7. Saint Valentin

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10 février 1997, lycéeDans la bibliothèque du lycée depuis une heure, je fais mes exercices de maths alors qu'à côté de moi, Shinichiro soupire et s'amuse avec son stylo

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10 février 1997, lycée
Dans la bibliothèque du lycée depuis une heure, je fais mes exercices de maths alors qu'à côté de moi, Shinichiro soupire et s'amuse avec son stylo. Il m'avait demandé de l'aide pour son anglais car il avait des notes très mauvaises. Très mauvaises est un euphémisme comparé à ce qu'il savait dire, c'est à se demander s'il savait seulement dire bonjour. J'avais alors pris la décision de l'aider et tous les jours après les cours, depuis deux semaines on venait réviser ici. J'avais eu l'idée de seulement lui parler en anglais pendant le cours. Il tourne son regard vers moi et me montre son cahier, il devait compléter des phrase à trous, c'était que des phrases au présent ou au futur pour le moment. Je regarde son cahier puis sors mon stylo rouge, je le lève alors que Shinichiro ferme un oeil en appréhendant les ratures, je lis ses phrases : « Good! It's correct, very good!

- Hahaha, je le savais, j'ai eu tout juste cette fois-ci, ricane-t-il en levant le poings, une fille plus loin lui demande d'arrêter de crier, ah...

- You're an idiot, soupirai-je, now, we start the verbs in the past tense, je tourne le livre que je lui avais donné, il soupire et s'avachi sur le bureau.

- Bon je vais lire le cours du cahier pour comprendre, vu que tu ne parles plus qu'en anglais, ronchonne-t-il, au moins c'est ma langue.»

Deux heures passes et je me lève en disant à Shinichiro qu'on a fini, je pousse doucement son épaule alors qu'il dormait sur son cahier. Je m'approche de lui et touche sa joue de mon doigt, je l'appelle doucement, je soupire puis pince son nez. Il se réveille d'un coup attrapant ma main, il s'énerve alors que je marche en dehors de la bibliothèque en l'ignorant. Nous descendons aux cassiers pour récupérer nos chaussures, on passe déjà au mien en ouvrant la porte des lettres tombent à mes pieds. Shinichiro qui croisait les bras le dos contre les cassiers me regarde mécontent, j'hausse les épaules en ramassant les lettres :  « T'es encore surpris en voyant des lettres.

- Oui, il y a pas un jour où il a pas une lettre dans ton cassier, s'agace-t-il, la Saint Valentin c'est dans 4 jours !

- C'est vrai, souriais-je en rangeant les lettres dans mon sac, je me demande bien si tu vas avoir des chocolats, le taquinai-je en fermant le cassier de mes chaussures, il faut pas s'attendre à quelque chose.

- Tu comptes pas m'en offrir, il passe ses deux mains à côté de ma tête alors que je lui tourne le dos, moi j'attends juste des chocolats de ta part, chuchote-t-il dans mon oreille, un groupe de fille passent en nous voyant elles courent dehors en rigolant.

- On verra ce que je vais faire tu n'es pas le seul à vouloir mes chocolats, dis-je malicieusement en me tournant vers lui j'attrape son menton dans mes deux doigts, si t'es sage tu en auras !»

Il écarquille les yeux, il déglutie alors que je commence à rigoler. Je le repousse et me dirige à son cassier. Il me rattrape sans rien dire, il se chausse vite puis nous sortons du bâtiment. Shinichiro me ramène en moto jusqu'à chez moi.


LETTERS FROM SHINICHIROOù les histoires vivent. Découvrez maintenant