apprends-moi ( Corriger)

prologue

Tous les soirs, Lilou rentrait à reculons chez elle, sachant pertinemment ce qui l’attendait derrière la porte de leur maison, comme tous les soirs.

[ l'enfer et sa damnation]

Chaque soir son père rentrait tard du boulot, préférant traîner juste après dans des bars à pute, depuis longtemps maintenant, en rentrant complètement ivre vacillant à des heures pas possible à chaque fois. Travaillant dans une scierie en tant que pdg, son travail consistait à ramener des nouveaux clients pour l'entreprise bûche and co.

Son travail n'était pas reconnu de son patron pour sa valeur, ce qui le rendait névrosé et malheureux depuis la mort de sa femme aussi.

Le patron de son père était le dernier des pourris et le harcelait sans cesse jour et nuit se servant de lui comme larbin en plus de son poste dans l'entreprise. Et lui comme un lâche se vengeait sur sa fille de tous les malheurs qui lui tombaient sur le dos. Il se servait d'elle comme exutoire de sa peine et sa douleur, alors qu'il devait chérir la seule personne qui le rattachait à la seule femme qu'il a aimé.

Heureusement à l’université où elle faisait ses études elle avait une amie prénommé Mathilde Joubert qui la soutenait tous les jours, en faisant son possible pour lui faire oublier la souffrance dans laquelle elle vivait. Sa meilleure amie essayait de la persuader de laisser son père à son chagrin et de venir vivre avec elle, son oncle étant prêt à la prendre sous son toit.

Mathilde lui promettait chaque jour une vie meilleure si elle vivait avec elle. Et d'après elle, elle allait être libre de choisir très bientôt, au vu de sa très prochaine majorité, son anniversaire étant dans un mois, elle allait sur ses 21 ans donc aux yeux de la loi elle allait être majeur .

__ Tu es libre de quitter le foyer familial, martèle Mathilde.

__ Je sais, souffle Lilou les larmes aux yeux.

Mais rien n'y faisait, Lilou tenait bon ne voulant pas laisser son père tout seul de peur qu'il sombre dans la folie, encore plus qu'il ne l’était déjà, et que prit de mélancolie qu'il finisse par se suicider. Elle se le permettrait jamais de le laisser seul et s'en voudrait toute sa vie, si ce dernier mettait fin à ses jours. Si elle partait, ce serait le pousser vers cette voie.

Elle ne savait rien de ce que son père vivait à son travail chaque jour, que le patron de ce dernier lui faisait vivre l'enfer, jamais il lui en faisait part trop ivre pour ça.

Lilou était vraiment une très belle femme d'un mètre 70. Elle avait hérité de la grande taille et du corps robuste de sa mère, elle était aussi élancée qu'elle, par contre elle avait les cheveux châtain de son père et la peau blanche de sa mère et les yeux bleus. C'était un joli brin de femme que tous les garçons de l'Université reluquaient dès qu'elle rentrait dans une salle de cours ou même au réfectoire pendant la pause déjeuner. Et bien sûr elle ne voyait jamais rien, il n'y avait que son amie qui s'en rendait compte et elle avait beau lui dire qu’elle plaisait à pas mal de garçons, mais Lilou ne la croyait pas beaucoup. Elle regardait autour d'elle tous les regards changer de direction pour pas se faire repérer et ne vit rien de ce que son amie lui affirmait.

Et à chaque fois ça finissait en grande conversation, à chaque fois que Mathilde lui faisait remarquer ses charmes vis-à-vis des garçons, elle les rejetait en bloc. Lilou était quelqu'un de très naïf et timide elle n’avait même jamais eu de petit ami trop timide. Et à chaque fois qu'un garçon venait lui proposer une soirée organisée par un étudiant fortuné, elle paniquait et trop impressionné se mettait à bafouiller en rougissant comme une enfant, et au final rejetait la proposition à chaque fois, sous les yeux désespérés de son amie qui tentait de lui faire voir un autre monde que le sien. Mais peine perdue Lilou refusait catégoriquement à chaque fois trop peur de passer pour une idiote au milieu des autres étudiants remplis d'assurance et de charme.

Ce que Mathilde savait pas, c'est que Lilou souffrait tous les jours sous les coups de son père et que chaque matin elle devait s'arranger pour cacher les marques sur son corps pour ne pas l'inquiéter. C’est pour ça que Lilou refusait les propositions de sorties pour éviter d'exposer son corps à la vue des autres, trop honte d'être jugée et subir les commentaires moqueurs et autres brimades de certains qui ne la portaient pas dans leurs cœurs.

( On ne peut pas être aimé de tout le monde)

Dans un mois Lilou allait avoir 21 ans et là que se passerait-il, son père l'ayant déjà averti. Il lui avait promis qu'il la mettrait à la porte dès sa majorité avec un petit cadeau en prime. Et cette promesse tournait en boucle dans sa tête. Ne sachant pas quoi faire, elle ne voulait pas embêter sa meilleure amie avec ça, malgré que cette dernière lui ai proposé un toit pour la protéger de son père qu'elle refusait à chaque fois ne voulant pas être un boulet pour elle et son oncle. Alors elle gardait tout pour elle, sachant très bien se débrouiller par elle même pour s'en sortir au cas ou il mettrait sa menace à exécution.

Car depuis qu'elle est en âge de comprendre, son père ne s'est jamais occupé d'elle, Lilou a dû toujours se débrouiller par elle-même pour tout et ça depuis son plus jeune âge. Alors si elle se retrouvait à la rue elle saurait toujours se débrouiller seule sans ennuyer qui que se soit, surtout pas Mathilde.

Ce soir n'échappa pas à la règle, ce soir la violence eu lieu au fond de sa chambre recroquevillée dans un coin de la pièce, son père debout devant elle, il faisait pleuvoir sur son corps ses mains, ses poings, ses pieds, en l'invectivant d’insultes, en l’abreuvant de reproches, lui promettant encore pire chaque fois, lui promettant la mort chaque jour en repoussant plus loin encore le vice et la brutalité dont il faisait preuve envers elle.

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Corriger par alix cabano, une super auteur aussi.

Je vais vous partager son histoire, vous allez voir ,sa vos le détour.

Sans l'histoire est génial et déjanté