La Bataille De Poudlard et Le Deuil (Weasley) (terminé)

Point de vue de Ron Weasley (2)

Je suis dans ma chambre entrain de mettre mon pyjama quand je pense à la vision du corps de Fred sur son hamac dans la Grande Salle, papa, maman, Bill, Charlie, Percy et Ginny autour de lui. Je m'assois sur mon lit, je verse toutes les larmes de mon corps, il me manque déjà tellement. Je me demande si mon épouvantard peut changer malheureusement je n'aurais jamais cette réponse car le professeur Remus Lupin qui savait tout sur les épouvantards est mort en compagnie de sa femme Tonks. Bien que je râle souvent sur les farces des jumeaux, j'appréciais tout de même leurs blagues, je pense que maintenant, le silence va être pesant voir très surtout par rapport à George. Mon frère m'a brisé le coeur quand il a crié en voyant le corps de Fred. On aurait voulu que ça soit une petite blague de Fred, qu'il se réveille en nous faisant un BOUH. Je ne peux pas en vouloir à Percy, personne pouvait prévoir ce qu'il allait se passer pendant la Bataille de Poudlard mais au moins Fred est mort en héros.

J'entends toquer à ma porte

- Oui, j'arrive

J'ouvre la porte de ma chambre, je vois Bill

- Comment tu vas, petit frère ?

- Fred me manque énormément déjà

- Tout le monde me dit ça, tu sais

- Tu es allé voir qui ?

- Charlie et Percy

- D'accord, personne aurait pu prévoir la mort de Fred ainsi que le professeur Lupin et Tonks

- C'est vrai, bien sûr Ron

- J'ai une question, Bill ?

- Je t'écoute

- Est-ce qu'un épouvantard peut changer de forme ?

- Oui bien sûr, la plus grande peur peut changer

- C'est quoi toi ton épouvantard, Bill ?

- Moi, j'en ai pas vraiment

- D'accord, est ce que tu as peur de nous perdre vu ce qu'il s'est passé pour Fred ?, lui demandé-je

- C'est la peur le plus naturel quand on a une famille

Je verse des larmes en pensant à Fred, Bill me prend avec douceur dans ses bras

- Essaie de dormir, d'accord

- D'accord, bonne nuit Bill

- Bonne nuit Ron

Bill me caresse doucement les cheveux et me laisse en refermant la porte, je vais dans mon lit, me couvre de couverture puis m'endors les larmes aux yeux en pensant à Fred.