Le média est un de mes dessins ^^.
Recap chapitre précédent : Izuku a défendu Ochaco d'un terminale et Katsuki en apprenant la nouvelle n'était pas réjoui car le vert s'était pris des coups. Le blond était aussi un peu jaloux d'Uraraka. Ce chapitre se terminait sur le choc d'une lame au sol dans la maison d'Izuku.Chapitre 3
Un bruit résonna dans le modeste appartement du vert. L'impact que faisait une lame qui tombait au sol. Il avait recommencé, à la même période que les années précédentes.
La première fois était trois ans auparavant, lors de la mort de sa mère. Elle était morte d'une leucémie à la fin du mois de septembre de la 3e d'Izuku. Il avait était détruit, la semaine précédant sa mort, les médecins lui avaient annoncé qu'elle était sur la voie de rémission, mais elle avait fait une rechute brutale et personne n'avait réussi à la sauver...
Izuku se souvenait encore d'avoir ri tellement fort avec elle dans sa chambre d'hôpital, pour une chose si futile. Et le soir il était reparti en la saluant d'un grand sourire. Le lendemain, l'hôpital l'avait appelé pour lui annoncer qu'elle était morte.Trois mois, pendant trois mois il n'avait donné aucun signe de vie et n'était pas sorti de sa maison. Il était maintenant sous la tutelle de sa tante qui habitait à plus de 3h de route de chez lui. Elle lui envoyait de l'argent tous les mois et s'occupait de ses frais de scolarité.
Izuku avait dû déménager dans un modeste studio car sa tante ne pouvait pas payer les factures ni rembourser le prêt de la maison où il vivait avec sa mère.
Le vert avait tout de même pu passer en seconde de justesse, sans redoubler. Il avait réussi à rattraper son retard.La seule chose qui le faisait sentir vivant était l' automutilation. Il se sentait coupable alors il se mutilait. Il pensait qu'il le méritait. Ça le soulageait, le détendait. Ces marques servaient aussi d'appel de détresse pour la personne qui voudrait bien les voir. Mais personne ne l'aida.
Pendant le premier trimestre de seconde il se fit harceler, ravager de coups. Pourquoi ? Parce que certains aimaient se défouler sur les faibles et que personne n'osait les arrêter. Tout le monde le voyait mais ne faisait rien. Garder le silence c'était être complice, c'était approuver ces méthodes.Cependant il réussit à sortir de ce cercle vicieux, grâce à une personne, un ange. Elle paraissait si forte, elle a dénoncé les harceleurs qui ont été exclus et a aidé Izuku à remonter la pente. Malheureusement, elle subissait une pression sur les réseaux sociaux par les mêmes élèves, qui voulaient se venger. Menaces, humiliation, moqueries, c'est tout ce qu' Izuku trouva dans le téléphone de sa meilleure amie. On lui avait restitué l'appareil à la demande de la fille après sa mort. Elle s'était suicidée. Aucune enquête n'avait été menée.
Depuis ce jour Izuku apprit à devenir fort et à défendre les faibles. Il s'était forcé à ne plus se mutiler même pendant son deuil. Il s'en voulait, il ne l'avait pas aidée ni protégée alors qu'elle l'avait sauvé.Après ce second événement tragique, la tante d'Izuku avait décidé qu'il vienne vivre chez elle. Ainsi il déménagea et s'installa avec sa tante. Il changea donc de lycée et voici comment il s'était retrouvé dans le même que Katsuki.
Lorsque le blond lui avait couru après dans le couloir, il avait eu très peur. Il pensait qu'il avait eu affaire à un nouveau bourreau. Finalement il se révéla être son premier ami, enfin le mot était grand pour le moment mais il était sur la voie en tout cas !
Depuis le début d'année Izuku avait été capable de se retenir mais plus la date approchait, plus l'envie était forte. Hier soir il avait craqué. Ses premières marques depuis presque six mois virent le jour.
Aujourd'hui il avait été encore plus froid et distant que d'habitude et Katsuki l'avait remarqué. Celui-ci avait aussi préféré le laisser rentrer seul pour éviter les conversations à sens unique.
Alors le blond marchait une vingtaine de mètres derrière lui. Ils devaient bientôt arrêter de se suivre car le vert allait tourner dans une ruelle. Il ne tourna pas, Katsuki fut surpris. Encore mené par sa curiosité débordante, l'hérisson le suivit de loin. Il était déterminé à trouver la cause des tracas du vert et il pensait que le suivre pourrait peut-être lui apporter des réponses. Ce fût le cas, Izuku rentra dans un cimetière et s'arrêta sur une tombe. Ses lèvres bougèrent, signe qu'il était en train de parler mais Katsuki était trop loin pour entendre quoique ce fusse. Le spectacle qui se tenait devant le blond le rendit bouche bée. Izuku pleurait.Izuku était venu parler à sa mère de sa rentrée, il n'était pas retourné sur sa tombe depuis un moment n'en n'ayant pas eu la force. Sa mère avait été enterrée dans cette ville qui était sa ville natale et aussi la ville choisit par sa sœur qui y habitait. En revanche la meilleure amie d'Izuku était enterrée dans la ville de son ancien lycée et comme il n'avait pas pu revenir dans la ville, il ferma les yeux pour s'adresser à elle. Il s'excusa d'innombrables fois, pour avoir recommencer l'auto mutilation ou encore de ne pas lui avoir rendu visite au cimetière. Quelques gouttes coulèrent le long de ses joues maintenant humides. Il alla rouvrir les yeux mais il sentit une douce et chaude pression contre son dos.
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Hey j'espère que vous allez bien même après ce chapitre :D
J'en ai profité pour parler de sujets importants : ⚠️ si vous êtes victime d'harcèlement il faut en parler ⚠️ que ce soit à un ami ou un prof, le mieux reste à une personne de confiance. Si vous voyez que quelqu'un est victime d'harcèlement agissez ! Parlez en !
Et je sais que c'est dur mais l'auto mutilation n'est pas une solution ! C'est un cercle vicieux! Ne vous sentez pas coupable, ne vous punissez pas vous valez mieux que ça. Allez voir des professionnels si vous en ressentez le besoin !
Et mes dm sont toujours ouverts si vous avez besoin de parler <3C'est tout pour la prévention, n'oubliez pas de voter si ça vous a plu :3
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L'esquisse d'un sourire
Fiksi PenggemarAprès la mort de sa mère, Izuku Midoriya avait sombré. Si on voulait parler de lui on pourrait dire qu'il survivait plus qu'il vivait. En effet ce garçon s'alimentait à peine et se demandait même parfois pourquoi il vivait, il n'y trouvait aucune u...