Anthony

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Anthony Bridgerton était un jeune vicomte. Il prit la place de son père très jeune, lorsqu'il mourra tragiquement. Sous son caractère virile se cache un homme prêt à tout pour sa famille, même gâcher son bonheur. Il était beau, convoité par de nombreuses jeunes demoiselles, les traits fins de son visage le distinguait et on le reconnaissait toujours avec ses cheveux typiques des Bridgerton. Une crinière brune époustouflante venue de leur défunt père. Il se pourrait que cette nouvelle saison mondaine fasse de lui, l'objet de tout les ragots ainsi que, peut-être, des scandales...

Anthony revenenait de sa maison de campagne afin de reprendre son activité à Londres. Il a aussi tout un plan qui prévoit d'être marié avant la fin de cette saison. Par chance, les yeux sont tous rivés sur la Duchesse de Hastings et son premier enfant, James. Il avait établi toute une liste de prétendante et comptait les rencontrer chacune jusqu'à trouver la femme parfaite... Qu'il n'aimerait jamais. Il souhaitait qu'elle soit gentille, disciplinée et qu'elle sache faire tout ce qu'une dame de haut rang devrait faire. Il était exigeant mais il veut la meilleure vicomtesse possible, comme sa mère l'est.



La grande journée où les jeunes demoiselles font leur entrée dans la société était arrivé et la Bridgerton's House est toute retournée.

-Eloïse ? Es-tu prête ?
-...
-Eloïse ? C'est  bientôt l'heure. Violet Bridgerton s'impatientait.
-...
-Bon dieu, il faut qu'elle ouvre cette porte.
-Surveillez votre langage, Anthony. Il leva les yeux au plafond.
Toute la troupe était devant la porte d'Eloïse, qui allait faire son entrée dans l'heure qui suit.
-Vous pensez qu'elle sortira ?
-Hyacinthe. Elle se mit à rire puis arrêta lorsqu'elle vit le regard de sa mère.
Puis la porte s'ouvre. Les servantes sortirent toutes, une expression de stupeur sur leurs visages. et Eloïse, dans sa majestueuse robe et les grandes plumes qui ornait sa coiffe, sortit.
-Je ne veux pas un seul mot. Mère, le Whistledown n'est toujours pas sortit ? C'est la seule chose qui me permettrait de me sentir mieux.
-Malheureusement, non. Dépechons, il ne nous reste que peu de temps.

Les frères Bridgerton, sauf le plus jeune, était réuni dans un carosse. Benedict ne pu s'empêcher de parler.
-C'est bien aujourd'hui que tu fais tes recherches pour trouver une épouse ?
Colin se mit à rire.
-Au moins je suis le seul d'entre nous qui rendra fière notre mère.
Les deux jeunes ne dirent plus rien.
-La jeune Solène Midsine, elle serait parfaite ? Répliqua Colin. Benedict se pinçait les lèvres pour étouffer son rire.
-C'est très drôle. Je ne cherche pas l'amour tout simplement une femme capable d'être Vicomtesse.
-Et plutôt jolie, n'est-ce-pas ?
-Je ne dirais rien. Continue de me chercher, Benedict et tu ne reverras pas la lumière du jour.
Colin et Benedict éclatèrent de rire.
-Et vous alors ?
-On prend une autre année sabatique.
-Comme chaque année, rétorqua Anthony.

Chez Lady Danbury, qui avait invité une ancienne amie ainsi que trois jeunes filles, l'anxiété monte à vive allure.
-Lady Danbury ! Merci encore pour votre invitation. Je suis confuse nous sommes vraiment en retard !
-Bienvenue chez moi. Ne perdons plus de temps, allons nous préparer.
Lady Taylor revenait d'Ecosse, Pays dans lequel elle était partie pour fuir la famille de son défunt mari. Elle voulait retourner à Londres pour assurer un avenir aux filles dont elle s'occupe.
-D'abord, je voudrais vous présenter Victoria et Elisabeth. Voici Rosalie la plus jeune.
-La fameuse petite fille que vous avez elevée ?
-Tout à fait. Ses parents... L'ont laissés à une de mes domestiques, juste avant mon départ. Elle reste ma fille tout de même.
Un sourir se glissa sur les lèvres de Rosalie.
-Nous en discuterons plus tard, autour d'une bonne tasse de thé, Répliqua Lady Danbury.


L'heure avancée à grande allure, et le moment tant attendu s'approchait à grand pas. Eloïse et sa mère, Violet, s'occupait des dernières retouches avant de faire son entrée tandis que d'autres jeunes filles passaient la grande porte blanche.
-Mère, je ne vais pas y arriver, elle tremblait.
-Eloïse, vous êtes courageuse et même d'une confiance hors-norme. Votre attitude m'étonne beaucoup, qu'est-ce qu'il peut bien impressionner ma fille la plus bornée ?
-La Reine, un homme qui souhaiterait faire ma connaissance, toute sorte d'absurditée. Eloïse, qui goûtait au regard amère de sa mère, s'éclaircit la voix :
-Ce que je veux dire, c'est que je ne me sens pas prête pour tout cela. Je veux faire des études, voyager... Ses yeux se remplirent de larmes.
-Ma chère, si vous pouviez, si cela était possible je n'hésiterais pas une seule seconde. Peut être que cela changera mais pour l'instant vous devez juste être une Bridgerton bien élevée et bien-sur, prête à se marier.
-Mademoiselle Eloïse Bridgerton, accompagnée par la Vicomtesse Bridgerton.



La Chronique des Bridgerton (revisité)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant