Je ne te laisserai plus partir (fanfic Moriarty the patriot)

Vengeance

Depuis le test de Sherlock, tout les jours se ressemblent. Il n'y a pas de nouvel acte prévu.pour l'instant. Cet après midi là, Moran viens me chercher, il me rapporte que William lui a demandé de me former au technique de défense de base. Si il savait. J'ai étudié les arts martiaux avec Sherlock, il est dans la panade. Nous allons à l'arrière cour et nous commençons.

" T/P je vais te balancer une frappe essaye de te défendre, je vais évaluer ton niveau."

Il décoche son poing vers moi, je lui attrape la main, lui fait une balayette, il tombe par terre, je lui fait une clé de bras et m'assieds sur son dos. Il est complètement ahuri. Évidemment ça aurait été plus compliqué de faire ça si il s'attendait à ce que je maîtrise les arts martiaux.

" Euh T/P, ça sortait d'où tout ça?

- J'ai appris les arts martiaux quand j'étais plus jeune. D'autres questions ?

- Non ça ira."

Je le relache, il décide qu'il n'a rien à m'apprendre et il s'en va. On dirait que je l'ai vexé, il devait s'attendre à tout sauf à ça.

Moran est parti en ville pour se changer les idées après notre petit combat. Il a laissé toutes ses tâches ménagères en plan. Louis veut le faire mais je l'en empêche, il est hors de question qu'il fasse le boulot de Moran à sa place. Il ramonera la cheminée quand il reviendra si il ne veut pas se retrouver de nouveau les quatres fers en l'air.
Vers 22 heures, j'entends la porte s'ouvrir, ça doit être Fred qui rentre de sa tournée, mais une minute, il y a Moran avec lui aussi. Il se dirigent vers le bureau de William, ça doit être grave, alors je les suits. J'entre il n'y a que Louis et Fred qui me disent bonsoir, même Fred a dit quelque chose. Moran fait la tête et William ne me prête pas attention. Fred commence à parler. Encore des nobles qui pratiquent la chasse à l'homme. Mais un détail me terrifie. Il chasse des gosses...des enfants comme...comme... Nous montons un plan pour les arrêter dès ce soir sinon il y aura de nouvelles victimes. Nois suivons prudemment la calèche qui amène les enfants dans la gueule du loup. Je pâli légèrement, et ma respiration est irrégulière. Moran le remarque et me lance brutalement :

" T/p, on sait que c'est choquant, mais calme toi! Si tu bosses pour nous tu verras des choses plus choquantes que ça!

- Ferme la! Moran ! Tu ne sais pas ce que vivent ces gosses la dedans. Tu ne connais pas les monstres qui s' y cachent.

- Parce que toi tu sais peut être ?

- Figure toi que OUI! "

Tout le monde s'arrête et me regarde en quête d'explications.

" Il y a 10 ans, j'avais 12 ans à l'époque. Un vieux types nous avait emmené ici, moi et quelques gamins des rues. Lorsque nous sommes arrivés on a tout de suite compris que quelque chose n'allait pas. Des jeunes nobles, la vingtaine a l'époque je crois, nous on sorti des horreur. Un blond avec des cheveux long m'a dit que je serai sa plus belle œuvre, qu'il allait m'appeler Aphrodite. Alors quand il nous on lâché dans la forêt, j'ai couru tout ce que j'ai pu, je me suis échappée via un pont, mais même aussi loin des bâtiments j'entendais les cris de douleurs et de peur de mes camarades."

J'ai fini mon récit. William me regarde, il me prends les mains:

"T/p je comprends que tu te sentes mal. Tu peux nous attendre ici si tu veux.

- Tu rigoles j'espère ? Ça fait des années que j'attends l'occasion de me venger. Ce n'est pas parce que j'ai eu un moment de faiblesse que je ne vais pas y aller.

- Tu es sûre de toi?

-Sûre et certaine!"

Nous arrivons dans le parc, ça n'a pas changé. Lorsque nous atteignons le pont, je passe la première. Et William après moi, mais... Le pont casse! Will s'en sors de justesse mais les autres seront obliger de faire le tour. Nous allons nous occuper du grand pavillon. Nous courons devant la forêt face à nous, il n'y a pas de temps à perdre, William me prend la main pour m'entraîner avec lui. Lorsque nous sommes face au pavillon il me questionne :

"Tout vas vraiment bien ? Tu es sûre de vouloir faire ça ?!

- Je te l'ai dit, je n'attends qu'une chose, c'est de les tuer.

- Tu as besoin que je te donne un peu de courage ?

- Hein? Et comment tu comptes t'y prendre?

- Comme ça."

Il prend mon visage dans ses deux mains et... Son parfum m'envivre, ses lèvres on un goût de thé. Le monde autour de moi s'efface. Je ne reprends conscience de la réalité que lorsqu'il retire ses lèvres des miennes. Je...

" On reparlera de ça après Will... Imbécile !"

L'ambiance ici est glauque, je me suis reconcentreé sur mon but, pourtant je repasse la scène en boucle dans ma tête. Soudain j'entends une voix rigoler. Je la reconnais ! C'est le même salaud qui voulait faire de moi son œuvre. Lorsque nous entrons dans la pièce, d'innombrables bocaux remplis de tête d'enfants sont aux murs. Mon sang ne fait qu'un tour, je passe ma lame devant la gorge de ce monstre, un seul mouvement et c'en est fini de lui.

"Coucou, tu te souviens de la gamine, la seule qui vous avait échappé une fois? Hé ben c'est moi, tu sais Aphrodite !

- Aphrodite... Tu es de retour. Tu ..tu es là pièce manquante de ma collection, si je t..t'ai , je pourrai m'asseoir au côté de dieu.

- Dieux n'aime pas les démons, manque de chance, j'en suis un!

- Un.. un démon, mais c'est dieux que je voulais attirer avec ma collection !"

Slaaash, sa tête roule sur le sol, il est parti en enfer. Pendant ce temps William cachait les yeux des petites. Il prévenant au fond. Nous repartons trouver les autres, eux aussi victorieux. Je voudrais fêter ma victoire d'une certaine manière. Mais, je ne peux pas embrasser Will quand tout les autres sont autour. Il me lance un petit sourire et s'avance vers moi. Apparemment je ne peux pas l'embrasser devant les autres mais lui si! Encore une fois le monde extérieur n'est plus qu'un tourbillon.

En rentrant il faudra mettre les choses au clair mon cher William.