Chapitre 3

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Les garçons et moi montâmes sur scènes face au publique qui était quand à lui motivé et énergique. Je pris le micro.

"LE FIRMAMENT VOUS ÊTES CHAUD ??"

Et le publique criait un grand et fort "ouais" qui couvrait la salle, Théo s'approcha de mon oreille pour m'adresser un "C'est quand tu veux.", je me mis à sourire et commençai alors à jouer de ma guitare électrique.  Dans le groupe nous avions chacun notre instrument de prédilection.
Théo avait une guitare électrique, simple dans sa forme avec ses courbes longues et fines sur laquelle reposait les cordes en acier sur lequel il passait le médiator (aussi appelé le plectre) pour jouer ses douces et intenses notes de musique.
Jonas quand à lui avait une basse, une basse noire sur laquelle on retrouvait des cordes bleues. Il adorait sa basse, on lui l'avait construite exprès pour lui et pour l'avantager avec ses differents passages durant les concerts.
Puis il y a Ludovic avec sa batterie, sur laquelle on retrouvait le symbole de notre groupe alors que les cymbales et fûts étaient positionnés de manière à ce que Ludo puissent taper le plus rapidement possible et le plus vivement. Sa vivacité faisant de lui un énorme atout.
Et enfin moi, j'usais alors de ma voix sur scène avec ma guitare électrique qui de son allure ressemblait à une Fender bleue et noire et de temps en temps j'utilisais le piano, surtout pour nos reprises de chanson connu. Surtout celles de Elton John et Queen pour lesquels je devais avoir un sacré timbre de voix et de cet accompagnement au piano.

Notre groupe se basait principalement sur des reprises à notre façon de certains titres, connus ou non. On pouvait interpréter du Queen, enchaîné sur Daran, Damien Saez, du Volbeat et finir sur un Bowie. C'était ça notre style, on faisait énormément de rock, mais cela ne nous empêchait pas d'interpréter autre chose que du rock. On faisait même des remixes de chansons actuelles. Par exemple "Petrouchka" de Soso Maness, on l'avait fait deux fois et pour être honnête je ne suis pas un grand fan de rap, je passais pour un monstre auprès des autres, mais bon, ils s'en foutaient par la suite. L'autre inspiration était le groupe français "Le voyage de Noz", groupe lyonais des années 80, ils étaient pour moi un exemple sur scène.

Alors que les première notes de guitare sortirent de celle de Théo, je vis les gens nous regarder d'un air surpris, mais j'avais compris son objectif, je regardai les autres et eux aussi comprirent l'idée. On commença alors avec un country, je m'approchai du micro et prit ma voix la plus grave pour commencer. Puis Théo se mit à rejouer d'une manière rock n roll, les deux autres se mirent eux aussi à prendre le rythme.

Au bout de 5 chansons, on sentait que la température de la salle avait augmenté, les spectateurs se secouaient dans tout les sens, j'allais un coup voir Théo et un autre voir Jonas. Je leur répondai avec ma guitare.

Au milieu du concert, j'ai vu mon mystérieux étranger se trémousser, je souris bêtement, et m'approchai alors de la foule avec ma guitare électrique.
Je lui souris et j'eu le siens. Puis je retournai auprès des garçons pour jouer encore plus fort et m'éclater.

Enfin la fin du concert arriva. Je descendai alors de scène et partis me changer, une fois sortis les patrons nous attendaient pour boire un verre. Alors on s'avançait avec les garçons tandis que les spectateurs attendaient dehors. On prit des photos, signait des t-shirts, des places et même des gens, Théo du prendre un marqueur et signer les seins d'une adolescente sous les yeux ébahis de Simon et Jonas. Mais Jonas se fit rattraper par Emmie.

-Tu crois que je t'ai pas vu ??
-Mais Em non.

Je m'approchai alors pour calmer les tensions. "Stop les deux." Dis je alors que les querelles continuaient, je passai au milieu des deux amans et me prit une gifle par Emmie alors que je calmais les tensions.

-Toi tu la fermes Eddy, me dit elle énervée, t'es qu'un connard !
-Mais t'es malade !, reprit Jonas.

Puis elle partie, Théo s'approchait de moi pour voir si tout allait bien, Jonas se retournait à moi et me demandait d'accepter toutes ses excuses. Je les acceptai sans remords et lui répétai plusieurs fois d'affilés de se détendre.
Il me prit alors une dernière fois dans ses bras "Je suis désolé Eddy..", je lui souriai et souhaitai une bonne soirée.
Puis une fois seul avec mon matos j'entendis une voix.

-Salut... Eddy c'est ça ?

Je me retournai alors et aperçu alors le mystérieux protagoniste, son visage était comme dans mes souvenirs, en amande et avec de magnifiques yeux bleus, froids et profonds.

-Ouais c'est ça. Et toi ?
-Oh euh moi c'est Alex..
-Ça ne va pas ?
-Si si t'inquiète pas, juste la fatigue.
-Comme moi ce matin devant le lycée, je me suis bien éclaté la gueule au sol !

On éclatait alors tout deux de rire, je pris deux bouteilles de monaco au frais. Puis on passait la soirée à discuter, il me souriait et moi aussi, il m'arrivait de ne pas penser à ce qu'il me disait mais juste me concentrer sur son doux et délicat visage. Plus les heures passent plus le temps me semblait infini en sa compagnie jusqu'au moment fatidique où il fallu partir chacun de son côté.

-Au fait Eddy, super concert, vous avez assuré !
-Je te remercie, tiens.

Je lui tendis alors ma veste blue beast, celle que j'avais le matin même.

-Non mais je peux pas.
-Allez tiens.

Il l'a prit et l'enfilait, je m'approchai de lui pour l'aider puis nos mains se touchèrent, je fixai instantanément ses yeux, j'approchai alors doucement et nos lèvres se contactaient. Cela ne dura qu'une fraction de seconde mais j'eux crû à l'éternité.

-Bonne nuit Eddy.

Puis je le regardai sans un mot rentrer dans sa voiture noire dont il m'avait parlé.
Cette même voiture où on le retrouva mort quelques jours plus tard.

Blue Beast (RÉÉCRITURE EN COURS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant