-je suis tellement désolée Désirée, dit-il en courant réalisant qu'il ne pourrait pas s'en sortir, Seigneur je t'en prie pardonne-moi j'ai été aveuglé par ma jalousie et mon orgueil, je me suis détourné de toi, insulté ta servante et mis en danger son enfant
-reviens ici sinon nous allons tirer !
-une fois de plus je te remets ma vie, mais protège l'enfant, un coup de feu retentit
Un cri de Christian se fit entendre, sous la douleur il se mit à ralentir, persévéra dans sa course, au fond de la ruelle s'était bientôt la sortie, une chance de sauver Désirée plus que quelques pas. Le deuxième coup de feu se fit entendre. S'écroulant au sol en retenant la petite de toutes ses forces. Le monde semblait se ternir, les couleurs devenaient plus ternes « si tu continues à agir sans demander à Dieu cela va te porter préjudice » la phrase d'Ella inonda son cœur et les pleures de Désirée devenait la mélodie qui accompagnerait son voyage. Les larmes du jeune chrétien se mirent à couler en regardant la sortie qu'il avait raté et pourtant si proche. Il serra la petite dans ses bras. Les larmes perlant son visage, puis il n'entendait plus rien, plus aucun bruit, ne s'était donc ça, la mort... il ferma les yeux.
Émile s'approcha du corps sans vie du jeune homme, puis soupira « c'est pour ça qu'on ne doit jamais faire confiance au diable » dit-il en se baissant vers lui. Il tenta alors de retirer Désirée des bras de Christian, chose difficile « même mort tu veux la protéger... c'est ridicule ». Il fallut trois hommes pour réussir à extirper l'enfant qui pleurait de ses bras. Émile souleva enfin l'enfant et le regarda.
-pas de doute s'est bien l'enfant du corbeau, dit alors Émile, vous prenez son corps du gamin et cacher le on trouvera quoi en faire après
Émile retourna dans son secteur, le bébé entre les mains, trophée de sa victoire et monnaie d'échange. Hugo était d'une humeur massacrante, sa voiture fut arrêté par un groupe d'homme armé qui lui barrait la route du secteur. L'un d'eux s'approcha de lui et lui dit de rentrer chez lui expliquant que Sergio lui-même le contacterait. Hugo arriva en compagnie de Juan dans la maison. Ella y était à sa grande surprise. Elle se jeta dans ses bras en lui demandant où était Désirée, il la mit de côté et continua son chemin. Son portable se mit à sonner, un numéro inconnu.
-corbeau, dit une voit
-Sergio, Ella et Juan le regardèrent, laisse-moi deviner tu as ma fille et tu voudrais négocier ?
- quelle perspicacité
-tu te rappelles comment a finis Curtis au moins en voulant toucher ma fille
-je ne suis pas Curtis alors demain 8:00
-où ?
-tu devras le trouver tout seul si tu es en retard...
-tu as intérêt à ce qu'elle soit en bonne santé sinon je viendrai moi-même arracher le cœur de ton fils
-ne va pas vite en besogne tu sais que je suis un homme de principe, puis Sergio raccrocha
Hugo était furieux, il pensait que Dieu allait les protéger et maintenant Sergio avait sa fille. Il jurait partout s'emportant contre Ella. Même Juan n'arrivait pas à le calmer.
- calme-toi Hugo
- comment veux-tu que je me calme ! Il y a quelques mois, c'était Curtis qui embarquait ma fille aujourd'hui Sergio...
-ce n'est pas en criant sur Ella que tu vas arranger la situation tu t'attendais à quoi ? Tu es l'homme le plus dangereux du pays tu ne sais pas qu'on passera toujours par ton point faible
-ça n'a rien avoir, elle m'a fait croire que son Dieu allait nous protéger a ce que je vois il attend toujours au dernier moment
-ne parle pas comme ça de mon Dieu, intervint Ella, il t'a sauvé la vie ça tu l'as déjà oublié ! Aurèle on ne remet pas Dieu en question parce que sur le moment tu ne comprend pas ce qu'il se passe si j'avais fait comme toi il n'y aurait jamais eu de Désirée et tu ne serais même plus en vie
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HUGO...[terminé en correction]
SpiritualLa haine et la souffrance ne se lit surement pas sur le visage. Si c'était le cas, vous comprendriez pourquoi vous ne devez pas vous approcher d'Hugo ...