Chapitre 4

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Une fois mon père rassuré sur mon état nous quittâmes le poste pour prendre la direction de mon appartement. Je monte sur la place passager à côté de mon père en prenant mon chien sur mes genoux. Je jette un bref coup d'œil dans le rétroviseur de la voiture pour voir le poste rapetisser de plus en plus alors que mes doigts s'attardent dans le pellage noir et blanc de mon chien pensive je porte mon regard sur la forêt qui défile le long de la route en entendant mon père soupirer.

Je sais très bien qu'il a eu peur pour moi quand Marc l'appelé aujourd'hui, je sais aussi que la conversation qu'ils ont échanger le travail. Je ne sais pas vraiment si je dois lui en parler et le questionner ou bien ne pas m'en mêler. Je sais aussi que la curiosité est un vilain défaut mais je déteste quand il me cache des choses.

- Papa... De quoi t'as parler Marc en plus de mon accident avec le loup ? Je lui demande d'un ton hésitant en reportant mon regard sur son visage de profil.

Il resserre ses doigts sur le volant avant de laisser un énième soupire avant de sortir de sa potière son paquet de cigarette et son briquet. Il en prend une l'allume et tire une longue tafe avant de me jeter un bref coup d'œil.

- Rien de bien important ma puce, il m'a juste conseillé de ne pas te laisser toute seule au café se soir. Car il pense que la bête pourrait te pister et faire de toi sa prochaine victime. Je réponds-t-il en laissant échapper une nouvelle bouffer de sa cigarette.

- Mmmh... Et tu vas le faire ? je lui pose la question en m'accoudant à ma portière.

- Je pense... Le loup plus le meurtrier qui cour toujours je ne pense pas que ce sois une bonne idée que tu restes seule là-haut. Me répond -il en s'engageant sur l'autoroute.

- Papaa... Je suis une grande fille et puis je suis certes toute seule mais je sais me défendre. Dis-je exaspéré de voir qu'il est près à faire tout ce que Marc dit.

- Ma chérie, tu sais il n'a pas tort on parle quand même d'un animal sauvage qui a gouté à la chaire humaine de plus il y a toujours un meurtrier non identifié dans la nature. Me répondit-il en se garant sur le parking du restaurant bondé.

Je l'observe retirer les clés du contact et se tourner vers moi son cigare entre ses doigts de la main gauche. Ses yeux sont plantés dans les miens tandis que de sa main droite il caresse ma joue d'un air songeur.

- Meurtrier ou loup sauvage, ils ne me font pas que l'un comme l'autre car je sais pertinemment qu'il y a une patrouille qui passe pratiquement toutes les heures, de plus on fusil me permettra de me débarrasser de ce loup si jamais il me suit. Je lui réponds en prenant un air faussement méchant.

Mon père rigole et me donne une pichenette sur le fond.

- Toi tuer un loup sauvage déjà que tu pleures devant Bambi et en plus si je me souviens bien tu es la défenseuse des droits des animaux sauvage. Tu as oublié comment étant enfant tu me menais la vie dure quand j'allais à la chasse tu trouvais toujours le moyens de cacher mes balles de fusil ou mes affaires. Alors excuse moi mais j'ai du mal à t'imaginer tirer sur un loup. Dit-il en changeant ses lunettes de soleil pour ses lunette de vus puis il ouvre la portière et sors de la voiture.

Je pousse un grognement de frustration j'attrape mon chien et le garde dans mes bras, elle gigotte dans mes bras avant d'enfuir son museau dans mon cou avant de s'endormir.

- Et bien, je sais remettre mes convictions à plus tard enfin je ne bouge pas de chez moi j'étais là avant ; Je réponds sèchement en le laissant devant le restaurant.

Je l'entends rire et me dire que je me comporte comme une enfant, je l'ai ignoré et je suis montée dans mon appartement en boudant.

Ellipse de la fin d'après-midi – 21h30

La nuit est tombée depuis bientôt une heure, quand je regarde par ma fenêtre il pleut des cordes. Je ne peux pratiquement rien voir à pars les lueur de l'enseigne flou du café qui se reflète dans le brouillard épais causé par l'eau. Il va y avoir un orage ce soir et sa va faire beaucoup de bruit, je le constate car comme à son habitude elle se cache dans mon placard sur ma pile de vêtements en laine. Je profite de ce moment pour vérifier que ma porte d'entrée et mes fenêtres soient bien fermées avant de prendre mon pyjama et mes serviettes. En passant devant la télé je l'allume pour mettre les Simpson en fond sonore dans l'appartement afin de couvrir le bruit du tonnerre.

Une fois cela fait je me dirige dans la salle de bain j'ouvre le robinet de la baignoire et me fais couler un bain chaud en ajoutant un bombe de bain aux amandes. Pendant que le bain coule je me brosse les dents, noue mes cheveux en chignon haut et je finis par me déshabiller puis j'entre doucement dans mon bain en sifflant de plaisir alors que l'eau réchauffe mon corp. Je m'allonge en repausant mon coup contre une serviette pauser sur le rebord de la baignoire et je ferme les yeux pour écouter les voix de Lisa et Bart qui se chamaille encore. Le tonnerre n'est qu'un grondement sourd dans l'appartement puis doucement je sombre dans le sommeille me laissant bercer par les bruits extérieur et la chaleur du bain.

Après une heure passée dans mon bain je sens une petite truffe renifler puis lécher ma main. Je me redresse, frotte mes yeux avec ma main libre avant de m'étirer. Je caresse mon chien, je finis de me laver et je me mets en pyjama. La télé fonctionne toujours mais les Simpson marchent toujours et montre un énième épisode. Je passe dans ma cuisine me serre une tasse de chocolat chaud avec un surplus de chantilly et un paquet de cookies, je pause le tout sur la table avant de m'en rouler dans un plaide et de m'installer dans mon canapé. Kiko me rejoints et se pause derrière mes jambes en pausant sa tête sur le haut de ma cuisse.

Les épisodes défilent quand soudain un coup de tonnerre résonne plus fort que les précédents ce qui a pour cause de faire sauter les plomb plongeant mon appartement dans le noir. Je pousse un cris de surprise et reste immobile pensant que ça allait revenir normal. Mais les minutes ne passent rien ne se passe je souffle et me lève en utilisant la lampe de mon téléphone je me dirige vers mon disjoncteur qui se trouve entre ma porte d'entrée et de la porte ma terrasse.

Une fois devant mon regard est attirer par l'extérieur malgré la pluie et la coupure de courant je distingue les feu d'une voiture qui ne ressemble pas du tout à ceux de la police. Je me demande finalement si c'est une bonne idée de remettre le courant. La main tremblante au-dessus de la petite manette du disjoncteur, ma conscience me fait hésiter. J'ai plusieurs solution qui s'offre à moi : remettre le courant et fermer rapidement mes volets, la deuxième le signaler et attendre que les flics passent et la dernière attendre qu'il parte. Prenant mon courage à deux mains je me dirige vers ma cuisine pour prendre dans mon placard du bas mon révolver je le garde dans ma main droite pendant que je me rapproche à nouveau de mon disjoncteur sur la pointe des pied puis doucement je le relance quand la lumière revient je regarde par la fenêtre mais il n'Ya plus rien. Cela ne m'empêche pas de clic sur les boutons du panneaux pour fermer les volets. Une fois cela fait je me dirige vers mon lit pour dormir une bonne fois pour toute laissant mon chien dormir sur le canapé. 

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 14, 2021 ⏰

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