Chapitre 3 - Anton

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Stanislas ramène Iriana dans notre chambre, cette fille me rend dingue. Personne ne m'avait jamais parlé sur ce ton et personne n'avait jamais levé la main sur moi-même. Personne n'avait même essayé, seul mon père a eu le pouvoir de le faire. C'est comme ça que ça fonctionne de mon monde l'éducation n'a rien à voir avec les gens normaux, il me répétait sans cesse « ne laisse personne levé la main sur toi c'est synonyme de faiblesse les Pretrov ne sont pas faible, un jour il te craignerons comme moi ; c'est ton héritage. »

Depuis petit j'est appris à me battre, à anticiper, à trahir et à tuer. Toutes ces choses sont banales pour moi, c'est même devenu une routine. La première personne que j'ai tuée m'avait trahie, il a donc subi les conséquences devant le reste de mes hommes. L'humiliation est bien pire que ce qu'on pense. Maintenant lorsque je tue, que je trahis je n'ai plus de sentiment. Mon cœur a quitté mon corps depuis bien longtemps.

« Patron on a un petit souci avec la came qu'on devait récupéré » me dit Aleksandr en me sortant de ma rêverie.

« Comment ça on a un problème, tu as un souci c'était à toi de diriger l'opération ! quelqu'un veut bien me dire ce qui se passe ! » hurle-je dans la salle !

« Des hommes ont interrompu notre livraison aux portes de Saint-Pétersbourg Monsieur » réplique Artiom.

« VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI LÀ ! C'EST NOTRE CAME ET MON TERRITOIRE, PERSONNE NE TOUCHE À CE QUI EST À MOI » dis-je dans une folle rage.

Je rassemble mes hommes devant l'entrée et explique comment ça se dérouler l'opération, chacun connaît son poste.

« Je veux aucune erreur, EST-CE CLAIR ? »

Je laisse une dizaine d'hommes chez moi pour protéger les lieux et Iriana, si je ne peux pas l'avoir toute suite alors personne d'autre l'aura j'en fais la promesse.

Ça doit bien faire deux heures que nous sommes rentrée, la livraison a été récupérer sans trop de problème après bien sûr des têtes sont tombés mais c'est les risques du métier comme on dit. Un homme est sur une chaise attachée comme un vulgaire animal, sa tête est en piteux état.

« Écoute-moi bien enfoiré je ne vais pas passer ma nuit à te tabasser j'ai autre chose à faire, une magnifique créature est dans ma chambre à l'heure qu'il est et j'aimerais beaucoup la saluer si tu vois ce que je veux dire. ALORS REPOND MOI ! TU TRAVAILLES POUR QUI ? QUI TA DEMANDÉ DE FAIRE ÇA ? » hurlais-je avec froideur avec mon arme dans les mains.

« Je... je...je ne sais pas il ne m'a pas dit son nom je ne sais pas je vous assure, je n'y suis pour rien » me répond-il hésitant.

Je commence à rapidement perdre patience, d'une rage folle je tire sur sa cuisse droite. Son cri résonne dans le sous-sol qui même au Canada ils ont dû entendre.

« Mauvaise réponse, continue à jouer à ça et tu finis avec plein de trous sur le corps comme un gruyère. Je peux aussi bien aller rendre visite à ta chère petite femme, je pense elle sera ravie de me présenter tes enfants... comme ils s'appellent déjà Adrian et Rose c'est ça ? » Répliquais-je avec amertume.

« Tu n'oserais pas toucher à mes enfants ! tu n'as pas les couilles » me répond-il en crachant du sang

« Tu paries combien ?... Aucune réponse très bien, Artiom ramène le téléphone et compose le numéro de sa femme. Tu veux jouer on va jouer ! » rependis-je d'un ton froid

Il commence à gigoter sur sa chaise ce qui me procure un malin plaisir je dois bien l'avouer, j'aime avoir le contrôle, j'aime qu'on est peur de moi, j'aime avoir le pouvoir. J'approche le téléphone que me tant Artiom et met le haut-parleur et m'approche de l'homme au visage en sueur mélanger au sang.

мафияOù les histoires vivent. Découvrez maintenant