Phénix - Le voyage vers Vulcain

Chapitre 5 : Vulcain

 Achille se leva tôt, son réveil affichait 4h du matin, il devait se préparer rapidement pour être présent à l'entré de la grande baie d'amarrage dans une heure et demi. L'angoisse était insoutenable, il hésitais même à ne pas y aller. Il prit une dernière douche, grignota une barre de céréales puis se dirigea avec nostalgie vers sa porte. Contemplant une dernière fois son modeste appartement, puis le quitta le cœur lourd. En traversant le corridor, il croisa le lieutenant barbu qui lui adressa la parole avec un air étonnamment compatissant :

-Bonne chance gamin, j'étais peut-être dur avec toi mais je t'apprécie bien. Il lui adressa un sourire chaleureux qu'Achille lui rendit avant de reprendre la direction de la sortie.

-Tu feras gaffe de pas être en retard cette fois-ci gamin, lui conseilla-t-il au loin avec amusement.

Cet encouragement fit chaud au cœur à Achille, qui vit sa boule au ventre rétrécir quelque peu.

Une fois sur le parking du centre de sûreté, il fit face à l'avenue pourtant si lumineuse, plongée dans la pénombre, les épaisses cloisons de la stations laissais place à une immense baie vitré lui permettant d'admirer une somptueuse voûte d'étoiles, ce spectacle fascinant le relaxa pendant un instant jusqu'à qu'il croisa le regard de la gigantesque planète Vulcain, un mélange de couleurs chaudes et un air apocalyptique, qui laissa Achille au bord de la crise d'anxiété.

-Commandant, dit une voix rocailleuse. Achille se retourna et vit le chauffeur de taxi debout à côté de son véhicule. Vous désirez vous rendre à la baie d'amarrage je présume, demanda t'il.

-Euh.. Exactement, répondit le jeune homme avec appréhension.

-Montez alors.

Le jeune homme entra à bord, le confort du taxi le laissait de marbre, trop occuper à cogiter sur la mission.

Le trajet lui tellement sembla interminable qu'il fut presque content d'être arriver jusqu'à qu'il se rende compte qu'il ne puisse plus faire demi tour désormais, le Général-En-Chef Henry était déjà sur les lieux ainsi que presque tous l'équipage de la mission. Ils faisaient face a un immense SAS permettant l'accès à la baie d'amarrage.

-Salut Achille, lui dit Sam sans faire aucune blague, habituellement il cache ses peurs derrière l'humour mais visiblement cette fois ci l'angoisse était plus forte.

Quant à elle Alexandra avait l'air surexcité comme une enfant devant un marchant de glace. Mais la plus paniqué semblait être Rosa qui malgré son fort caractère avait l'air terrifié par la mission à tel point qu'elle hyperventilait mais le plus curieux était que son agitation s'amplifia à chaque fois qu'elle croisa le regard glacial du Général Anthony également présent dont on pouvait déceler un certaine jubilation dans son impassibilité.

-Avant que vous vous dirigiez vers votre vaisseau je vais devoir faire un discours pour la télé, vous n'aurez d'autres choix que de rester derrière moi. Expliqua le Généra Henry, Achille, j'espère que tu as préparé un discours.

Achille crût à une mauvais blague de la part de son dirigeant mais vu le regard sérieux de celui ci il compris que non et faillit s'évanouir.

-Ça y est, la télé et là ! Ils virent une camionnette se garer plus loin et d'où un groupuscule de personne avec du matériel audiovisuel descendit avant de se mettre face à eux.

-Mon Général êtes vous prêt ? Demanda une femme en branchant un micro et en le tendant à lui.

-Dès que vous l'êtes vous pouvez commencer. Répondit t'il d'un ton las.

-Bien, tout est bon, les caméras sont allumé vous pouvez commencer.

Il se racla bruyamment la gorge avant de commencer son discours historique :