Je me réveille tôt aujourd'hui, avant toute la maison d'ailleurs, dans mon lit je pousse un soupir soulagée... "Simon ne me grondera pas aujourd'hui." Je descends en cuisine et je profite qu'il n'y ait personne pour chourer un quignon de pain avec un peu de fromage. Il faut dire que j'ai pour seul repas une bouillie infâme dont même les rats ne voudrait pas. Je décide alors de piquer quelques pommes pour les emmener aux garçons. J'espère qu'ils seront contents. Je remonte sous les combles à pas de chats après avoir englouti mon maigre petit déjeuner. Je m'avance prudemment sur les marches lorsque soudain quelqu'un me tire par le col de mon habits. Argh!!! C'est Simon. J'ai fait tomber toutes les pommes. Comme d'habitude il me réprimande violemment. "Encore?! Espèce de petite voleuse! Tu n'as pas appris à manger ce que l'on te donne et uniquement ce que l'on te donne ! Tsss..tsss..tsss je vais encore devoir te donner une punition !" Il saisit alors une cravache et me lacère le dos de coups. Je vois son sourire malsain se dessiner sur son affreux visage, ce sadique adore martyriser les gens inférieur à lui dans l'échelle sociale. Je rentre tant bien que mal dans ma chambre, le dos sanguinolent, je ne pleure pas, du moins je ne pleure plus. J'ai perdu le goût des larmes. Ça ne sert a rien et dévoile tout de nous dans les moments de faiblesse. Je suis enfin arrivée, je m'affaisse d'un seul coup et je tombe sur le sol. La douleur est insupportable. Cet enfoi** à fouetté plus fort que d'habitude et plus longtemps. J'ouvre rapidement ma commode attrape de quoi me laver le dos et je passe tant bien que mal l'eau froide sur ma peau, ça fait du bien. Mais je ne peux pas me soigner seule. Je n'y arrive pas pas plus, je n'arrive pas à atteindre mon dos correctement. Soudain Mr Albert entre dans la pièce, il a vu Simon qui lui a dit que j'étais une voleuse et que je passais ma punition dans ma chambre. Il s'est alors rué à l'étage pour s'assurer de mon état et m'a vu le dos en sang. Dès lors il se met en tête de me soigner, il me porte et m'allonge sur mon matelas. J'ai beau lui dire que ce n'est pas nécessaire et que ce n'est pas à lui de faire ça, il ne m'écoute pas. Il s'applique à désinfecter les plaies et me recouvre le dos d'un bandage. Mr Albert est trop gentil avec nous les "trois orphelins" comme on nous appele.
Un peu plus tard je descends au jardin , mon dos me fait mal, mais je peux supporter la douleur, ce n'est pas la première fois que je suis battue. Je retrouve mes deux compagnons et nous commençons à travailler. À vrai dire j'aime beaucoup Louis, il est tout le temps très gentil avec moi, comme son frère d'ailleurs mais je ne les aimes pas de la même façon, j'aime Louis comme un petit frère tandis que j'aime son aîné comme... comme je ne sais pas, je n'ai pas de mots pour décrire cette sensation. Dès qu'il me parle ou qu'il fait quelque chose de gentil pour moi mon corps entier s'emplit de chaleur. Cette journée avance calmement jusqu'à ce que je me fasse réprimander par Mrs Moriarty, tout ça à cause de William son fils. Je les déteste tout les deux, ils sont méchants et ont toujours un prétexte pour nous faire fâcher. Au final je n'ai rien de trop grave et la journée s'achève tranquillement si l'on peut dire. Mais demain ne sera pas comme ça car c'est la journée d'anniversaire du jeune monsieur William. Ça vas être insupportable.
En rentrant vers mon substitut de chambre j'appercois Mr Albert qui rentre dans la chambre des garçons. De quoi veulent-ils parler ? Je m'approche pour toquer lorsque j'entends ceci.
"- C'est très bien, bientôt nous serons tous libre. J'espère que vous êtes prêt à aller au bout de vos idéaux, cependant un meurtre n'est pas à prendre à la légère souvenez vous en.
- Ne vous inquiétez pas Mr Albert, nous somme conscient de tout."
Je ne comprends pas ils parlent bien de tuer quelqu'un là? C'est un noble? Je me souviens soudainement du slogan que l'on scandait à l'orphelinat, celui contre les méchants nobles, je chuchote alors doucement en rentrant dans ma chambre " On se bats! On se bats et on les tues !"Plus tard dans la soirée j'entends du bruit dans la chambre des garçons. Je colle encore une fois mon oreille à la porte en bois, et là je comprends tout, Albert et les garçons avait prévu de tuer tout le monde, et que les garçons prendraient la place des frères d'Albert et qu'en plus de ça ils laisseront tour les méchants domestiques brûler dans la maison. J'entends les râles d'agonie du jeune monsieur et de madame Moriarty. Mais une seule question me vient en tête comme un écho que me vrille les tympans :
"Et moi??Ils voulaient me laisser brûler ?"
Je n'ai plus le temps de réfléchir je fonce dans ma chambre récupère mais maigre possessions dans un sac de toile, me précipite a la cuisine prends de la nourriture au passage, je sors de la maison en trombe, me précipite dans la rue et me fait engloutir dans les rues de Londres une nouvelle fois. Je suis déçu, finalement des larmes coulent sur mes joues, j'ai la sensation d'un deuxième abandon.Celui ci est encore plus amer que le premier. Je jure d'un jour les retrouver et ce jour là, ils devront s'expliquer.
Je me retrouve à nouveau seule avec un goût apre pour ma vie a venir.
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Je ne te laisserai plus partir (fanfic Moriarty the patriot)
General FictionAprès une enfance passée dans les rues de Londres, T/p est enfin amenée dans un orphelinat, elle a 10 ans et y fait la rencontre des futurs frères Moriarty. Elle sait lire et ressemble aux garçons... Albert les fait tout trois adopter par ses parent...