Not alone ( Naoto x Reader| Tokyo revengers)

Chapitre 2

- Tu veux boire quelque chose ? Du thé peut-être ?
- Non merci je n'ai pas très soif.

Je suis assise avec Tachibana autour de la table de son salon. Le lendemain soir de l'annonce du devoir à faire, elle m'a invité chez elle pour qu'on travaille sur notre exposé.
Comme je l'avais prédis, c'est très gênant.
Tachibana fait tout pour éviter mon regard et je sens bien qu'elle est elle aussi mal à l'aise.
J'essaye de ne pas trop y penser et de me concentrer sur notre travail.

Au bout d'une heure, on a terminé.
Je regarde l'heure, le prochain train pour rentrer chez moi est dans 30 minutes et Tachibana habite juste à côté de la gare. J'ai donc encore au moins 20 minutes à passer chez elle avant d'enfin rentrer chez moi.
20 minutes de gêne. Super.

- Tu aimerais manger quelque chose? Tu as peut être faim?
Je lève mon regard vers elle, elle me fait un grand sourire. Je sens mes joues rougir. Toute sa bienveillance me fait presque de l'effet.

- Hum non ça ira ne t'inquiète pas. Dis-je en lui adressant un sourire.
Je pense que ça devait être ridicule parce qu'elle commence à rigoler.

- ahahaha.... Excuse moi! Elle reprend son sérieux mais reste souriante. C'est juste que cette situation est si ridicule! Enfin pas ridicule dans le sens stupide- tu n'es pas stupide bien sûr! C'est plutôt moi qui m'embrouille- ooh. Elle prend son visage entre ses mains pour arrêter de parler.

Elle est si drôle. Je me mets à ricaner.
Elle me rejoint bientôt et nous partons dans un fou rire.
au bout d'un moment elle se reconcentre pour pouvoir parler normalement. Elle prend une respiration et dirige son regard vers moi.

- Tu vois t/p, en fait ça fait longtemps que je voulais parler avec toi... Tu as toujours l'air si cool et la vérité c'est que j'ai voulu être ton amie depuis le moment où je t'ai vu pour la première fois dans la classe. Ses joues rosissent et elle baisse le regard. Est-ce que... tu voudrais bien être amie avec moi?

Si elle a les joues roses, mon visage est complètement rouge. J'ai l'impression qu'elle vient de me déclarer son amour je ne sais plus où me mettre.
J'aimerais beaucoup être amie avec Tachibana mais elle est plutôt populaire, je ne voudrais pas que les autres arrêtent de la côtoyer parce qu'elle est amie avec moi.

- J'adorerai être ton amie Tachibana ! Tu as l'air si gentille et attentionnée, mais tu ne trouves pas que je fais peur ?

- Peur ? Elle ricane. Pourquoi j'aurais peur de toi ? Je te trouve vraiment super! Tu sais te battre et te défendre ! J'aimerais pouvoir en faire autant...

Cette fille est vraiment l'une des personnes les plus adorables que j'ai connue de toute ma vie.
Je me mets soudainement à sourire.

- j'adorrrais être ton amie Tachibana.
Son visage s'illumina.
- Super ! On pourra faire des sorties ensemble !
- Oui! Dis je avec enthousiasme.

S'en suivit une discutions passionnante. J'ai appris que Tachibana est en couple avec un garçon d'une autre classe et qu'il est très gentil malgré le fait qu'il soit un peu considéré comme un délinquant.

Je ne connais pas ce garçon et je suis amie avec Tachibana seulement depuis 10 minutes, mais je jure que s'il ose lui faire du mal je lui peterai la gueule. Je ne vais pas dire ça à haute voix ça risque de lui faire peur. Elle me dit aussi qu'elle a un petit frère d'un an plus jeune que nous qui est très gentil.

- Je te le présenterai la prochaine fois ! Il est très mature pour son âge.
Je souris. Elle a dû comprendre que je me sens extrement seule et elle veut me présenter à pleins de nouvelles personnes.
J'ai sûrement fait une merveilleuse action pour qu'une fille pareil arrive dans ma vie. Je regarde ma montre, c'est l'heure de partir.
Je ramasse mes affaires avant de dire au revoir à Tachibana.

- Merci beaucoup de m'avoir accueilli chez toi Tachibana. Dis je en la saluant.
- Tu peux m'appeler Hinata. Dit- elle en m'adressant un grand sourire. On est amies maintenant !
Je devins toute rouge. Je penserais presque être tombée amoureuse. Je m'empresse de partir avant de dire plus de bêtises et de gâcher notre amitié naissante.
- M... Merci Hina-ta ! À demain !
Et je me dépêche d'aller jusqu'à l'escalier pour vite quitter l'immeuble.

.....................................

Je marche seule dans la rue. Il fait pratiquement noir mais je suis presque arrivée à la gare. Sur le chemin je vois un parc pour enfant avec des gens à l'intérieur. Je distingue quatre personnes: trois garçons qui doivent avoir quelque chose comme 16 ans et un autre plus jeune qui a sûrement mon âge.
On dirait bien que le jeune garçon est en train de se faire racketter. C'est vraiment triste pour lui. À sa place je me serais défendue en frappant le visage de mes agresseurs.
Je les observe mieux, il pourrait très bien s'enfuir si il court assez vite.

Je regarde l'heure sur ma montre, mon train arrive bientôt il ne faut pas que je tarde trop.
J'essaye d'avancer mais mon regard est attiré vers ce parc. Le garçon est pétrifié. Ça me frustre presque. Pourquoi il ne fait rien ?

Soudain un des trois harceleur lève sa main en l'air comme si il allait gifler le petit. Je vois dans ses yeux de la peur et mon corps réagit tout seul.
Je cours vers le parc en hurlant.
Les garçons se retournent vers moi. Je prends de l'élan, saute et balance mon pied dans la figure de celui qui allait frapper le garçon . Il finit la tête la première au sol. Je me dépêche d'attraper sa main et de lui retourner le bras pour l'immobiliser.
Je relève le visage vers les deux autres qui choqués, restent immobiles.

- Vous avez pas honte de vous en prendre à plus faible que vous ?! Et en plus à trois ?! Vous avez des si petites couilles que ça ?? Dis- je avec le regard rempli de colère.

Le gars que j'ai maîtrisé n'arrête pas de bouger. Je tords encore plus son bras et il crie de douleur.
Je fais signe à ses deux potes.

- Maintenant vous allez rendre ce que vous avez pris à ce garçon avant que j'arrache le bras de votre ami. C'est compris ?!

Je pense que mon regard leur a fait vraiment peur. Ils me tendent immédiatement le porte monnaie qu'ils ont volé au garçon. Je relâche le mec qui se lève immédiatement avant de toucher son épaule, de mal me regarder et de partir avec ses deux camarades.

- Complètement malade celle là ! Lâche l'un d'eux.
- Et que je vous vois plus jamais harceler quelqu'un si non je jure que je vous ferai regretter d'être venu au monde et arracherez vos minuscules penis avec des ciseaux! Leurs criais- je.

Ils accélèrent le pas, ce qui me fait rire.
Je me retourne et vois le garçon, assis par terre, l'air triste.
Je m'accroupis et lui tends son porte- monnaie.
Son regard croise le mien. Ce contact dure quelques secondes avant qu'il ne finisse par saisir l'objet.
Je me relève avant de commencer à marcher vers la sortie du parc.

-Attends...
Je me retourne. Il s'est mit debout et s'approche timidement vers moi. Il est couvert de bleus, a les cheveux en bataille, semble sur le point de pleurer et saigne même du genou.
Je soupire. Il me rappelle à quel point j'étais fragile avant...
J'ouvre mon sac et en sort un petit pansement. Je m'abaisse avant de lui mettre sur le genoux. Il frissonne. Je lève les yeux vers lui, il se mord la lèvre pour contrôler la douleur.
Je me relève.

- Comment est ce que tu t'appelles ? Lui demandais-je.
Il semble surprit par la question puis finit par répondre.
- Naoto...
- Ok Naoto, écoutes moi. Actuellement tu es fragile et tu le laisses paraître. C'est pour ça que des imbéciles viennent te harceler.
Il m'écoute attentivement le regard plongé dans le mien.
- Si tu n'es pas fort, tu dois donner l'illusion que tu l'es et ne SURTOUT PAS te laisser faire. Entraînes toi à avoir l'air sûr de toi et je te promets que ça ira tout de suite mieux. Maintenant rentre chez toi, ta famille doit t'attendre.

Je commence à me retourner pour partir.

-Merci...
Je m'arrête, souris et reprends ma marche.
C'était plutôt une bonne journée. Je me suis fais ma première amie, j'ai défoncé trois imbéciles et un garçon aura moins peur de rentrer chez lui grâce à moi.
Je m'arrête net et regarde l'heure. Je panique et cours jusqu'à la gare.
J'ai raté mon train.
Le dernier train.
Je perds immédiatement mon sang froid et commença à crier au milieu du quai. Les passants me regardent bizarrement.

- AAAAAAAAH PUTAIN.

Forcément quelque chose devait mal se passer.