La Chronique des Bridgerton (revisité)

Le bal des Bridgerton

-Voyez-vous, je crois avoir une idée.
Lady Danbury faisait signe de la main à son amie pour qu'elle poursuive.
-Je vais organisé le prochain bal !
-C'est une excellente idée... Cependant, nous avons encore quelque chose à faire avant.
-Quoi donc ?
Lady Danbury se tourna lentement vers Lady Bridgerton et d'un sourir malicieux lui répondit.
-Nous devons mettre Lady Taylor dans la confidence.

Rosalie, Elisabeth et Victoria se promenait dans les grands jardins, accompagné de Lady Danbury et leur mère. Les soeurs de Rosalie s'installa dans l'herbe avec un drap soyeux tandis que les deux Lady restèrent à distance pour discuter.
-Vous comprenez bien que c'est important pour moi que Rosalie se marie...
-Evidemment ! Et Lady Bridgerton et moi avons eu une idée.
Lady Taylor inclina la tête, curieuse.
-Anthony, son cadet, cherche à se marier. C'est la prise parfaite.
-Oui vous avez raison... Mais Rosalie sera dur à convaincre. Et surtout, j'ai cru entendre dire qu'Anthony Bridgerton ne souhaitait pas tomber amoureux.
-Ne craigniez rien, les Bridgerton ont une drôle de faciliter à séduire tout le monde et je suis sur qu'Anthony a une faille : il finira par être séduit à son tour.

Rosalie comtemplait les roses rouges qui poussait lorsqu'on l'interrompu.
-Il fait beau n'est-ce pas ?
Elle poussa un hurlement de terreur, ce qui attirer les regards de tous.
-Bon sang !
-Rosalie ne jure pas, s'il te plaît, ordonna sa mère.
Elle relevait la tête vers celui qui a bien faillit la faire tomber dans les pommes.
-Monsieur Bridgerton ?
-Lui-même. Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous brusquer.
-Ce n'est rien... Je me suis ridiculisée toute seule.
Il se mit à rire.
-Je tenais à m'excuser pour l'autre soir. Ce n'est pas digne d'un gentleman.
Une tête cuivrée apparut sur le côté d'Anthony.
-N'avez vous pas besoin d'un chapperon ?
-Ma mère et Lady Danbury sont-
Rosalie fut coupée lorsqu'elle s'apperçut qu'elles avaient disparu.
-N'ont plus l'air d'être ici. Je vous accompagne. Je suis Daphné, la soeur d'Anthony.
Rosalie lui fit un sourire.
A qui ai-je l'honneur ?
-Rosalie Taylor.
Anthony s'échappa vers ses frères tandis que les deux femmes continuaient de discuter.
-Cherchez-vous à vous marier avec mon frère ?
Rosalie se brusqua et regdardait Daphné, presque terrifiée.
-Je crois que non.
-Je ne veux pas me marier.
-Pourquoi parlez-vous avec lui ? Je ne veux pas paraître trop franche mais en général, les femmes ne parlent pas de la pluie et du beau temps avec lui.
-Et bien... Je lui ai marché dessus, il a été fort déplaisant et il est venu s'excuser.
-Intéressant. Je voudrais revenir sur le fait que vous ne voulez pas vous marier.
Elle s'arrêta et prit les mains de Rosalie.
-Si vous sentez que vous aimez quelqu'un, ne rester pas sur votre choix. Un mariage d'amour, c'est de cela que vous rêvait, et c'est pour cela que vous dites ça.

Rosalie ne pouvait s'empêcher de penser à sa dicussion dans les jardins aujourd'hui. Elle comprenait mais à la fois, était scpétique. Pourquoi lui dire cela ?
Sa mère entre dans sa chambre, l'air toute amusée.
-Nous sommes invités au grand bal de Lady Bridgerton !
Ses soeurs, qui venaient d'entendre la grande nouvelle, arrivèrent dans la chambre toutes excitées.
-C'est merveilleux !
-Nous devons être les plus belles.
Rosalie se contenta de sourire.
-Quelque chose ne va pas ?
-J'ai eu une discussion avec la Duchesse de Hastings cette après-midi.
-Daphné ? La soeur d'Anthony ?
Jadis faisait signe à ses filles de quitter la pièce et prit les mains de Rosalie.
-Tu veux bien m'expliquer ?
-Elle m'a parlé du mariage et que ce que j'avais besoin c'est d'un mariage d'amour.
Un sourire illuminé le visage de sa mère.
-Je crois qu'elle a raison. Mais ne te mets pas la pression pour ça. Tu es jeune et belle, cela viendra rapidement sans que tu t'en aperçoivent.

Dans la chronique mondaine de Lady Whistledown, on parle de Rosalie et Anthony ayant eu une discussion. Que peut-il bien se tramer entre les familles Bridgerton et Taylor ?

Rosalie sirotait un peu de citronnade, epuisée par la chaleur du moment. Sa robe ne l'aidait pas. Mais il faut bien survivre à une soirée de plus.
-Mademoiselle Taylor ?
Elle se retourna gracieusement vers le voix qui l'interpelle.
-Colin Bridgerton.
-Oui, le frère d'Anthony.
Victoria, poussa sa soeur sans faire exprès.
-Excuse-moi, je ne t'ai pas fait mal ?
-Non, pas du tout. Tiens, tant que tu es là, Colin Bridgerton, Colin, voici ma soeur, Victoria.
-Enchantée.
-Tout le plaisir et pour moi. Rosalie, Anthony souhaite vous voir.
Elle le regardait, perplexe et il lui indiquait vers où il se trouvait. La jeune femme marche en sa direction lorsqu'il l'apperçut. Quelque chose l'intrigiait chez cette fille. Et il n'allait pas tarder à découvrir ce que c'était.
Il la prit par le bras et il marchait lentement dans la salle.
-Désolé de vous déranger pendant votre degstation, mais ma mère a insister pour que je vous invite à danser.
Il avait l'air décontenancé.
-Je sais que je ne suis pas la femme la plus plaisante sur cette Terre, mais vous pourriez éviter de faire cette tête en ma présence.
Il souffla.
-Ce n'est pas vous, c'est juste que je n'aime pas.
-Faites selblant d'apprécier, pour ne pas que je sois véxée.
Il s'arrêta et se retourna vers elle.
-M'accorderiez-vous cette danse, cela me ferait un vrai plaisir.
Elle se mit à sourir et posa sa main dans la sienne.
-N'en faite pas trop non plus.
Cette réflexion l'amusait, elle avait un sens de l'humour similaire au sien.
La musique retentit et la valse débutait. Plus ils tournoyaient ensemble, plus Anthony dévisageait Rosalie. C'était une femme sublime, gracieuse, aux traits sensible. Il le sentait.
-Vous voulez vous marier ?
Elle s'arrêta instantanément.
-Excusez-moi ?
Anthoy se figea et il prit une mine dépitée. Rosalie avait comprit que ses mots étaient sortit plus vite qu'il ne les a pensé.
-Je ne sais pas ce qui m'a prit, je voulais juste savoir ce que vous souhaitez, vos buts dans la vie.
Elle rigola nerveusement, presque ironiquement.
-Je ne souhaite pas vraiment discuter de cela, excusez-moi.
Elle s'en alla.

Rosalie se posait maintenant de nombreuses questions. Néanmoins, elle sait exactement pourquoi elle a fuit la conversation. Elle n'est plus vraiment sûr de ses convictions, le mariage, l'amour, lui paraîssent maintenant bien plus attirant qu'avant.