Nouvelle mode, nouveau coeur

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Deux jours se sont écoulés, durant lesquels de nombreux prétendants se sont présents à Daphné et Lilia.

-C'est incroyable le nombre d'hommes qui ce sont présentés à nous ! S'exclama Lilia.

-De plus, ce sont de très bons parties pour deux jeunes femmes tels que nous.

Lilia acquiesça à la réponse de Daphné tandis qu'Anthony paraissait désapprouvé ses propos.

-Vous n'épouserez aucun de ces hommes, maugréa-t-il.

-Pourquoi cela ? Daphné fronça ses sourcils cuivrés, puis reprit, Nous sommes capables de choisir qui nous voulons épouser, Anthony.

-Comme le Duc de Hastings ? Il portait son regard sur Lilia, ignorant sa sur.

-Quel est donc le soucis avec Monsieur le Duc ? Demanda Daphné.

Anthony et Lilia ne se quittèrent des yeux comme si ils se disputaient en silence. Cette bataille de regard pourrait durer des heures. Mais le vicomte, se décida d'élever la voix en premier.

-Daphné, sors s'il te plaît.

-Quoi ? Mais

-Sors immédiatement, l'interrompit-il. Sa voix était sec.

Daphné quitta la salle tout en montrant à Lilia un regard désolant.

-Comment osez-vous Anthony ?

-Mais de quoi

Elle ne le laissa continuer, Lilia avait le poing serré.

-Comment osez-vous vous comportez de la sorte avec votre sur ainsi que moi ?

-Je vous ai vu avec Simon l'autre soir, ce n'est pas l'homme que vous croyez.

Sa voix avait prit un air menaçant. Lilia écarquilla les yeux, puis elle afficha une expression alarmée puis de la colère et de la frustration.

-Tout d'abord, nous ne faisions que de discuter. Ensuite, ne me parlez pas de la conduite d'un autre homme tandis que la votre est désastreuse.

-Plaît-il ? Sa colère grandissait de plus en plus.

-Maria ? Est-ce bien cela ? La belle Italienne Hum bien-sur, je suis obligée de suivre les conseils, excusez-moi, les ordres d'un libertin pour me marier ? De toute manière, je ne me marierai en aucun cas cette année !

Elle prit la fuite vers la porte.

-Je ne vois plus cette femme.

-Dieu soit loué ! Elle prit les escalier puis une porte se mit à claquer, si fort, qu'on l'entendit jusqu'en France.

Les prochaines mondanités arrivait à grand pas et Violet emmener Lilia dans de multiples boutiques afin d'obtenir de nouvelles et sublimes robes. La vicomtesse demanda aux domestiques de coiffer Lilia sur les nouvelles tendances Françaises afin qu'elle se démarque. Surtout auprès du Duc.

-Violet, depuis que je vous ai parlé du Duc de Hastings

-Je vous retiens, ma chère. J'ai fais ceci car vous êtes la Dame de la saison et cela le sera encore plus avec toutes ces nouvelles choses. Bien, je m'en vais me préparer pour le bal. Elle quitta la chambre, un sourire malicieux encadré son visage.

Une fois prête, Lilia pu enfin s'admirer - ou plutôt se découvrir - dans une glace. Elle était vêtu d'une robe peu épaisse, d'un jaune clair si doux et comportait un long voile jaune par dessus. Les bretelles retombaient sur les épaules, elle avait un collier munie d'une jolie pierre brillante. De long gants blancs soyeux et des bijoux assortis. Ses longs cheveux avaient été détaché et doté d'un serre-tête avec de petites fleurs jaunes et blanches. Lilia pensait au Duc et aux danses qu'ils aillaient partager tout deux. Une sensation étrange déferlait dans son ventre, puis on l'appela pour partir.

Daphné et Lilia remerciaient le Ciel, Anthony ne pouvait se présenter à cette soirée car il avait trop de travail. Lilia se présenta aux hôtes, en prenant une grande inspiration elle se retourna et vit le Duc de Hastings. Il se mit à sourire.

-Bonsoir Lilia Hum, Mademoiselle De Barrau, s'excusa-t-il.

Elle faillit s'étrangler, submerger par l'envie de rire puis elle se figea tout en regardant Simon dans les yeux.

-Bonsoir votre Grâce.

Ils entamèrent une danse, puis deux et encore une troisième.

En arrivant dans la salle, la première chose qu'il vit et qu'il cherchait était Lilia. Mais cette fois ce n'était pas pareil. Elle était encore plus belle que les autres fois. Des images provocatrices lui vinrent à l'esprit et cela le rendait terriblement fou. Elle et lui ensemble, qui s'embrassent Qui se dévêtissent Et Simon fut interrompu par Madame Fatherington, il s'empressa de fuir après une discutions sur le temps de la veille.

Suites aux nombreuses valses que Simon et Lilia avaient partagé, ils finissent par repartir en direction de Violet.

-Monsieur le Duc, demain nous déjeunerons au parc et nous irons nous promener. Venez avec nous ! Je me ferais un plaisir de vous accueillir dans la petite troupe.

-Violet, le Duc est surement très occupé Elle plissait légèrement les yeux.

-Non, je n'ai rien de prévu. Je me joins à vous, Madame Bridgerton. C'était faux. Il était très occupé avec les affaires de son défunt père mais son corps - ou bien son cur - à parlé avant qu'il n'eut le temps d'y réfléchir. Simon ressent le besoin d'être aux cotés de Lilia, tout le temps. Il a envie d'elle, il la veut. Il la désir du plus profond de son âme. Il veut pouvoir la toucher, l'embrasser et lui faire tout sorte de chose obscène Simon n'avait jamais ressentit cela et de la peur se mit à le consommer. Il le sait. Il est fou d'elle, il l'aime ?

Lilia passa la nuit à rêver de Simon. Elle en parla avec Daphné afin de soulager ses tensions. Le déjeuner se passa à merveille mais la promenade, elle, fut Délicieuse

Simon et Lilia marchèrent tout deux sur le côté de la rêve, en discutant de toute sorte de chose.

Puis elle se mit à rire et à regarder le bel homme vêtu d'un costume noir.

-Etes-vous un débauché ? Demanda-t-elle.

-Je vous demande pardon ? Simon arqua un sourcil, surprit.

-On dit de vous que vous êtes un libertin, un débauché et d'autres termes que je ne comprends pas vraiment. Mais, est-ce vrai ?

-Oui, tout à fait.

-Plaît-il ? Ses yeux commencèrent à devenir rouges.

-C'est une plaisanterie, Lilia. Il se mit à rire très fort.

-Vous êtes un monstre, arrêtez de vous moquer de moi. Lilia essaya tant bien que mal à garder son fou-rire.

Simon prit une grande inspiration, ne sachant si oui ou non la vrai réponse allait la décevoir.

-Il fut un temps, je l'étais. L'époque des études, où l'on commence à devenir un homme

Oh, je vois. Lilia sentait une vague de soulagement l'envahir puis elle eut un sourire de fierté.

La Chronique des Bridgerton (revisité)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant