*XIX*

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Stupeur : étonnement profond

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Nous étions là allongé dans mon lit, mon corps nu contre le sien, à rêvasser de paysages paradisiaques tout les deux.

Moi : *me mettant face à lui* ça fait trois mois aujourd'hui mon coeur !

Hüseyin : le temps passe trop vite avec toi

Moi : quel disquetteur celui-là

Hüseyin : je te parle en sah

Moi : j'aimerais trop qu'on voyage ensemble

Hüseyin : tout ce que je peux te proposer pour l'instant c'est une journée à Deauville

Moi : ça fera l'affaire crois-moi

Il s'approche de moi et m'embrasse encore et encore comme s'il était condamné à rester accrocher à mes lèvres.

Hüseyin : ça te dit qu'on y aille demain ? Il va sûrement faire beau

J'étais super contente, cette proposition tombait à pic ! Nous étions pris dans la vie quotidienne et honnêtement les occasions de se voir devenait de plus en plus restreinte. Je n'ose pas imaginer lorsque l'on cumulera le travail pour lui et ma formation à l'ENM.

Se voir deux jours de suite était clairement une bénédiction.

Moi : *enjouée* trop bien !

Mon excitation lui décrocha un petit rire moqueur qui me fit immédiatement craquer. Je me rapproche de lui en posant délicatement ma tête sur son torse et dans toute son innocence il se mit à caresser mes fesses.

Moi : non non on va rien faire là je te préviens

Hüseyin : s'il te plaît encore

Moi : mais non Hüs' t'abuse !

Hüseyin : c'est ma faute si le Tout Puissant a gâté le magnifique corps de ma femme ?

Moi : alors déjà je ne vois aucune bague accrochée à mon annulaire et puis arrête de ramener Dieu dans tes bêtises orhh

Hüseyin : *sourire en coin* viens par ici madame Ben Khaled...

Comment résister ? Faible je suis je l'admets mais face à ça je suis désolée je ne peux qu'abdiquer.

Il m'attrape fermement les hanches avant de me placer sur lui et de lier nos corps. Nous étions en symbiose absolue et plus rien ne comptait. Ses vas et viens lents faisaient durer le plaisir et mon regard plongé dans le sien intensifiait ce moment unique.

S'est-on protégé ? Sûrement oui, je ne sais pas, je ne sais plus...

20h02

Je me retrouvais face à un problème de taille : financièrement parlant l'été n'allait pas être si reposant que ça. J'ai passé ma vie étudiante à enchaîner des petits boulots afin d'avoir des fonds financiers mais là, pour je ne sais quel raison, je ne veux plus. Je ne veux plus travailler, je veux plutôt profiter de mes vacances. Évidemment je vais me ressaisir, l'argent ça pousse pas sur les arbres.

Après cet instant réflexion, je sens des bras m'enlacer délicatement. Qui d'autre à part lui ?

Hüseyin : qu'est-ce qu'il se passe bébé ?

Moi : *faux sourire* rien pourquoi ?

Hüseyin : t'as l'air pensive

Moi : pas du tout. D'ailleurs tu devais me raconter un truc non ?

βοιiиgοOù les histoires vivent. Découvrez maintenant