aller, ce sont tes proches qui viendront à toi. Après tout, les loups n'apprécient guère mon géniteur pour l'invention des colliers...
Dit il pensif.
Tartaglia se redit tout d'un coup. Il serra la mâchoire discrètement.
Tartaglia : Oui évidemment, alors attendons. Ça évitera le danger d'un côté...

Zhongli : Tarta... Il faut te trouver un surnom.
Il soupire.
Zhongli : C'est trop long.... Hum... Heart... ? Ou... Free... ?
Il regarde le loup.
Zhongli: Que préfères-tu ?
Le loup se mit à rire.
Tartaglia : Cœur ? Pourquoi celui-là ?
Zhongli : Cœur, c'est chaud non ? Eh bien, par ce que tu es une personne qui réconforte, qui réchauffe donc le cœur.
Il lui sourit, innocemment.
Le jeune loup eut quelques rougeurs.
Tartaglia: Ouais bah, va pour Free...
Un peu déçu que cela ne l'ai pas convaincue, il acquiesce.
Zhongli : Free... Ça te va tout aussi bien ! Mais d'ici quelques minutes, s'il te plaît, n'intervient pas comme tu fais avec mon géniteur. Il va y avoir une visite, et disont qu'elle et obligatoire.
Tartaglia leva les mains en l'air.
Tartaglia : Je te le promets, mais je me permets de te dire que si cela ne me plaît pas, là par contre je ne garantis pas d'être sage...
Le brun, grimace un peu, puis lui propose.
Zhongli: Si tu te tiens tranquille, tu auras le droit de me faire ce que tu veux durant 24 h. Cela te va ? Ou de me demander ce que tu veux.
Le rouquin fit un sourire carnassier.
Tartaglia: Ce n'est pas tomber dans l'oreille d'un sourd !
Riant un peu, on toqua à nouveau à la porte.
C'était le pire moment de la journée...
Serrant les mains...
Vampire: Sir. C'est l'heure pour vous pour votre dose.
Zhongli murmure à Tartaglia, souriant... Tristement.
Zhongli : Ne m'en veux pas... Je ne choisis pas, et je dois le faire pour vivre...
Il ouvrit la porte puis trois servantes arrivent.
Une avec des menottes.
Une avec une chaîne.
Et une avec une seringue.
Tartaglia se mit à reculer ne sentant pas bien face à tout ça. Les oreilles plaquant en arrière, il se colla au mur.

Les servantes saisies le jeune vampire, qui ne lutta aucunement.
Zhongli : ... S'il vous plaît. Je ne lutterais pas. Juste allons dans une autre pièce.
Les trois servantes regardent le loup puis disent.
Servantes : Bien ça évitera qu'il s'énerve en le sentant.
Les trois emmènent le vampire à la pièce à côté... Puis ouvre les menottes pour bloquer les mains du vampire... Laissant la porte ouverte.
L'une des servantes bloque Zhongli sur la chaise avec force, bien qu'il ne lutta pas, mais au moment de la piqûre, le vampire hurla, ses canines se rallonge ses pupilles devinrent rouge, après avoir eu 90 % de la seringue injecté, le vampire se débat, faisant alors exploser la seringue au sol, l'odeur du contenu se fait alors sentir...
Du sang de loup.
Les pupilles du loup se rétrécirent pour ne former qu'une ligne dans un fond bleu brillant dans l'ombre. Il serra les dents où ses crocs s'étaient allongés. Les poils de sa queue se hérissaient alors qu'il faisait tout pour éviter d'égorger tout le monde dans la salle. Il se griffa même les bras pour éviter de bouger comme promis. Mais cette scène... Cette scène le faisait souffrir intérieurement...
Il connaissait cette souffrance... Il avait vécu et était parti ne pouvant plus la supporter... Et maintenant... Cette souffrance refaisait surface...
Les servantes maintenir le vampire sur place plusieurs minutes...
Jusqu'à qu'aucun son ne se fait entendre de la part du vampire.
Puis... Les trois servantes partirent. Le vampire inspire doucement.
Zhongli: Désolé... Tartaglia... Je ne voulais pas que tu le sentes... Je ne le veux pas... C'est la seule condition qui me permet de rester ici.
Ses pupilles étaient rouges, mais rapidement, il va vers ces WC, se faisant vomir ne voulant pas de ce sang... C'était devenu un rituel presque.
Le loup resta dans son coin, essayant de calmer cette pulsion meurtrière de son corps. Ses seules paroles étaient des grognements, il était en pleine transe.
Zhongli en avait conscience de la situation et rapidement usa de ces pochettes de sang de donneur non loin pour dissimuler l'odeur qui l'entourait, allant vers la salle de bain se retirer toute odeur.
Zhongli: ... Tu sais... J'espérais que tu ne vivais jamais ça, et que ta famille t'aime pour ce que tu es. Tu sais beaucoup sur moi, et moi...Si peu. Mais crois moi. La vie d'un "noble" ne vaut pas le mérite d'être vécue. Pour être honnête, j'aimerais en finir avec tout ça, mais... Ma mère me l'interdit jusqu'à que je trouve ce quelque chose qu'il me manque... Elle m'avait montré mon cœur en me disant ça alors je lutte pour elle. Je me fiche si tu veux me tuer avec tout ça, ou que tu nous donnes en pâture à ta famille. Toutes les personnes dans ce château le méritent.
Fermant les yeux pour se calmer et arrêter ses griffures, il lâcha dans un grognement.
Tartaglia : Je suis peut-être le seul à savoir ce que tu ressens depuis toutes ses années... Contrairement à ce que tu penses, je n'ai pas eu une famille aimante et encore moins une vie pleine d'amour.
Il réouvrit les yeux et regarda ses pupilles de nouveau calme.
Zhongli voyant qu'il était calme à nouveau, doucement, il se rapproche après s'être retiré toute odeur sur lui, pour... L'enlacer doucement.
Zhongli : ... Désolé d'avoir cru des choses comme ça. Je ne vais pas t'embêter avec ça.
A moitié conscient, il les recouvre avec ces ailes sorties avec la... Seringue, comme pour les protéger.
Tartaglia se laissa faire, mais lâcha, un soupire sentant les mains froides sur son corps brûlant. Il enleva ses griffes de ses bras, se détendant.
Le brun rassuré qu'il se détende, continue de l'enlacer.
Zhongli: Désolé... Tu feras comme bon te semble.
Ces forces, avaient décuplé avec ces..."Doses" , mais a contre cœur.
Tartaglia: Par contre... Tu es gelé...
Zhongli soupire...
Zhongli: Heh, c'est normal... C'est une habitude.
Il lui sourit, puis murmure.
Zhongli: Besoin de me reposer... Désolé.
Tartaglia frotta son nez contre le sien.
Tartaglia : Va te reposer, je ne ferais rien...
Gardant le loup contre lui avec ces ailes, voulant le couver, le garder en sûreté, il s'endort ainsi... Bien que rapidement son sommeil semblait être une lutte.
Tartaglia le retenait contre lui pour pas qu'il tombe. Il se mit à monter sa chaleur corporelle pour les réchauffer tous les deux.
Zhongli s'endort paisiblement, avant qu'il ne couine piteusement, ces crocs revenant, son visage crispé par la douleur.
Le loup le prit dans ses bras et le porta pour l'allonger sur le lit. Il le regarda puis se mit contre lui, continuant de vouloir le réchauffer et lui donner un peu de chaleur réconfortante.
Ce qui réussit, le faisant respirer plus calmement, lentement, il s'accroche au loup calant son visage contre lui.
La chaleur, lui parvient, son corps se réchauffe alors un peu, pour la première fois depuis des années...
Depuis que sa défunte mère n'était plus.
Tartaglia bailla un coup avant de rejoindre son ami dans le pays des songes, caler contre lui.
Les heures passent.
Zhongli perdit ces ailes durant son sommeil. Aillant perdu cette douce chaleur, il se mit à bouger pour être davantage contre la fourrure du loup...

Deux princes opposésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant