partie 2

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Quand 18h se présenta on pouvait entendre la voix d'une sentinelle qui monta sur l'estrade pour guider le moment d'adoration. Hugo ne connaissait pas les chants qu'on chantait mais s'était laissé faire, se détendant avec la douce mélodie. Les émotions bouleversées, le cœur battant et cette impression d'être dans des bras réconfortants. Ces souvenirs le douloureux mélancolique passait devant lui sans trop de peine pendant que la femme parlait et que les adorateurs chantaient. En ce moment pour Hugo la salle était vide il n'y avait que lui et ce Dieu inconnu qui semblait retirer de son cœur de la douleur. Lui l'imposteur, le meurtrier, le méchant, aujourd'hui devant le divin, le sans Fail. « Demander à Dieu ce que vous voulez il vous l'accordera » cette phrase de la dame toucha Hugo. Qu'allait-il demander ? Qu'est qu'il voulait ...

 « j'aimerai avoir un père » dit alors Hugo tout doucement. Il avait reçu l'amour d'une mère, d'une sœur, aujourd'hui il avait celui d'Ella et de Désirée, mais chaque fois qu'il devait avoir un père celui-ci disparaissait. Le soldat lui manquait, quand à son vrai père, son visage avait disparu de ses souvenirs. Dieu lui était immortel, lui ne disparaitrait pas. Comment se comporter avec Désirée ? Il n'avait pas eu de modèle, personne pour le restreindre dans son adolescence, rien qu'une photo d'un homme qui l'aurait comblé d'amour s'il n'avait pas disparu. Mais il aurait aimé qu'on le gronde, qu'on lui dise d'éviter les mauvaises fréquentations, qu'on le prenne dans ses bras quand il a peur.
« je suis ton papa » Cette voix venait du plus profond de lui, il le savait c'était la réponse qu'il attendait. Pourquoi n'arrivait-il pas à retrouver cette même atmosphère quand il essayait de prier chez lui et qu'il finissait par s'endormir. Ce genre de moment où il a l'impression d'être seul devant Dieu, seul face à celui qu'il avait jadis insulté qui pourtant n'a jamais cessé de l'aimer. Ses mains tremblantes touchèrent celle d'Ella qui les enlaça dans les siennes. Cette petite pression il savait ce que ça signifiait « je suis avec toi ». Mais il fut ramené sur terre par un cri.

 Hugo ouvrit rapidement les deux. Une femme se tortillait par terre comme un verre de terre, des hommes en costume à côté tentait de la maitriser. « Alléluia » l'assemblé cria amen. Un homme de Dieu fit son entrée les adoratrices continuaient à chanter mais plus doucement cette fois. Avec grâce, il se dirigea vers la dame, il posa sa main sur sa tête et elle cessa tout mouvement.

Hugo regarda attentivement « c'est fini maintenant » dit l'homme de Dieu en aidant la dame à se lever, elle pleurait de joie en attrapant l'homme de Dieu. Il se laissait toucher, il souriait à part monsieur McKay, les autres hommes de Dieu qu'il avait rencontré semblait tous constipé. La dame retourna à sa place en souriant, l'homme de Dieu ferma les yeux et chanta un autre chant et fut automatiquement suivit. Puis il demanda à l'assemblé de s'asseoir, après un court enseignement. Où Hugo avait détaillé chaque mouvement de celui-ci. L'homme se mit à sourire. Il s'approcha de m. Hackings.

-monsieur Hackings, Hugo regarda l'homme de Dieu puis soupira pour avoir expérimenté un Dieu rapporteur il savait que si Dieu racontait ses secrets ce n'est pas son nom qu'il ne pourrait pas connaître

-oui mais comment connaissez-vous mon nom ? s'étonna monsieur Hackings

-c'est Dieu qui me l'as dit

-levez-vous s'il vous plait

-j'aimerai mais je ne marche plus depuis 4 ans maintenant, l'homme de Dieu lui sourit de nouveau puis tendant son micro à un autre homme qui le suivait, il attrapa les deux mains du malade et le regarda

-est ce que vous voulez guérir ?

-oui, dit m. Hackings

-alors vous êtes guéri, l'homme tira le malade qui se mit debout

-JE SUIS DEBOUT, cria le patient choqué

 Hugo ouvrit grandement les yeux et mis sa main sur sa bouche. L'homme de Dieu recula de quelques pas et monsieur Hackings le suivit puis il le laissa et sous les acclamations de la foule et d'Hugo qui pour une fois tellement choqué se mit à crier m. Hackings se mit non seulement à marcher seule mais à courir aussi.

-JE COURS !!!!

-Ella il...

-..., sans un mot la brune se mit à rire en acclamant

-Gloire à Dieu, cria le pasteur McKay

-amen pasteur, dit l'homme de Dieu en souriant à m. McKay l'homme se mit alors à se promener dans les allées à guérir des malades avec et sans impositions de mains

La salle était en ébullition, Hugo était tellement surpris qu'il n'osait plus dire un mot. Des patients dont lui et ses collègues avaient fait les diagnostics qui s'étaient conclus négativement se retrouvait guérit miraculeusement. On apporta même devant un enfant qui avait été brûlé et défigurer. Hugo se cru dans un film tant il était choqué, sous ses yeux en quelques minutes la peau froissée, détaché repris une texture normal. Comme un enfant, Hugo tapotait Ella de temps en temps être sûr qu'il ne rêvait pas. Le culte touchait bientôt à sa fin. Madame Helene se mit à pleurer, ayant été la seule à ne pas être guéri. L'homme de Dieu se tourna vers elle.

-pourquoi pleurez-vous ?

-vous avez soigné tous les autres mais pas moi, dit alors la dame

-je ne peux guérir une personne qui ne veut pas guérir, le silence tomba sur l'assemblé, madame on ne se moque pas de Dieu

-...

-vos amis sont venus avec l'intention d'être guéri certains ont même dit à Dieu que s'il les guérissait ils lui donneraient leur vie, mais vous êtes venu les accompagner, vous êtes venus voir si vraiment ce Dieu qui n'existe pas pouvait faire quelques choses. Ecoutez, parfois, c'est nous même qui créons les blocages dans nos vies, même en ce moment si je prie pour vous rien ne va se passer parce que vous êtes septiques et Dieu ne pourra pas pleinement agir en vous... l'homme de Dieu se tourna alors vers Hugo qui le regardait toujours avec les yeux ronds, vous êtes docteur n'est-ce pas ?

-oui, répondit Hugo

-refaites les examens et regarder les résultats

-d'accord... homme de Dieu, cette fois il le disait avec fierté « homme de Dieu » quel grand mot.

La salle se vida peu à peu les malades joyeux marchaient les preuves de leur anciennes vies entre les mains en direction de l'hôpital. M. Hackings lui était carrément en train de danser il ne ressentait plus de douleur. Le médecin de garde faillit s'évanouir en les voyant arrivé à part Mme Helene tout le monde semblait se porter pour le mieux. La nuit même on refit quelques examens et ils rentrèrent chez eux montrer leur état. Lorsqu'Hugo entra son bureau, il y trouva Ella qui avait un large sourire. 

-tu n'es pas encore rentrée ?

-il fallait que je vois ta tête, ça vaut le coup de rentrer tard tu disais quoi déjà ? Votre affaire d'église, elle se leva d'un en dansant, c'est qui le meilleur c'est Jésus ! Qui ferme la bouche d'Hugo ? C'est Jésus, qui va me suivre demain ? c'est Aurèle

-tu es venu me narguer c'est ça...

-et tu n'as rien encore rien vu, elle prit son portable qu'elle connecta la baffe et mit joy overflow de Joe Praise et enleva ses chaussures en riant, tu disais quoi ? "oh Ella je crois que j'en ai assez vu", imita-t-elle

-tu es vraiment une gamine, il est 2h du matin !

-je m'en fiche, elle continua en dansant, après ce que tu as vu aujourd'hui ça mérite une danse il faut que je glorifie mon Dieu

-je ne sais pas danser

-quand il s'agit de Dieu on ne regarde pas tes pas mais ton intention, certainement que danser avec une experte comme moi est intimidant mais je te laisserai suivre le rythme

-quel modestie

-une chose est sur je suis heureux que tous les malades n'aillent pas à l'église, il jeta son manteau, elle s'arrêta

-pourquoi tu dis des choses pareils

-j'ai raison, si les patients allaient d'abord à l'église je serai au chômage, Ella éclata de rire

-tourne pas autour du pot tes impressions pour ce programme ? dit-elle en diminuant la musique, ça change hein...

HUGO...[terminé en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant