Chapitre 4

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ATTENTION, IL Y A UN PEU DE SOMBRE DANS LE DÉBUT DU CHAPITRE. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lirez.

PDV AMY

Il utilisa son couteau pour déchirer mon haut, me laissant en sous-vêtements, attachée à un mur dans cette pièce sombre et crasseuse, devant un pervers au sourire sadique. La pièce était froide, et je pouvais sentir l'humidité sur ma peau exposée. Mon cœur battait la chamade alors qu'il approchait avec une lueur malveillante dans les yeux. Ensuite, il commença à m'entailler le ventre, chaque coup de son couteau créant une douleur brûlante qui se propageait dans tout mon corps. Je pleurais, suppliant le nom de mon coéquipier, même si un sort l'empêchait d'entendre le moindre son.

Je me débattais, le suppliant d'arrêter, mais il continuait avec une cruauté sans égale, savourant chaque instant de ma souffrance. Je commençais à voir flou lorsque le mur de la porte fut brisé en mille morceaux par un Natsu furieux, enveloppé de flammes ardentes. Il me vit, et son feu apparut violemment, illuminant la pièce sombre. Une chaleur réconfortante envahit l'espace, balayant l'angoisse que je ressentais. Puis, je perdis connaissance, le bruit de la destruction se mêlant à mes pensées.

En me forçant à ouvrir les yeux, je vis cet homme détestable dans un état pitoyable, son corps brûlé et saignant. Je tournai mon regard vers Natsu, qui avait toujours cette lueur protectrice dans les yeux, et lui murmurai faiblement :

— Merci... et pardon.

PDV NATSU

Je l'ai entendue dire « merci et pardon » avant qu'elle ne s'évanouisse. Je la regardai, réalisant qu'elle avait souffert à cause de moi. La rage et la culpabilité me dévoraient. Je devais la protéger à tout prix. Je l'emmenai pour qu'elle se fasse soigner de ses blessures. Une fois à l'hôtel, alors qu'elle dormait, je rendis la valise au commanditaire et récupérai la récompense. Mon esprit était encore hanté par la vision de sa souffrance.

En revenant, je remarquai qu'Amy avait disparu. Je la cherchai partout, mon cœur battant la chamade. En ouvrant la porte de la salle de bain, je la vis en train de s'habiller, en sous-vêtements. Elle ne semblait même pas réaliser que j'étais là. Je l'observai de haut en bas, fasciné par sa beauté, avant de devenir aussi rouge que mes flammes.

 — JE SUIS DÉSOLÉ, AMY ! JE... JE...

Je ne pus finir ma phrase. Pourquoi réagissais-je ainsi ? J'avais déjà vu Lucy en sous-vêtements, et même nue, mais avec Amy, c'était différent. Pourquoi je ne comprenais plus rien ? Je m'assis sur le lit, mon cœur battant, et réfléchis. Je ne remarquai pas qu'Amy était sortie de la salle de bain, portant une nuisette légère qui épousait ses formes. Ce n'est que lorsqu'elle s'assit à côté de moi qu'elle murmura :

Amy — Désolée.

Elle avait retiré ses bandages ; toutes ses blessures étaient déjà refermées, sauf une. Je vis du sang couler et, instinctivement, je plaçai ma bouche sur la plaie, aspirant le sang avant de lécher la blessure pour en enlever toute trace. La chaleur de sa peau contre la mienne envoya des frissons dans tout mon corps. Après avoir pris conscience de mon acte, je devins rouge, réalisant à quel point ma réaction était impulsive.

— De... désolé, Amy, c'était instinctif. Je ne voulais pas...

Je ne pus finir ma phrase. Elle m'embrassa soudainement, et je lui répondis sans réfléchir, une vague de chaleur envahissant mon être. Notre baiser était sauvage et brûlant, comme un feu d'artifice éclatant dans la nuit. Mais elle s'évanouit juste après, me laissant perplexe. Je laissai échapper un soupir, l'allongeant délicatement dans le lit. Je remarquai qu'elle était brûlante, une chaleur anormale émanant de son corps.

Demain, nous retournerions à la guilde. Je devais m'occuper d'elle et veiller sur elle cette nuit... Je restai à ses côtés, prêt à la protéger de tout danger.

La nuit s'étira lentement, chaque minute semblant un éternel combat contre l'angoisse qui me rongeait. Je restai éveillé, mes pensées tourbillonnant autour ses mots résonnaient dans ma tête : « Merci et pardon ». Pourquoi avait-elle dit cela ? Elle ne devrait pas avoir à s'excuser pour ce qu'elle avait vécu.

Je tournai lentement la tête vers elle, contemplant son visage paisible. Ses longs cheveux s'étendaient en cascade sur l'oreiller, et un doux parfum de fleurs s'élevait de sa peau. C'était une odeur envoûtante, mélangée à celle de la terre, et je réalisai que je ne pouvais pas m'empêcher d'inhaler son odeur, de me perdre dans cette sensation de réconfort qu'elle apportait.

Mais la tranquillité fut bientôt troublée par des souvenirs de ce qu'elle avait subi. La colère m'envahit à nouveau. Je jurai de la protéger, non seulement contre les menaces extérieures, mais aussi contre ses propres démons intérieurs. Elle avait besoin de moi.

À l'aube, je me levai avec détermination. Avant de la réveiller, je pris le temps de ranger nos affaires, veillant à ne rien oublier. Chaque geste était empreint de l'urgence de la situation. Je savais que nous devions parler, aborder ce qui s'était passé, mais j'avais aussi hâte de voir son sourire, celui qui éclairait mes journées sombres. Je m'approchai d'elle, caressant doucement son visage pour la réveiller.

 — Amy... Réveille-toi.

Ses yeux s'ouvrirent lentement, mais je remarquai qu'elle avait une température anormale. Son front était brûlant, et elle avait l'air d'être dans un état semi-conscient. Je sentais la panique monter en moi.

Amy — Qu'est-ce qui... se passe ? (sa voix était faible, presque un murmure, et son regard était embrouillé)

— Tu es brûlante de fièvre. On doit te faire soigner.

Elle cligna des yeux, essayant de se concentrer sur ma voix, mais je pouvais voir qu'elle avait du mal à rester éveillée. Ses lèvres étaient sèches, et elle avait l'air épuisée.

Amy — Natsu... je suis désolée...

Je pris une profonde inspiration, cherchant les mots justes pour la rassurer. Je ne voulais pas qu'elle se sente coupable de quoi que ce soit.

— Tu n'as pas à t'excuser, Amy. Je suis là, je te protégerai.

Elle hocha faiblement la tête, mais je pouvais voir l'inquiétude dans ses yeux. Je sentais que la fièvre la consumait, et je savais qu'il fallait agir rapidement. Je savais que seule Wendy avait les capacités de soigner Amy. Cette pensée me pressait d'agir.

Je pris le temps de l'habiller chaudement avant de partir, en ajoutant mon écharpe autour de son cou. j'espérais qu'elle pourrait peut-être l'aider à se rétablir. Je la pris dans mes bras, la portant doucement, et je me dirigeai vers la sortie, prêt à braver la tempête. La pluie battante frappait contre les vitres, mais je ne laissai pas cela m'arrêter. Amy avait besoin de moi.

Note de l'auteur :

Va-t-elle se rappeler de ce baiser flamboyant ? Cette nuit marquera-t-elle un tournant dans leur relation ? Quelles épreuves les attendent dans le futur? La suite vous réserve des surprises...




l'histoire d'amy ( reecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant