Leolio

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Depuis quelques jours, je ne faisais que me torturer l'esprit en me demandant si j'étais assez belle.

Si Hisoka ne m'avais pas lâchée pour une autre plus belle que moi, si je n'étais pas naïve de croire qu'il m'avait vraiment aimé et que je n'étais au final qu'une victime qui l'hébergeait parce qu'il n'avait nul part où aller.

À un moment, Leolio remarqua que je n'allais pas très bien. Alors il me posa la question de ce qui n'allait pas :

- Je complexe. Est-ce que au final Hisoka ne s'est pas juste servi de ma naïveté ? Et puis qu'est ce qu'il a bien pu me trouver ?

Leolio cessa de sourire, il se mit derrière moi en me prenant les bras en me tirant vers le miroir :

- Ne me dis pas que tu trouves ça horrible à regarder ? Me dit-il en pointant mon reflet du doigt.

- Je ...

- Tu fais tomber des dizaines d'hommes rien qu'à ton sourire alors retire immédiatement ce que tu viens de dire.

Je me mordais la lèvre avant de me jeter dans ses bras :

- Tu es vraiment quelqu'un de génial Leolio.

Il rougit en posant ses deux mains dans mon dos :

- Toi aussi. Allez, arrête de penser à cet imbécile. Il sait pas ce qu'il rate. On va se changer les idées.

Suites à ça, tout les jours il y avait une nouvelle activité. Nous sortions à un endroit différent toute la semaine. À la fin de la semaine, Leolio repartit pour continuer ses études en médecine.

J'appris par hasard, qu'il avait demandé une autorisation pour prendre congé une semaine pour m'aider à aller mieux.

Quand il rentra, je l'attendais assise encore touchée de ce que l'on m'avait dit :

- Bonsoir.

Je restais silencieuse. Il vint pour me prendre les épaules :

- Ça ne va pas ?

Je me mordis la lèvre et il commença à paniquer :

- Il est revenu ? Tu l'as croisé ?

Je ne pus m'empêcher de sourire :

- Non, tout va bien. J'ai appris que tu avais demandé une pause d'une semaine pour venir m'aider à aller mieux.

Il devint cramoisi en un instant. Il baissa le regard et se gratta l'arrière du crâne :

- Je ... ça me faisait mal de te voir comme ça ... donc j'ai voulu t'aider à l'oublier un peu.

Je souriais touchée de sa confession :

- Merci.

Je m'approchais pour me mettre dans ses bras :

- Vous êtes des amis incroyable avec les garçons.

Il souria :

- Normal c'est parce que c'est nous.

Je rigolais en lui tapant la tête :

- Met ton ego de côté un moment tu veux.

Il souria avant de s'asseoir :

- Mmm ... ça à l'air bon.

- Ça l'est aussi.

Nous partions en fou rire avant de manger :

- Demain j'irais faire des recherches sur ma famille.

- Tu pense trouver des informations ?

Il englouti un morceau de nourriture :

- Oui, au moins sur leur disparition.

- Comment ils ont disparus ?

- Eh bien ... mes souvenirs sont assez vague mais ... je réentends très clairement mon père adoptif me dire de rester cacher quoiqu'il arrive ... jusqu'au silence total pour pas que l'on me trouve.

- Qui donc ?

Je haussais les épaules :

- À vrai dire je n'en sais rien. La police ou bien un groupe adverse. Tout ce que j'ai pu entendre avant le silence total, c'était le combat qu'ils ont fait avant de se faire amener de forces.

- Tu t'es retrouvée seule ?

- Oui. Il n'y avait plus personne.

- Tu avais quel âge ?

- 10 ans.

Il s'étouffa :

- Ça fait 8 ans que tu es toute seule ?!!!

J'acquiesais :

- Je n'ai pas pu rester en ville, tout le monde connaissait mon visage et m j'aurais eut des problèmes. En temps normal, ils étaient toujours là pour m'aider en cas de pépins.

- Ils ? C'étaient des hommes ?

- Oui, que des hommes. Ils formaient un groupe de 6.
Le bras droit c'était Nori, un vrai sucre d'orge avec moi, rigolais je.

Je souriais encore plus en me souvenant de leurs visages :

- Il y avait les jumeaux : Nao et Mao qui me gardaient quand je ne pouvais pas venir.
Shun c'était celui qui avait du charisme et qui embrouillait les vendeurs. Il m'a appris beaucoup de choses notamment comment faire tomber les garçons.

Leolio rougit soudainement :

- Aiko c'est celui qui me chouchoutait comme personne avec des petites friandises ou autres. Bien qu'on l'ai engueulé plusieurs fois pour qu'il arrête.

Nous partions en fou rire :

- Nori, Nao, Mao, Shun et Aiko. Ça fait cinq, il en manque un.

- Oui, le chef, que je considérais comme mon père, il s'appelait Kowai. Il était dur avec moi parfois mais autrement, il prenait soin de moi en me disant que son plus grand trésor, c'était moi. Il me surnommais "Chou". Il m'a presque tout appris, les armes, le vol, les combats aux corps à corps, l'art de mentir et le Nen. Quand on apprend ça enfant, ça fait parti de notre vie, de notre éducation.

Je souriais :

- Donc j'ai su me débrouiller quand ils ont disparu. Mais il restait encore de l'honnêteté en moi donc je ne volais pas tout le temps et avec le temp je me suis retrouvée à la Tour Céleste où, je suis tombée sur Hisoka dans la rue et un peu plus tard, j'ai rencontrée Gon et Kirua.

Leolio et moi continuions de discuter jusqu'à ce que je commence à bailler :

- Ah !!! Il faut aller dormir.

Je le saluais et partait me coucher. Avant de fermer les yeux, je pensais à ma famille.

(Ils sont encore vivants. Je le sais.)

Une Fille Différente [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant