Moi je t'abandonnerais pas ...

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Ce Hisoka est vraiment un drôle d'énergumène.

À peine rencontré, il veut déjà me tuer. Vraiment pas net.

Et son obsession de fruits mûrs m'exaspère au plus haut point. Genre je suis un kiwi quoi (idée d'une de mes abonnées 😂 j'espère que tu te reconnaîtra 😭).

Bref, il me déstabilise légèrement.

Ça va faire maintenant trois mois à peu près que j'ai rencontré Gon et Kirua.

Tout deux (enfin plutôt Gon) sont venus me voir pour faire plus connaissance. Kirua s'est un peu détendu et me fait confiance.

En fait, quand nous étions seuls tout les deux dans la chambre de Gon, je lui ai prouvé que nous n'étions pas si différents lui et moi dans notre manière de penser :

- Tu sais Kirua, on est à peu près pareil toi et moi.

- Comment ça ?

- On voit des choses sur le visage des gens, invisible aux autres. Leur manières de réagir est tout à fait prévisible pour nous tandis que pour les autres, ce n'est que leur personnalité.

- Je vois ce que tu veux dire. Mais pourquoi tu me dis ça ?

- Si j'en crois tes expressions quand je réponds aux questions de Gon, tu n'as toujours pas compris comment je fonctionnais. Je me trompe ?

Il fit la moue :

- Non.

- Tu ne me fais pas confiance.

- Non.

- Tant mieux.

Il parut assez surpris de ma réponse :

- Je ne sais rien de toi, mais je vois bien que tu as vécu dans une éducation où la confiance n'a pas sa place. Et je comprends parfaitement le fait que tu ais du mal à accorder ta confiance à d'autres que Gon.

Gon rentra dans la pièce :

- Et toi ? Tu nous fais confiance ?

Je souriais avant de m'allonger sur le sol où nous étions assis :

- Non. J'aimerai bien crois moi mais j'ai subie trop de trahison pour refaire confiance à quelqu'un.
En fait, j'ai été tellement méfiante et solitaire ces dernières années que je ne peux pas passer une journée sans croire que quelqu'un veut ma peau.

Gon s'asseya à côté de moi avec un sourire :

- Moi je te fais confiance. Et même si tu ne veux pas, je veux que tu saches que toi aussi tu peux nous faire confiance.

- Merci Gon.

Une chose me trottait dans l'esprit :

- Dites, vous connaissez Hisoka ?

Ils palissaient :

- Tu le connais ?!!!

- Je l'ai bousculé dans la rue, le lendemain il a empêcher qu'on m'agresse et depuis il ne se passe pas un jour sans que je le croise même en l'évitant.

- Tu devrais te méfier, me fit remarquer Kirua.

- Je le sais bien. Mais il me parle du fait que je devrais mûrir avant de me combattre.

Gon me raconta tout de leurs rencontres jusqu'à leurs combats où il lui avait rendus le badges de celui-ci :

- Il tue sans le moindre remords.

- Je sais Kirua, il a tué l'homme qui m'agressais.

- Hein ?!!!

Gon était choqué mais Kirua gardait un visage froid. Je réfléchissais :

- Tuer ... tuer ... mais oui !!!

Gon et Kirua me regardaient sans comprendre :

- À quoi pensais tu ?

Je pointais Kirua du doigts :

- Je me disais bien que ton aura me disait quelque chose. Tu es un assasin, vrai ?

- J'étais.

- Pardon.

Gon me regardait émerveillé :

- Comment tu sais reconnaître une aura d'assassin ?

- Y a pas que l'aura en réalité, il suffit de voir la confiance que Kirua a en ses capacités, ainsi que sa façon de marcher. Tes pas sont silencieux, ta respiration est calme et lente. Ton regard observe tout ce qui t'entoure et analyse en permanence chaques détails et chaques personnes sont enregistrés dans ta mémoire. Pour ton aura, il faut juste remarquer que tu n'aurais aucun mal à éliminer une personne de sang-froid.

- Et moi ? Tu vois quoi ?

Gon sautillait sur place :

- Toi, rien que les premiers instants, on se sent protéger même aimer rien qu'en croisant ton regard. Ton regard est sincère et chaleureux. Ton sourire est toujours présent. C'est comme une lumière qui guide celui qui en a besoin. Pour ton aura, c'est assez puissant mais tu n'as pas encore découvert toutes tes capacités. Là-dessus je ne peux pas t'aider désolé.

- Hi Hi ... t'as entendu Kirua ?

Il courait tout content :

- Et toi Alena ? Qu'est-ce que tu penses de ton aura ?

Je fixais Kirua avant de regarder mon verre de limonade :

- Pour le meurtre, c'est la même que Kirua. Sauf que moi je ne suis pas une professionnelle depuis ma naissance.

- Tu as déjà tuer ? Me demanda Gon.

- Tuer ... j'ai tuée avant même d'apprendre à écrire mon prénom. J'étais trop jeune pour comprendre comment voler sans se faire attraper. Alors on me disait : tu tue celui qui te vois et tu cours.

- C'est tes parents qui t'ont appris ?

- Pfff ... mes parents m'ont vendus à  un groupe de voleurs avant de se faire tuer par les voleurs eux-mêmes.

Je rigolais indifférente :

- C'était des imbéciles. Ils n'ont eus que ce qui méritaient. Si je devais considérer des personnes comme ma famille c'est bien les voleurs qui m'ont acheter. Ils étaient durs avec moi mais ça partait d'une bonne intention.

- En tout cas, moi je t'abandonnerais pas.

- Gon, c'est gentil merci.

Ce garçon était vraiment trop gentil. Même Kirua semblait ému à chacun des compliments que lui faisait son ami.

- Bref, qui veut la dernière part de pizza ?

- MOI !!!!

- MOI !!!!

Ils commencèrent à se chamailler pour au final la couper en deux. Nous rigolions ainsi durant toute la soirée avant d'aller se coucher sous le coup de la fatigue.

Une Fille Différente [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant