Partie 7

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-je ne sais pas c'est lui qui m'a appelé pour me dire que t'étais fait tiré dessus, Hugo commença à enlever les fils

-qu'est-ce que tu fais ?

-il faut que je sorte d'ici

-mais non

-je vais bien, il faut que j'aille sauver Juan, il se leva et souleva son manteau, Ella attrapa son bras

-qu'est-ce que tu vas faire ?

-je ne sais pas, protège Désirée, il la laissa et sortit en courant de l'hôpital

-où est-il ? demanda le docteur en entrant

-...

Hugo arriva chez lui, prit rapidement son arme, il ferma les yeux pour se rappeler de ce qu'il avait vu, ils reconnaissaient l'endroit. Il se mit à courir ne prenant pas en compte sa blessure et surtout pas la pluie. Il arriva rapidement dans le couloir et y trouva le corps de Juan et de quelques hommes. Gisant dans une mare de sang, son meilleur ami, son frère... sous le choc, il avança doucement vers lui, s'agenouilla et le retourna.

-Juan... Aziz Juan Hariri lève toi

-tu étais obligé de faire sortir mon ancien nom, je ne peux même pas mourir en paix, dit Juan en toussant du sang, Dieu j'espère que tu as une petite place pour moi, Aurèle je veux que tu retiennes mes derniers mots

-lesquelles ?

-elle aurait dû s'appeler Huguette, Juan ferma les yeux en souriant

-tu es un idiot un sombre idiot, c'est ça tes derniers mots ! Hugo se mit à rire nerveusement en serrant son ami contre lui, on va aller à l'hôpital je vais t'opérer et ça sera fini je ne veux pas ça comme dernier mot surtout pas venant de toi.

Doucement, sous la pluie ses larmes se mit à couler il le sera contre lui plus fortement en pleurant cette fois de toutes ses forces. Il leva le regard vers ses hommes puis le reposa sur Juan, qu'il souleva et mit sur son dos. Marchant dans la rue déserte, les yeux rougissent par la douleur. Ses cheveux blancs avaient pris la couleur du sang tout comme son manteau. Des hommes se mirent alors à courir vers lui

-corbeau...

-..., sans un mot Hugo continua son chemin regardant droit devant toujours les larmes perlant son visage, les gens commencèrent à fuir en le voyant, on y presque Juan tient bon

-on y arrivera pas tu le sais bien, dit Juan doucement

-je ne te laisserai pas mourir tu m'entends, dit Hugo en pleurant de plus belle, il le savait il ne tiendra pas

-merci pour tout mon frère, Hugo continua de toutes ses forces et sentit le corps de Juan devenir de plus en plus lourd, de plus en plus froid

-allez Juan encore un, le corps tomba sur le sol, Hugo se tourna et vit Juan bleu, il tomba à genou en pleurant puis poussa un grand cri

HUGO...[terminé en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant