Comment écrire une bonne histoire ?
C'est une question que tous les auteurs se posent. Beaucoup ne trouvent pas la réponse.
Vous est-il déjà arrivé de vous demander pourquoi vous aimiez ce film et moins celui-ci, ou pourquoi ce livre semblait plus...
But numéro trois : faire réfléchir. Faire la morale.
Doit-on obligatoirement avoir une morale ou soulever des questions existentielles ? À mon avis, non. C'est d'ailleurs un reproche qu'on voit parfois : « ça fait pas réfléchir ». Ah bon ? Et ça te gêne ? Pourquoi un livre, un film, ne pourrait pas se contenter d'émerveiller ? Pourquoi faut-il absolument une morale, aussi débile soit-t-elle, à la fin ?
Dans le film Joker (oui le salage continue), la morale de fin est en gros « mort aux riches ! Si on ne leur fait pas la peau maintenant à ces ordures, nous ne serons jamais heureux !». Et les gens ont adorés, exaltés par les scènes finales. La colère est un sentiment facilement transmissible. Mais cette morale, on l'a déjà appliquée en France, on a appelé ça La Terreur, c'était pas franchement cool, et au final ça n'a pas rendu les gens plus riches ou plus heureux, on peut même dire que dans un sens ils ont perdus la tête (comment ça elle est pas dôle ma blague ?).
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Fut un temps, la science-fiction prônait le « Sense of Wonder », c'est-à-dire imaginait des univers incroyables qui feraient rêver le spectateur (On retrouve un peu ça dans Avatar aujourd'hui). Mais avec l'arrivée de la guerre et de la bombe atomique, la science-fiction n'est plus devenue qu'une machine à imaginer le pire. Le post-apo avec Mad Max ou The last of us, les Dystopies avec 1984 ou Hunger Games... Je suis assez fan de ces œuvres, mais sachez qu'il existe d'autres possibilités. Si vous écrivez une histoire avec des robots, non, ils ne sont pas obligés de se retourner contre leur créateur pour mettre en abyme la méchanceté humaine. Par exemple, bien que je ne l'ait pas vu, le film Her, raconte l'histoire d'amour entre un homme et une IA. Au lieu de vouloir simplement refaire ce qui a été fait parce que vous trouvez ça génial, imaginez plutôt ce qui n'a pas été fait, ou prenez les choses à l'envers, sous un point de vue différent. C'est valable pour tous les genres : crime, policier etc...
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(Ci dessus I,Robot, le gentil robot)
Maintenant si vous voulez vraiment soulever des questions d'ordre philosophique ou bien des problèmes de société, vous pouvez le faire, mais à la condition que ce ne soit pas du niveau d'une conversation de PMU ou bien une espèce de pseudo réflexion sur « mais au fond, qu'est-ce que c'est qu'être un Homme ? ». C'est vu et revu, et si s'est pour sortir que le plus important c'est le pouvoir de l'amour ou la force de l'amitié, songez à envoyer un CV à Dorothée. Encore une fois je caricature, vous pouvez le faire, on a des très bons exemples : dans Interstellar on a la réplique « L'amour est la seule chose qui transcende l'espace et le temps », qui envoie du lourd, car là, dans la situation dans laquelle se trouvaient les personnages c'était lourd de sens.
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Posez-vous la question : est-ce que ma morale/question est éculée ?
Si la réponse est non, foncez, vous faites quelque chose de neuf. Si la réponse est oui, demandez-vous si vous apportez une nouvelle dimension à la réponse/morale que personne n'avait développée avant.
Ok, maintenant, je crois que vous êtes prêts pour la suite. Attention, ça va se compliquer...
