Chapitre 58

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Kirshima: Tu es en retard Kats
Bakugo : J'ai seulement quelques minutes de retard tête d'ortie Kirishima : Tu en as dix...C'est long dix minutes... - répond le rouge -

Le cendré reconnut l'inflexion de son petit ami et son coeur aussi ,puisqu'il s'arrêta de battre pendant une ou deux secondes. C'est dans une infime douceur qu'il se retourna pour faire face à Eijiro. Il était là dans un piètre état les vêtements trois fois trop grand pour lui, les cheveux sans gel dont on pouvait voir les racines noires et les yeux larmoyants.

Bakugo: Hé pourquoi tu pleures ?- demanda-t-il en prenant le visage encoupe - Je suis là tout va bien Kirishima : Tu es toujours à l'heure... J'ai cru que tu viendrais pas ! - ensanglotant -

Bakugo enroula ses puissants bras autour de la fine taille de son copain,tandis que le rouge nicha sa tête dans l'encolure du blond

Bakugo: Je suis passé voir ta soeur, c'est pour cela que j'ai du retard
Kirishima :...

Le cendré caressa tendrement les cheveux du Kirshima, tout en le berçant doucement pour le calmer. Il savait que le rouge est une boule d'anxiété sur patte, avec une légère tendance a paniqué pour un rien.

Bakugo :Tu te souviens de notre promesse ?
Kirishima : Oui - en serrant plus fortBakugo dans ses bras -

[Flash back - Pov : Kirshima ]

Les murs blancs, le personnel en blanc, l'odeur de désinfectant les bips incessants... Cet endroit me donne froid, il pénètre les vêtements,il a un léger goût de désespoir. L'hôpital a un je-ne-sais-quoi de réfrigéré ! Je hais ce lieu angoissant, je hais cette sonde qui me nourrit... Je hais ma vie sans intérêt, je hais m' être e loupé...

Enfermé comme un animal, tel un lion en cage faisant les cent pas. Mon portable interdit depuis mon entrée et mon carnet introuvable depuis vendredi après midi. Il a suffi d'une promenade dans le parc, d'une seconde de maladresse pour perdre mon précieux.
Mon moral est au plus bas, je n'ai aucune nouvelle de l'extérieur cela n'aide pas ...

Je ne sais pas si les autres ont remarqué mon absence, je ne sais pas s'ils sont inquiets. Au final c'est un mal pour un bien, ils sont sûrement mieux ainsi... Qui voudrait de moi honnêtement je ne voudrais pas de moi non plus.

Le regard sur les nuages à travers la fenêtre de ma chambre le cœur battant à peine en attendant ma peine. Je suis dans un nouvel enfer, ce ne sont pas des mots en l'aire ma vie et un purgatoire à forme humaine. Trois coups plutôt brusques sur la porte me sortent de ma rêverie. Je souffle un grand coup en sachant qu'il est l'heure du repas

Moi :Je veux pas manger, vous pouvez partir - dis-je sur un ton sec

Ce n'est pas dans mes habitudes de m'adresser comme cela aux gens, mais je ne veux pas être là. Mon avertissement ne devait pas être clair puisque la porte s'ouvre dans un long grincement. Je tourne la tête en direction de l'intrus prêt à donner une réplique cinglante avec mon meilleur regard noir.

Je n'aime pas être comme ça...

Très vite mes intentions changent et mes yeux s'écarquillent. Merde qu'est-ce qu'il fait là ? Bakugo est dans ma chambre un plateau dans les mains, les yeux cernés et rouge ainsi que le visage terne. Il s'avance dans la pièce en posant l'objet en route puis se stoppe à quelques centimètres de moi. Son regard se plante dans le mien, mon souffle se bloque instantanément à cause de ses rubis perçants et durs.Nous restons en chien de faïence pendant une durée indéterminée, aucun de nous deux ne bouge par peur des conséquences. J'ai l'impression de faire un rêve, d'être dans une illusion... Je me rends vite compte qu'il est bel et bien devant moi quand sa main rencontre violemment ma joue.

Moi :Baku

Bakugo :Non te te la fermes - en me coupant-

Moi :Mais - en tenant ma joue -

Bakugo :Ferme-là merde, tu la fermes Kirishima ! Tu vas écouter ce quej'ai à dire connard ! - d'un ton ferme-

Je n'ose plus ouvrir la bouche par crainte de me faire réprimander ànouveau par le blond.
Il est en colère...
Il est vraiment en colère contre moi... Il doit me détester...
Je dois être répugnant à sesyeux...

Bakugo : Il s'est passé quoi dans ton crâne de moineau exactement. Tu te rends compte des conséquences si Mina n'était pas venue chez toi. Tu imagines un peu la peur qu'elle a ressentie en trouvant son meilleur ami inconscient baignant dans son propre sang ! Heureusement qu'elle connaît les gestes de premiers secours ! Heureusement qu'elle a réagi vite sinon tu serais mort... Merde Kirishima, tu réalises ce que tu as essayé de faire ? - hurla-t-il -

J'ai la tête basse depuis le début de son monologue, pour dire la vérité je suis mort de trouille.J'ai honte de moi, de me faire disputer pour quelques choses qu'il ne peut comprendre. Je ne peux rien lui dire, il va me prendre pour un fou... Je ne veux rien dire, alors je m'enferme dans mon mutisme. Il remarque vite que je ne compte répondre à aucune de ses réponses, agacer par mon comportement, il claque violemment sa langue contre son palais. Je le déçois encore, il devrait partir... Il devrait me fuir

L'atmosphère dans la pièce est devenue lourde et pesante, il reste devant moi sans rien dire ou faire pendant plusieurs minutes. Mais malgré sa colère ses mains se posent doucement sur mon visage, m'obligeant à lever la tête et faire croiser nos regards une nouvelle fois

Bakugo : Eijiro ils ne sont pas mort à cause de toi !

. Kiss & Dead .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant