Aide-moi à compter les étoiles [MikeyXReader] (EN RÉÉCRITURE NARVALO)

Chapitre 5

Je me suis réveillée le lendemain, serrant ma tête entre mes mains j'hurlais à pleins poumons, incapable de me calmer, tout mon être me signalais: "Je brûle".
Sano qui avait dormit sur la couchette à mes côtés s'est m'y à appeler les infirmières qui, tout comme lui, on été incapables de réussir à m'aider. La pièce s'assombrissait rapidement, je voyais Sano me parler mais je n'entendais que ma propre voix. Et alors que ses mains prirent les miennes et je sentis mon corps se mettre à trembler. Je n'arrivais pas à arrêter mon cri.
J'ai peur, s'il vous plaît, aidez-moi, essayais-je d'implorer les autres par mon regard.
Je n'arrivais clairement plus à respirer, ma vue se brouillant, j'ai pu distinguer un médecin rentrer en trombe dans la pièce, seringue à la main, Je perdis connaissance avant même de sentir la piqûre, mon cerveau manquant d'air.

C'était le premier pas vers la réelle décente aux enfers car lorsque j'ai rouvert les yeux quelques heures plus tard, j'étais incapable de distinguer où j'étais, je n'arrivais plus à voir clairement.
Je suis dans une pièce sombre, probablement ma chambre, mais je n'arrive pas à sentir l'odeur familière de l'orange, je me redresse et constate que j'ai les poignets liés, ma vue s'adapte petit à petit à la pénombre et une infirmière ouvre la porte.

"-Oh super, vous êtes réveillée! Non, surtout n'essayais pas de parler."

Elle retira le tube en plastique de ma gorge, je ne l'avais même pas senti. ma gorge me gratte, je tousse, essayant de calmer le tout mais l'infirmière porte un verre d'eau à mes lèvres. Ma respiration saccadée dut au réveil se calme et j'attends des explications tandis que la demoiselle prend mes constantes. Elle finit par s'assoir sur le bord du lit et me détacher

"-Votre cerveau à commencé à suffoquer, provoquant des convulsions sans perte de connaissance, c'était comme si vous brûliez pour lui, il a donc du se battre contre ce qui vous arriviez. Elle prit une inspiration lente et me caressa la joue. Ca pourrait se reproduire à l'avenir, j'en suis navrée, nous ne savons pas pourquoi ça arrive maintenant ni ce qui a produit cette crise. A l'avenir, nous serons en mesure de prévenir ce genre de choses, ne vous en faites pas, on trouvera un moyen de vous aider."

J'étais incapable de prononcer le moindre mot tellement ma gorge était sèche, ma vue été brouillée par mes larmes, et je tremblais de peur, je ne veux plus jamais revivre ça...
Merde, où est Sano? Est-ce que Ken va bien?

"-Hey hey hey, calmez-vous, elle replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille, vos amis vous attendent que vous vous réveillez depuis trois jours. Votre frère est sorti de l'hôpital hier, tout vas bien. Il me téléphone toutes les heures pour savoir si tout va bien, il doit vraiment bien vous aimer."

Elle se lève et me tend mon portable, j'ai des centaines de messages de Ken qui me supplie de lui dire que je vais bien, que je me suis réveillée. Emma a essayé de me téléphoner, même Takemichi à essayé d'avoir une réponse... Pas un seul message de Sano.
Pourquoi ça me fait mal à la poitrine hein? C'est que Sano, un incroyable imbécile, chef de gang, mon frère à failli crever à cause de ses conneries...
Je continue de consulter mes messages tandis que l'infirmière ouvre les rideaux puis fini par sortir de la chambre.

"-Elle s'est réveillée mais à besoin de... Hey mais doucement!"

Elle est bousculée par Sano qui rentre en trombe dans la chambre, mon coeur saute un battement alors qu'il me serre dans ses bras. Tous les deux incapables de dire quoi que ce soit, restons ainsi plusieurs minutes.
Il caresse mon dos du bout des doigts, apaisant petit à petit le reste de peur qui me tiraillait l'estomac. Je plonge la tête dans son cou et renifle lentement, profitant pleinement de son odeur orangée. Il rigole et nous nous écartons, un silence gêné s'installe alors, qu'on essaie de briser à l'unisson;

"-J'ai eu si peur...!"
Il détourne le regard, je peux distinguer ses pommettes rosées.

"-Je... Je suis sincèrement désolé T/p, j'étais sensé te protéger pendant que Kennychou était absent, je n'ai pas réussi à tenir la promesse que je me suis faites."

Incapable de me regarder je relève sa tête et frôle chaque centimètre de son visage du bout des doigts. Ses yeux rencontre enfin les miens et je lui souris.

"-Tu étais là, je ne voyais que toi."

J'essaies d'ignorer les infos qui s'accumulent dans mon esprit, mais je fronce quand même les sourcils, Sano le remarque mais ne relève pas.
Il se retourne et prend alors quelque chose dans son sac, quelque chose qui attire toute suite mon attention et que je m'empresse de lui arracher des mains.

"-Bordel Sano c'est littéralement le seul truc que j'ai pas pu boire depuis des lustres, si les infirmières le voit, je vais être privée de dessert."

J'observe la bouteille de coca comme si c'était un trésor précieux au prix exorbitant, mes doigts effleurant les perles d'eau qui condensent sur goulot. Je décide de la mettre au frigo, désirant savourer mon précieux plus tard.

"-Dis, tu comptes m'appeler Mikey un jour?" Demanda-t-il alors que je me redressait.

"-Je t'appellerai comme tel quand je trouverai ce surnom moins ridicule et approprié. Pour l'instant je ne peux crédibiliser le prénom de la mascotte de Disney."

Non, je n'arrive pas à l'appeler par ce surnom que tout le monde lui donne, plus le temps passe et plus je me dis que notre relation est trop ambigüe pour que je l'appelle comme tout le monde le fait. Et puis merde, qu'est-ce que je raconte? Ambigüe mon cul, j'le supporte à peine, je trouve juste ce surnom ridicule. Oui, c'est ça, ridicule.
Il sourit doucement et replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille, pourquoi il fait toujours ça bordel? Mon coeur sauta un battement.
Il est parti quelques minutes plus tard, me laissant me reposer car je lui avait demandé. Maintenant que je suis tranquille, j'appelle l'infirmière.
Elle rentre sans frapper et m'observe quelques secondes avant de me demander;

"-Oui Mademoiselle, vous avec besoin d'aide? pas de soucis pour manger, boire, respirer?

Son sourire plaqué, presque forcé se fige quand je lui répond.

"-Vous pouvez appeler le médecin? Je ne vois plus de loin."

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Ouais, je sais, le suspens... Vous arrivez à rester en Haleine?
Comme celle de Mikey?
Je vous assure, aucune T/p n'a été blessée lors de l'écriture du chapitre qui parle de son haleine de phoque.
Bon j'avoue j'suis pas douée en blague, qu'est-ce qu'on dit déjà, les plus courtes sont les meilleures? 

Allé pour vous aider à patienter voici ma collaboration avec @nossinou sur twitter.