Départ

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Ne sachant pourquoi, Lilia était heureuse de la réponse du Duc. Il y a une raison, mais elle n'arrive pas à trouver.

La journée était pluvieuse, donc Lilia et Daphné avaient décidé de rester à Bridgerton's House. L'une faisait du piano et l'autre lisait la chronique mondaine de Lady Whistledown.

-Oh... Fit Daphné, le cur remplit d'amour.

-Que se passe-t-il ?

-Lady Whistledown parle de toi.

-Elle doit surement parler de ma nouvelle toilette, dit Lilia, toujours concentrée à faire glisser ses doigts sur les touches.

-Oui et Non. Daphné se mit à rire.

-Alors de quoi ?

-Du Duc de Hastings.

Une mélodie des plus désagréable venait de sortir de l'instrument.

-Tu sembles intéressée n'est-ce-pas ?

Lila lâchait un grognement des moins gracieux, puis après une seconde d'hésitation, arracha le bout de papier des mains de Daphné. Cela la faisait rire. Lilia, impatiente, eu des papillons dans le ventre en lisant le texte.

Dans un affolant coup de porte, une domestique passa sa tête. Nous ne savons pas si elle est très heureuse ou sur le point de s'évanouir.

-Madame ! S'écria la jeune femme.

-Je vous écoute.

-Le Duc ! Il est ici Pour vous voir !

Lilia cru se sentir se volatiliser. Simon Mais que fait-il ici ? Sans plus tarder elle se dirigea dans le hall de la maison. Il était là, devant elle, de l'eau de pluie dégoulinant avec un bouquet de fleur à la main.

-Que faites vous ? Lilia souriait mais elle se sentait perdue.

-Je suis venu vous voir et vous apportez des fleurs Hum, elles sont trempés

-C'est l'intention qui compte votre grâce Elle se mit à éclater de rire, cela faisait chavirer le cur de Simon. Je les accepte avec grand plaisir ! Quelle douce attention Son cur se remplissait de joie. Avant d'être brisé en petits morceaux.

Simon lui déclara quelques chose, c'était terrifiant. Ces mots la transpercèrent et pourtant c'est comme si elle n'avait rien entendu.

-Pardon ? Je Je ne comprends pas.

-Je dois partir, les affaires de mon père sont réglées. J'ai beaucoup à faire ailleurs, je m'en excuse. Il faut que je parte pour ne pas vous faire plus de mal. J'ai dis que je ne me marierai jamais et je pense que vous avez tendance à l'oublier Je vous apprécie beaucoup Lilia. Au revoir. Il savait qu'il avait était trop franc voir même, blessant.

La porte se ferma. On n'entendit plus que les gouttes d'eau taper sur les fenêtres. Lilia restait bouche-bée, sans bouger. Elle eut un déclic, comme un éclair.

-Ouvrez cette porte.

Lilia se mit à courir vers la route et avec de la chance, Simon ne serait pas encore partit. Elle le vit, sur son cheval qui commençait à s'éloigner.

-Simon ! Ne partez pas ! Son cri fut effroyable et prit d'un chagrin immense, elle se laissa pleurer toutes les larmes de son corps. Elle entendait encore chaque mots qu'il a prononcé.

Il se retourna - chose qu'il n'aurait jamais du faire - et il s'en alla, remplit de tristesse.

Lilia était trempée, seule, avec l'impression qu'on venait de lui arracher le cur de sa poitrine. Daphné s'empressa de ramener Lilia à l'intérieur. Elle avait été séché puis elle s'est changée dans une tenue plus confortable. Lilia était au lit munie d'une tasse de thé chaud, elle avait les paupières gonflés et les joues rouges. Daphné rentra dans la chambre avec une assiette de biscuit.

-Comment vas-tu ? J'ai apporté des petites friandises.

-Je vais Je ne sais pas vraiment Mais merci pour ton attention, cela me fait plaisir.

Daphné scruta délicatement la jeune femme puis elle laissa sa curiosité prendre le dessus.

-Simon... Il est partit Lilia raconta toute l'histoire en laissant tomber quelques larmes.

-Oh je suis tellement désolé Je vais te laisser dormir. Daphné s'en alla pour se cacher mais avant, a raconté le terrible après-midi de Lilia à sa mère.

Violet du se résoudre à parler avec elle de cette histoire.

-Comment allez vous, ma chère ?

-Daphné vous a raconté ? Tant mieux Je n'ai plus le courage d'expliquer de nouveau.

-Je suis navrée pour vous, vous aviez l'air de tellement l'apprécier. Lilia, ne vous découragez pas. Il y aura bien d'autres hommes pour vous.

-Mais je n'en veux aucuns autres Ses yeux commencèrent à se remplir de larmes.

Violet la prit dans ses bras.

-Je sais Je sais Quand j'ai perdu mon mari, j'avais l'impression que mon monde partait en fumé. Mais j'avais mes enfants. Et puis, le temps passe, on se reconstruit et on va mieux. Reposez-vous, ma chère. Bonne nuit.

-Bonne nuit, Violet. Et, je suis désolée pour votre mari

Violet lui sourit puis sortit de la chambre. Lilia réussi à s'endormir. Elle passa la pire nuit de sa vie. Mais, ce n'est peut être pas la dernière

La Chronique des Bridgerton (revisité)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant