4 || Cinq fois où Dazai a fait le premier pas et deux fois où c'était Chuuya

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NdA : Ici Kayak. Procrastination et panique ont été les mots d'ordre de ce texte. Effectivement, je l'ai écrit au jour le jour, et croyez-moi, ce n'était pas une bonne idée. Néanmoins, voici mon texte. 

Je m'excuse si certaines parties sont plus courtes, comme dit précédemment, ce texte a été écrit dans l'urgence. /!\ Ne faites pas ça chez vous /!\

Bonne lecture ! (et je jure que si Watty a encore détruit ma mise en page je me jette par une fenêtre)

***

01.First date

Il faisait froid. C'était un soir de novembre classique à Yokohama, les rues étaient peu animées, malgré que le froid mordant de l'hiver ne se soit pas encore totalement installé. Il avait plu toute la journée - l'odeur tenace de l'averse se faisait encore sentir dans les rues - mais le ciel était à présent complètement dégagé et les étoiles commençaient à pointer le bout de leur nez scintillant.

Il était tard et les quartiers peu fréquentés avaient éteint leurs lampadaires, si bien que la pollution lumineuse était quasiment inexistante dans les ruelles sombres que les deux jeunes hommes arpentaient.

Dazai avait invité Chuuya à passer la soirée avec lui. Les deux mafieux partenaires depuis quelques mois avaient souvent du mal à s'entendre, et au premier abord, n'importe qui aurait pensé qu'ils ne pouvaient pas se voir en peinture. Or, la relation qu'ils entretenaient était plus subtile, plus profonde, plus belle aussi.

Malgré leurs différends, les deux garçons se vouaient une confiance aveugle et sans faille. Les nombreuses missions effectuées ensemble avaient renforcé les liens qu'ils avaient commencé à tisser lors de leur première rencontre. Deux êtres blessés s'étaient trouvés, l'un suicidaire, ayant grandi entouré des crimes et malversations de la mafia, l'autre divin, abandonné et rejeté par tous. S'ils ne l'auraient avoué pour rien au monde, l'autre était une sorte de refuge.

Le rouquin frissonna. Il avait froid et commençait à se demander ce que son partenaire lui voulait. L'autre avait débarqué dans ses quartiers à l'improviste une heure plus tôt pour l'obliger à s'habiller et le traîner dans la nuit glaciale de novembre.

- On peut rentrer ? grommela-t-il. Il caille ici.

- On est presque arrivés, lui répondit le brun avec un sourire.

Chuuya se contenta de hausser les épaules dans un râle. Ils bifurquèrent dans quelques ruelles jusqu'à arriver à une porte dérobée. C'était un bâtiment abandonné. Un ancien cabinet de médecin se trouvait au rez-de-chaussée, si l'on en croyait la vieille plaque moisie et effritée à l'entrée. Les étages supérieurs semblaient abriter des appartements désaffectés, probablement trop insalubres pour être réhabilités à présent.

Le plus petit suivit son compagnon dans l'escalier de bois vermoulu en colimaçon. Les marches craquaient sous chacun de leurs pas, tant et si bien que Chuuya fut tenté d'utiliser son pouvoir pour ne pas tout faire s'effondrer. Mais l'escalier tint bon.

Ils débouchèrent sur le toit après avoir gravi les 143 marches - Dazai s'était amusé à les compter une par une, sous le regard désespéré de son partenaire. Le toit de l'immeuble n'était pas très grand, mais les deux garçons purent s'y allonger sans problème.

- Vas-tu enfin me dire ce que tu me veux ? pesta à nouveau le roux.

Soudain, une strie de lumière traversa le ciel en une fraction de seconde. Une étoile filante. Chuuya écarquilla les yeux, émerveillé.

5(0) membres et 2 ans plus tard... FSA le retour !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant