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chapitre 1 : Électrochoc

Enjoy ! <3
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C H A P I T R E 1 :

ÉLECTROCHOC

*

Ben

Los Angeles.

Ça faisait environ 2h que j'étais rentré, pourtant, impossible de trouver le sommeil.

Ash m'avait emprunté pour l'aider à trier de la paperasse au réseau.

Et c'était un vrai calvaire.

Si lui pouvait tenir toute la nuit avec une dizaine de tasses de cafés, moi c'était vraiment au dessus de mes forces.
Enfin, après 6 longues heures à tout trier par année et ordre alphabétique, à 5h du matin j'ai été autorisé à rentrer.

Bien évidemment, une fois rentré, Bella dormait encore, et j'aurais sûrement le droit à un serment de sa part pour être rentré aussi tard une fois réveillée.

Mais que voulez vous ?

Ce que Asher Scott veut,

Asher Scott l'a.

Mais ce n'était pas pour ça que je n'arrivais pas à trouver le sommeil.
Cela faisait bientôt 7 mois que je m'étais fiancé à Isabella. Et depuis peu, quelque chose clochait avec Kiara. Ses regards devenaient de plus en plus insistant sur moi et Bella.

Au départ, je pensais que c'était du au fait qu'elle ne m'imaginait jamais pouvoir me caser, une sorte de nostalgie ou peut être était-elle émue. Mais les regards ont persisté jusqu'à aujourd'hui, au réseau. Quelque chose avait changé entre elle et moi. Elle, habituellement d'humeur si taquine, ne l'était plus en ma présence. Elle ne m'adressait presque pas la parole. Et de mon côté, pour je ne sais quelle raison, je n'arrivais plus à maintenir un contact visuel de plus de 5 secondes avec elle.

Ouais, rien que ça.

Et ça dure depuis 1 mois.

Si les autres ne l'avaient pas remarqué, Ash lui, a bien vu que quelque chose n'allait pas.

Chez lui, une fois Kiara parti, il n'a pas manqué de me demander ce qui se passait entre nous.

*

- Sérieux, vous êtes comme chien et chat d'habitude, et là, j'ai l'impression d'avoir à faire à des zombies quand je suis avec vous deux ! Me criait-il.

Je ne savais pas quoi répondre. Il avait totalement raison.

- Tu comptes me répondre Ben ? Qu'est-ce qu'il s'est passé bordel ? Reprend-t-il d'un ton plus calme.

- Mais qu'est-ce que j'en sais moi ? Je suis aussi perdu que toi putain, lui répondis-je.

Il lâcha un long soupir, signe de son exaspération.

- Tu sais quoi ? J'en ai rien à foutre. Débrouille toi. Mais si ça s'arrange pas, dans ce cas là, je ferais en sorte de ne plus me retrouver seul dans une pièce avec vous deux dedans. L'ambiance est vraiment gênante.